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Richard Ferrand, Gérard Larcher et Emmanuel Macron assistent à une cérémonie nationale en hommage aux victimes du terrorisme, à Paris, le 19 septembre 2018.
Richard Ferrand, Gérard Larcher et Emmanuel Macron assistent à une cérémonie nationale en hommage aux victimes du terrorisme, à Paris, le 19 septembre 2018.
©Ludovic MARIN / AFP

Incroyable mais vraisemblable

Macron le sonde et lui se tâte.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Dans la macronie, son nom est sur toutes les lèvres. Il est en effet question qu’il succède à Elisabeth Borne. Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Ça en fait grincer plus d’un au sein de Renaissance. L’aile gauche de ce parti est vent debout contre cette hypothèse. « Ça nous fera peut-être gagner trente voix républicaines mais nous en perdrons tout autant sur notre gauche », a lancé un des ténors du parti.

Entre Renaissance et Les Républicains, il y a des convergences : ils vont mal tous les deux. Et quoi de plus logique que de s’unir quand on est dans l’adversité ?

Lors du premier quinquennat de Macron, Gérard Larcher n’avait pas été tendre avec le président de la République qui lui a rendu la pareille : des noms d’oiseaux ont fusé des deux côtés.

Quand on est président du Sénat, on s’oppose. Mais quand on est Premier ministre, on gouverne. C’est tentant. Et que dit le principal intéressé sur ces rumeurs ?

La réponse vaut son pesant de cacahuètes. « Les temps ne sont pas mûrs aujourd’hui pour une nouvelle coalition », a dit Larcher. Et il a ajouté en insistant lourdement « aujourd’hui ». Mais demain, dans une heure, dans quelques minutes ?

Gérard Larcher a 73 ans. Est-ce bien raisonnable à cet âge-là d’envisager une nouvelle carrière ? 

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