Et si Les Républicains décidaient de s’appeler Les Démocrates ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Le futur président des Républicains sera désigné en décembre prochain.
Le futur président des Républicains sera désigné en décembre prochain.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Il faut que tout change (pour que rien ne change)

Au point où ils en sont…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les Républicains sont à la peine. Ils ne se sont pas remis de la cinglante défaite de Valérie Pécresse aux présidentielles. Ils avaient espéré que Nicolas Sarkozy leur jette une bouée de sauvetage. Hélas pour eux, l’ancien président de la République a arrimé son esquif au navire amiral d’Emmanuel Macron.

Ils vont donc très mal. Ce qui n’empêche pas que nombreux sont les prétendants qui se pressent pour prendra la tête de ce parti souffrant. Le terme à la mode chez eux c’est « refondation ». C’est pour le moins risqué si l’on en juge par le naufrage du Conseil national de la refondation initié par Emmanuel Macron.

Sur les rangs, David Lisnard, Bruno Retailleau, Eric Ciotti. Tous très marqués à droite. Virginie Calmels a été écartée de la compétition par un subterfuge de calendrier. Quant à Laurent Wauquiez, il s’est sagement réservé pour 2027.

Le problème chez Les Républicains, ce n’est pas vraiment le capitaine mais la boussole. Son aiguille est comme ivre. Elle n’arrête pas d’osciller parfois un peu à droite, le plus souvent au centre. Une navigation périlleuse qui a amené la barque républicain de Charybde en Scylla.

Si Les Républicains étaient lucides, ils mettraient cap sur l’Italie. Il y a là-bas une jeune femme du nom de Giorgia Meloni. Elle a unifié sous sa bannière la droite et l’extrême droite italiennes. Et les sondages lui prédisent une victoire lors des prochaines élections. Giorgia Meloni est une Marion Maréchal qui aurait réussi. Pas sûr que Les Républicains, habitués aux contorsions les plus diverses, veulent la prendre pour modèle. Ils veulent « refonder ». On a des doutes les plus sérieux sur leur réussite.

En attendant peut-être pourraient-ils changer de nom et s’appeler Les Démocrates ? Ça a réussi à Joe Biden ! Soyons sérieux. Pour conclure, une formule de Maxime Tandonnet qui se penche intelligemment sur les errances des Républicains : « la droite sera sociale et populaire ou elle ne sera plus » !

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