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Et le grand perdant à l’élection à la présidence des Républicains est Nicolas Sarkozy
©AFP

Droit d’inventaire

Il ne pèse plus très lourd aux yeux de son parti

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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L’excellent article de Christophe Boutin sur la question mérite d’être complété. Il faut en effet noter que les électeurs Républicains ont été très nombreux à se déplacer : plus de 86.000. Beaucoup plus que lors des précédents scrutins. 

Des trois candidats, le plus mou, Aurélien Pradié a été écarté. Les deux autres, Eric Ciotti et Bruno Retailleau se situent clairement à droite. En cela, ils sont en phase avec la base de leur parti. 

Le réveil des Républicains se fait au détriment de Sarkozy. L’ancien président de la République plaide en effet pour une alliance entre Les Républicains et Macron. 

Il l’a redit le jour même de l’élection en parlant devant le CRIF : « j’ai dit que j’étais pour Macron parce que c’était honnête de le dire ». Et il a ajouté : « l’opposition doit accepter la main tendue du président de la République ». En désignant Ciotti et Retailleau, les électeurs Républicains ont résolument dit non. 

Nicolas Sarkozy n’est plus grand-chose chez Les Républicains. Qui l’entend ? Qui l’écoute ? Plus personne ! Un  jour, on se souviendra qu’il fut un président de la droite. Et qu’ayant été battu par François Fillon aux primaires de la droite, il a  cessé d’être de droite. 

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