Macron rattrapé par McKinsey…<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron lors d'un meeting de la campagne présidentielle de 2022.
Emmanuel Macron lors d'un meeting de la campagne présidentielle de 2022.
©Ludovic MARIN / POOL / AFP

Boomerang

Il n’en sortira pas indemne.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le Parquet National Financier vient d’ouvrir une enquête pour « financement illégal des campagnes présidentielles » de 2017 et 2022. Cette institution judiciaire n’ouvre jamais une enquête sans quelques fondements.

Le Parquet National Financier ne nomme pas celui qui est visé par ces investigations. Il s’agit bien sûr du président de la République. Selon de nombreuses indications, il aurait fait appel à McKinsey en 2017 et 2022. Certes, aucune loi n’interdit  d’avoir recours aux cabinets de conseil.

Mais dans le cas de Macron, les soupçons se fondent sur le fait que McKinsey a mis gracieusement à sa disposition plusieurs de ses cadres. Ils auraient travaillé bénévolement pour son élection puis sa réélection.

L' ont-ils aidé à gagner ? Pas sûr mais McKinsey aurait certainement contribué à lui ramener quelques voix. D’où les accusations de « financement illégal » pour le coup de pouce gratuit qui n'apparaît évidemment pas dans les comptes de campagne de Macron. Il n’arrivera rien au chef de l’Etat. Il est protégé par son immunité présidentielle. Mais cela contribuera à renforcer son image de président des riches. Et dans un pays où tout va de plus en plus mal  et qui s’appauvrit, c’est désastreux.

PS : « Je ne crains rien », a dit Macron, interrogé sur McKinsey. Et il a ajouté : « je ne pense pas être au cœur de l’enquête ». Des sous-fifres paieront pour lui. 

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