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Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting politique, lors de la campagne présidentielle de 2022.
Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting politique, lors de la campagne présidentielle de 2022.
©Sameer Al-DOUMY / AFP

Un être vous manque et tout est dépeuplé

On te regrettera.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Nous avons longtemps cheminé ensemble. Nous étions proches. Et même nous te considérons comme étant de notre famille. Lors des journées grises et pluvieuses alors qu’on s’ennuyait, on te tapait dessus. Et nous étions bien. 

Voici que maintenant, sans avoir demandé notre avis, tu nous annonces que tu as fait ton temps. Tu as été trois fois candidat à l’élection présidentielle et tu nous dit : “je ne suis pas un éternel candidat à la candidature”. Te serais-tu lassé de nous ?

Tu aspires, dis-tu, “à être remplacé”. Mais qui pourrait remplacer un chef que le Venezuela, (que dis-je la Terre entière ?) nous envie ? 

Dans ta grande sagesse tu déclares qu’il y aura certainement un “trop plein de candidatures” pour porter haut la bannière des Insoumis. Et t’adressant à eux, tu les mets en garde : “ne vous battez pas. Aimez-vous”. Oui Jean-Luc, tu n’es qu’amour !

Et puisque ta décision est irrévocable envisageons ensemble les possibles postulants. Pourquoi pas Adrien Quatennens ? C’est un rouquin et les rouquins sont rares. Mais cet atout nous paraît trop faible pour emporter notre adhésion.

Raquel Garrido serait bien. Elle sait parler aux hommes et l’a prouvé en lançant à un jeune zemmourien “va sucer la bite de ton chef”. Eric Coquerel n'est pas non plus à négliger. Il sait parler aux femmes mais c’est avec ses mains. 

Mais notre préférence va pour Sandrine Rousseau. Avec elle, on est sûr de ne pas s’emmerder.  

En ces temps de grisaille macroniste, un éclat de rire est toujours le bienvenu.

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