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Ces règles qui permettent de se simplifier la vie en entreprise
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Bonnes feuilles

Votre organisation gère-t-elle la complexité en rendant les choses plus compliquées encore ? Si c'est le cas, vous n’êtes pas les seuls. Voici comment faire plus simple. Extrait de "Smart Simplicity", publié chez Les Belles Lettres, de Yves Morieux et Peter Tollman (1/2).

Peter  Tollman

Peter Tollman

Peter Tollman est Directeur Associé Senior au bureau de Boston du BCG. Il est responsable du centre d'expertise Ressources Humaines et Organisation du BCG pour l'Amérique du Nord.

 

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Yves  Morieux

Yves Morieux

Yves Morieux est Directeur Associé Senior au bureau de Washington du  Boston Consulting Group (BCG). Economiste et sociologue des organisations, il est également BCG Fellow et dirige l'Institut de l'Organisation du BCG.

 

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Troisième étape : recueillir les bénéfices Une fois que vous avez bien compris le contexte qui modèle les comportements et affecte ainsi la performance, vous êtes en bonne position pour changer ce contexte. Changer le contexte Utilisez les règles de simplicité pour changer les enjeux, ressources et contraintes, de telle sorte que l’engagement sans réserve et la coopération deviennent individuellement payants pour les acteurs dans leur contexte :

• Règle de simplicité n° 1 : comprendre ce que font vos équipes. Cette règle enrichit les ressources du manager en lui donnant une meilleure connaissance du contexte.

• Règle de simplicité n° 2 : renforcer les intégrateurs. Cette règle renforce le rôle d’intégration des managers en éliminant certaines de leurs contraintes (règles bureaucratiques, fonctions interfaces et fonctions de coordination) et en augmentant leurs ressources (liberté de manœuvrae et pouvoir de décision). Elle contribue aussi aux ressources des membres de chaque équipe en leur permettant de bénéficier de la coopération de leurs collègues.

• Règle de simplicité n° 3 : augmenter la quantité totale de pouvoir. Cette règle permet d’apporter plus de ressources à ceux qui se désengagent et évitent la coopération parce qu’ils avaient jusqu’alors plus à perdre qu’à gagner à sortir de leur isolement. Ils se voient dotés de nouvelles bases de pouvoir dérivées du contrôle d’enjeux importants.

• Règle de simplicité n° 4 : accroître la réciprocité. Cette règle transforme les enjeux ou les problèmes de chacun en définissant des objectifs riches, et permet de supprimer les ressources qui contribuent à créer des monopoles internes ou à alimenter une autosuffisance dysfonctionnelle.

• Règle de simplicité n° 5 : étendre l’ombre du futur. Cette règle transpose des conséquences éloignées dans les enjeux actuels des acteurs, et transforme l’insuffisance de coopération en contrainte pour ceux qui ne coopèrent pas.

• Règle de simplicité n° 6 : récompenser ceux qui coopèrent. Cette règle rend individuellement utile pour chacun de se montrer transparent et d’exploiter toutes les possibilités de faire progresser la performance.

Comme on l’a vu dans les chapitres qui précèdent, utiliser les règles de simplicité dans le but de créer le bon contexte conduit à modifier plusieurs aspects de l’organisation tels que : la préparation des budgets, les investissements, la fixation des objectifs, les systèmes d’information, les critères d’évaluation et de reconnaissance, les parcours de carrière, le périmètre des fonctions et les droits de décision associés, les liens et les strates

Extrait de "Smart Simplicity", publié chez Les Belles Lettres, de Yves Morieux et Peter Tollman, 2014. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

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