Si vis pacem para bellum
Bombarder l’Iran ? C’est juste une question de calendrier !
Tout est prêt.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’AEIA s’impatiente. Depuis un an, les négociations de Vienne sur le désarmement nucléaire du pouvoir de Téhéran piétinent. L’Agence a envoyé aux mollahs un sérieux avertissement, leur reprochant de dissimuler à son inspection trois centrales nucléaires.
Dans celles-ci, les centrifugeuses tournent à plein régime produisant de l’uranium enrichi. L’Iran n’a pas encore la bombe mais fait tout pour l’avoir.
Plus grande que l’impatience de l’AEIA est l’impatience d’Israël. Pour ce pays, il s’agit d’une question vitale et tout simplement de survie. Le Mossad sait tout de l’Iran. Les emplacements des centrales nucléaires, y compris celles qui sont enfouies sous terre et contre lesquelles l’aviation israélienne possède des bombes perforantes pouvant pulvériser les chapes de béton jusqu’à 6 mètres sous terre.
Le Mossad est chez lui en Iran. Ses hommes ou des opposants iraniens liés au services secrets israéliens viennent d’éliminer un savant iranien spécialiste des missiles. Quelques jours auparavant, les mêmes avaient abattu un colonel des Gardiens de la Révolution.
Dans le ciel, tout se prépare. L’aviation israélienne, de concert avec des appareils américains, a effectué des manœuvres au-dessus de la Mer Rouge. Des manœuvres identiques ont eu lieu avec l’aviation des Émirats Arabes Unis, ennemi juré de l’Iran.
Téhéran n’est qu’à quelques minutes de vol pour les avions israéliens. Les mollahs sont prévenus. Il est encore temps pour eux de faire profil bas à Vienne.
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