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"Joaquin Sorolla. Lumières espagnoles" : "Petit fils de Velázquez, fils de Goya", Sorolla enfin connu et reconnu en France
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Atlanti Culture

L'exposition "Joaquin Sorolla. Lumières espagnoles" est à découvrir à Aix-en-Provence.

Marie Wimez pour Culture-Tops

Marie Wimez pour Culture-Tops

Marie Wimez est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.). Culture-Tops a été créé en novembre 2013 par Jacques Paugam, journaliste et écrivain, et son fils, Gabriel Lecarpentier-Paugam, 23 ans, en Master d'école de commerce, et grand amateur de One Man Shows.

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"Joaquin Sorolla. Lumières espagnoles" 

INFOS & RÉSERVATION
HOTEL DE CAUMONT
3, rue Joseph Cabassol
13100 Aix en Provence
http://www.caumont-centredart.com
Jusqu’au 01/11/2020. Ouvert tous les jours de 10h à 19h. 18 h à partir du mois d’octobre

RECOMMANDATION
Excellent


THEME
L’hôtel de Caumont met à l’honneur Joaquin Sorolla (1863 -1923), peintre espagnol à qui l’on doit des représentations colorées d’une Espagne lumineuse. Sa peinture se réfère à Goya et surtout à Velázquez, « son grand maître ». Proche de l’impressionnisme, il réinterprète à sa manière la vision de la lumière et de l’eau. Les photographies, les dessins et les esquisses lui permettent de préparer sa composition finale qu’il traite très rapidement. Les œuvres exposées démarrent à partir de 1895. Celles du début sont très différentes. Les 80 peintures, dessins et esquisses proviennent essentiellement du musée Sorolla à Madrid et de collections particulières.

POINTS FORTS
Les portraits aux couleurs sobres faites de blancs, de noirs et d’ocres font penser à Whistler, Manet ou Degas....par exemple:  “Clotilde en robe grise” 1900.
L’emploi magistral du blanc, tel le traitement des monochromes à travers des touches subtiles de la toile de “Marie Clotilde” 1900. Et aussi “Maria sur la plage de Biarritz” 1906 où le blanc de la robe fait ressortir les nuances de la lumière sur la mer.
Le magnifique tableau à l’entrée de l'exposition : “Fin de journée” 1900 où la lumière orangée de l’eau miroite avec les reflets multicolores du bateau. 
Les scènes de vie avec les yeux des enfants sur la plage ou ceux des pécheurs. Tel “Le filet” 1898.
le superbe portrait de la “Jeune fille andalouse” 1901 ainsi que des esquisses très belles.
L’ouverture d’esprit de Sorolla, artiste cosmopolite, proche de Rodin, Monet, Sargent........
Points faibles
Aucun.

EN DEUX MOTS
Cette exposition est vraiment l’occasion de faire connaître l’un des plus grands noms de la peinture espagnole.

L'AUTEUR
Orphelin, élevé par son oncle à Valence, il s’intéresse très tôt à la peinture et manifeste une grande envie de se faire connaître au travers de concours et de salons. Très éduqué, grand lecteur, collectionneur d’estampes japonaises, il ira à Rome compléter ses études artistiques. A Paris, il fréquente les impressionnistes. En 1888, il se marie à Clotilde et aura trois enfants, 2 filles, Elena et Maria et 1 fils, Joaquin. Sa famille sera sa première source d’inspiration.  Alors qu’à l’âge de 37 ans, il a déjà une rue à son nom, la France ne le connaît toujours pas. A 40 ans, il est millionnaire, jouit d’une réussite et d’une renommée considérables. En 1913, il est nommé directeur de la Villa Médicis, à Rome. En 1923, Joaquin Sorolla meurt au domicile de sa fille Maria. Le musée Sorolla à Madrid est inauguré en 1932.

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