Mode : le groupe Kering renonce à l’utilisation de la fourrure pour toutes ses marques, dont Saint Laurent et Brioni<!-- --> | Atlantico.fr
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Un mannequin présente une création pour Saint Laurent lors du défilé de la collection automne/hiver 2018/2019, le 27 février 2018, à Paris.
Un mannequin présente une création pour Saint Laurent lors du défilé de la collection automne/hiver 2018/2019, le 27 février 2018, à Paris.
©ALAIN JOCARD / AFP

Bien-être animal

Saint Laurent et Brioni se sont engagées à renoncer à la fourrure, tout comme les autres marques du groupe de luxe Kering.

Les mannequins ne porteront plus de fourrure sur les podiums de Saint Laurent et Brioni. Ces deux marques, qui étaient les dernières du groupe de luxe Kering à utiliser de la fourrure animale, y renonceront à compter des collections de l’automne 2022, selon les précisions du groupe ce vendredi.

Gucci avait annoncé en octobre 2017 arrêter l’utilisation de la fourrure à partir des collections printemps-été 2018, rejoint ensuite par Balenciaga, Bottega Veneta et Alexander McQueen.

Depuis plusieurs années, de nombreuses marques de luxe, dont des géants comme Chanel, se sont détournées de la fourrure. Seuls Brioni et Saint Laurent n’avaient pas franchi le pas chez Kering, conduisant l’organisation de défense de la cause animale Peta à manifester le 10 mars devant la boutique Saint Laurent de l’avenue Montaigne, à Paris, après des protestations sur les réseaux sociaux à la suite d’une publicité où le mannequin Kate Moss posait avec une veste en renard.

Cette décision du groupe Kering est saluée par la Fondation Brigitte Bardot, qui appelle désormais le numéro un mondial du luxe, LVMH, à suivre la tendance « dans un même élan de progrès, de respect du vivant », a réagi Christophe Marie, son porte-parole.

LVMH (Louis Vuitton, Givenchy, Christian Dior…) a indiqué « laisser à (ses) maisons la possibilité de continuer à utiliser de la fourrure afin d’offrir à (ses) clients qui souhaitent en porter des produits réalisés de la façon la plus éthique et la plus responsable possible ». Il précise avoir banni les fourrures « d’espèces en danger ». Une « charte du bien-être animal » encadre les approvisionnements du groupe, qui vise une « traçabilité sur 100 % » de ses filières « d’ici à 2026 ».

20 Minutes

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