La musaraigne-éléphant de Somalie qu’on croyait disparue est toujours bien présente en Afrique<!-- --> | Atlantico.fr
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musaraigne-éléphant de Somalie sengi espèce disparue menacée
musaraigne-éléphant de Somalie sengi espèce disparue menacée
©DR / Steven Heritage / Duke University Lemur Center

Nouveaux spécimens

Depuis de nombreuses années, beaucoup croyaient que la musaraigne-éléphant de Somalie avait disparu. Le petit mammifère vivait à l'écart des hommes dans des zones rocailleuses de la Corne de l'Afrique, selon des révélations de scientifiques ce mardi.

Le groupe de conservation Global Wildlife Conservation (GWC) a annoncé  mardi la redécouverte des sengi somaliens, selon des informations de CNet. La musaraigne éléphant figurait sur la liste des 25 espèces perdues les plus recherchées de l'organisation. Le Global Wildlife Conservation a publié la première documentation scientifique d'un sengi somalien vivant à travers une photographie montrant l'animal ressemblant à une souris debout sur des rochers.

Entre 1891 et 1973, des expéditions zoologiques avaient collecté des spécimens du sengi de Somalie, une des espèces de musaraigne-éléphant (ou rat à trompe) répertoriées en Afrique. Ces spécimens étaient jusqu'alors les seules sources scientifiques d'information sur l'animal.

L'organisation Global Wildlife Conservation avait inscrit sur sa liste des "25 espèces perdues les plus recherchées" le petit insectivore de la taille d'une souris qui est capable de courir à près de 30km/h.

Au début de l’année 2019, Galen Rathburn, spécialiste mondial de la musaraigne-éléphant et d'autres scientifiques ont installé des milliers de pièges dans différentes zones à Djibouti. 

Selon une nouvelle étude, la preuve est désormais faite que "le sengi de Somalie existe encore". Ces conclusions ont été publiées mardi dans la revue PeerJ

Douze spécimens du mammifère au pelage brun, au long nez et aux yeux cerclés de blanc ont été récoltés. L'équipe de scientifiques, qui veut organiser une nouvelle expédition pour en apprendre plus sur l'espèce, n'est pas en mesure pour l’instant d'estimer le nombre d'individus.

L'étude recommande que l'espèce soit classée dans la catégorie "préoccupation mineure" de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui disposait de "données insuffisantes" pour la caractériser.

CNet

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