Déjeuner avec ses collègues augmenterait l'efficacité au travail <!-- --> | Atlantico.fr
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"D'un point de vue anthropologique, manger ensemble est une tradition longue, primaire qui agit comme un puissant lien social" comment l'auteur de cette étude.
"D'un point de vue anthropologique, manger ensemble est une tradition longue, primaire qui agit comme un puissant lien social" comment l'auteur de cette étude.
©REUTERS / Kevin Coombs

Lunch break

Selon une étude réalisée pendant plus d'un an par des chercheurs de l'université de Cornell, le partage des repas entre collaborateurs pourrait augmenter les performances au travail.

Le professeur Kévin Kniffin a réalisé des enquêtes et des interviews avec son équipe pendant plus d’un an, dans 50 casernes de pompiers d'une grande ville. Les chercheurs ont demandé aux 395 superviseurs de toutes ces casernes de noter de 1 à 10 la performance de leurs différents pelotons et la fréquence à laquelle les équipes prenaient leur repas ensemble. Selon les résultats de leur enquête, publiés dans la revue "Business Harvard", les chercheurs américains ont constaté que les pelotons de pompiers qui déjeunaient régulièrement entre collègues affichaient une meilleure performance de groupe, par rapport aux équipes dans lesquelles les pompiers déjeunaient seuls. 

‘’Déjeuner avec ses confrères est plus intime que de regarder un tableau Excel. D'un point de vue anthropologique, manger ensemble est une tradition longue, primaire qui agit comme un puissant lien social. Cela semble se perpétuer sur les lieux de travail aujourd'hui. Pour augmenter le rendement au travail, les entreprises devraient investir dans la mise en place de cafétérias, ajoute le scientifique spécialiste du comportement’’ commente Kévin Kniffin.D’après les observations recueillis lors de cette étude, la pause déjeuner représente pour certains un moment phare de leur temps libre. Certains pensent même qu’il serait irrespectueux de ne pas manger avec ses collègues que de refuser les petits plats de sa femme. "On voit ici un exemple de l'importance donnée au groupe, il est comparé à la famille", observe. Kévin Kniffin. 

Lu sur Le Parisien

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