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Changement d'heure : attention, c'est pour cette nuit !
©Reuters

On n'est pas fatigués

Dans la nuit de samedi à dimanche, la France passera à l'heure d'été. À 2 heures du matin, il sera déjà 3 heures.

Les gros dormeurs peuvent se préparer : nous passerons cette nuit à l'heure d'été, ce qui se traduira par une heure de sommeil en moins. Chaque dernier dimanche de mars, c'est la même histoire : à deux heures du matin, il faut avancer ses pendules d'une heure pour arriver à trois heures. Le bon côté des choses, c'est que cela fait une bonne excuse pour dire que vous êtes fatigués dimanche, même si la vraie raison est inavouable. 

Trêve de plaisanterie, les changements d'heures ont des effets négatifs sur les plus petits. Les bébés sont en effet sensibles à ces changements qui affectent leur sommeil, et peuvent aussi avoir des conséquences sur leur appétit. Et les adultes aussi sont touchés par ces modifications. Selon le projet européen Euclock, le changement d'heure "représente une perturbation saisonnière significative qui peut avoir des effets sur la santé humaine. (…) Alors que nous pensons généralement que les changements apportés par l'heure avancée ne représentent 'qu'une heure', ils ont des effets beaucoup plus importants si nous tenons compte du contexte des changements circadiens saisonniers. Cette 'petite' heure se traduit par un retour en arrière de dix semaines dans la progression annuelle de la relation entre notre cycle d'éveil/sommeil, quatre semaines au printemps et six à l'automne".

Sur Twitter en 2015, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait  écrit que son ministère allait "vérifier la justification" du changement d'heure (…) pour décider de l'opportunité l'année prochaine." Il faut croire que cette promesse a été oubliée. Pourtant, 58% des Français sont opposés à cette mesure, prise par Valéry Giscard d'Estaing, il y a 40 ans. A l'époque, il s'agissait de faire correspondre les heures de travail avec les heures d'ensoleillement et ainsi économiser de l'énergie. Aujourd'hui, les gains sont modestes, grâce au développement des ampoules basse-consommation, tandis que l'humeur des Français en prend un sacré coup à chaque mois de mars.

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