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Le village texan de Boca Chica (&Eacute;tats-Unis) est devenu c&eacute;l&egrave;bre depuis l'installation de SpaceX sur ses terres. Au d&eacute;part centre de construction et d'essai pour les fus&eacute;es Starship, le lien s'agrandit r&eacute;guli&egrave;rement pour devenir un v&eacute;ritable centre spatial. Pour ce faire, l'entreprise d'Elon Musk pousse ainsi les propri&eacute;taires &agrave; vendre leur maison. Certes, &agrave; un prix jusqu'&agrave; trois fois plus elev&eacute; que leur valeur r&eacute;elle, mais les habitants regrettent de se voir forcer la main.&nbsp;"J'ai vraiment eu le sentiment que je n'avais pas le choix.&nbsp;Face &agrave; un milliardaire, vous ne faites pas le&nbsp;poids", a confi&eacute; une habitante &agrave; France 2. Une autre t&eacute;moigne : "Ils ont tourn&eacute; autour des maisons et ils ont dit :&nbsp;'Elles&nbsp;valent 40 000 euros et on vous offre trois fois le prix.&nbsp;Vous avez deux semaines pour d&eacute;cider.&nbsp;Si vous refusez, votre terrain pourra &ecirc;tre r&eacute;quisitionn&eacute;.'"
Dans la ville voisine, par contre, l&rsquo;immobilier explose depuis l'arriv&eacute;e des employ&eacute;s de SpaceX dans la r&eacute;gion..&nbsp;
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Etats-Unis : quand l'installation d'un centre spatial de SpaceX vire au cauchemar pour certains habitants

Automobile : au coeur de l’aventure Tesla et de la révolution d’Elon Musk

La folle quête d’Elon Musk pour l’intelligence artificielle et le transhumanisme 

Elon Musk arrête de jouer avec le bitcoin pour investir massivement dans les industries d’un avenir moins polluant avec Space X et Tesla

Jeff Bezos va participer avec son frère au premier voyage de tourisme spatial de Blue Origin

En décidant de ne plus accepter les paiements en Bitcoin, Tesla fait chuter le cours de la cryptomonnaie

Mars pourrait avoir été récemment habitable ; Enquête sur le côté obscur de l’exploration spatiale

Le patron d'Amazon et fondateur de la soci&eacute;t&eacute; spatiale Blue Origin, Jeff Bezos, va int&eacute;grer et participer au premier voyage de tourisme dans l'espace &agrave; bord d'une fus&eacute;e, avec son fr&egrave;re Mark et le vainqueur d'une mise aux ench&egrave;res, parmi le grand public, pour le troisi&egrave;me ticket, selon les m&eacute;dias am&eacute;ricains et France Info. Jeff Bezos a communiqu&eacute; sur ce choix et cette annonce en <a href="https://www.instagram.com/p/CP0MSOqnYEo/" target="_blank" rel="noopener">publiant un message sur Instagram</a>&nbsp;ce lundi 7 juin :
&laquo;&nbsp;Le 20 juillet, je ferai ce voyage avec mon fr&egrave;re. La plus grande aventure, avec mon meilleur ami. Depuis que j'ai 5 ans, je r&ecirc;ve de voyager dans l'espace&nbsp;&raquo;.
Selon un communiqu&eacute; de Blue Origin lundi, les mises pour le troisi&egrave;me ticket ont atteint jusqu'&agrave; 2,8 millions de dollars (2,3 millions d'euros). Elles pourraient monter encore plus haut apr&egrave;s cette annonce du patron d'Amazon.
Pr&egrave;s de 6.000 participants venant de 143 pays ont particip&eacute;. La vente aux ench&egrave;res va se terminer le 12 juin.
Le jour du d&eacute;part, la fus&eacute;e d&eacute;collera &agrave; la verticale et la capsule s'en s&eacute;parera &agrave; environ 75 km de hauteur, continuant sa trajectoire jusqu'&agrave; d&eacute;passer les 100 km d'altitude. Les passagers &agrave; bord pourront alors flotter en apesanteur durant quelques minutes et observer la courbure de l'espace. Pendant ce temps-l&agrave;, la fus&eacute;e redescendra pour se poser doucement sur une piste, toujours &agrave; la verticale.
La capsule entamera ensuite une chute libre pour revenir vers la Terre. Elle sera frein&eacute;e par trois grands parachutes et des r&eacute;trofus&eacute;es avant d'atterrir dans un d&eacute;sert de l'ouest du Texas.
Jeff Bezos va donc tenter apr&egrave;s Elon Musk et SpaceX de concr&eacute;tiser ses projets pour l&rsquo;espace avec cette mission et ce d&eacute;fi de Blue Origin.
<iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/sgZA2SzCc78" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>

Un peu plus près des étoiles

Si l&rsquo;&oelig;uvre de SpaceX et la course aux &eacute;toiles constituent le principal cheval de bataille de notre brillant entrepreneur, Tesla fait figure de v&eacute;ritable d&eacute;fi technologique et commercial dans le grand dessein d&rsquo;Elon Musk. Toujours en pariant sur des prix ultra-bas pour attirer le plus grand nombre. &Agrave; commencer par le tarif des batteries. D&egrave;s le 22 septembre 2020, lors du &laquo;Tesla Battery Day &raquo;, Elon Musk annonce une voiture &eacute;lectrique &agrave; 25 000 dollars hors taxes pour une autonomie de 320 kilom&egrave;tres, ainsi qu&rsquo;une nouvelle cellule de batterie plus grande et plus puissante. L&rsquo;heure est aussi &agrave; la simplification de la fabrication, tant des voitures que des batteries. L&rsquo;approvisionnement des mat&eacute;riaux est aussi une pr&eacute;occupation majeure de Tesla, laquelle parie surtout sur le silicium et le nickel, tr&egrave;s pr&eacute;sents dans le sous-sol am&eacute;ricain.
Fort de son dernier succ&egrave;s spatial avec l&rsquo;amarrage de la capsule Dragon &agrave; l&rsquo;ISS, le double patron de SpaceX et de Tesla &eacute;voque d&eacute;sormais une batterie d&rsquo;une autonomie exceptionnelle d&rsquo;un million de kilom&egrave;tres.
En&nbsp;somme, l&rsquo;&egrave;re du p&eacute;trole est morte, mais elle ne le sait pas encore!
&Agrave;&nbsp;n&rsquo;en pas douter, apr&egrave;s la conqu&ecirc;te de la plan&egrave;te rouge, Elon Musk entend s&eacute;duire notre plan&egrave;te bleue en commercialisant sa voiture &eacute;lectrique dans le monde entier. Le march&eacute; de l&rsquo;&eacute;nergie propre a de beaux jours devant lui. Si Elon ne devine pas le futur, il le r&eacute;invente en permanence&hellip;
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&laquo;C&rsquo;est la machine qui construit la machine &raquo; 
Tesla Motors n&rsquo;est pas seulement un d&eacute;fi commercial, la soci&eacute;t&eacute; est un avant-go&ucirc;t du monde de demain. Une nouvelle vision du monde en quelque sorte, un id&eacute;al post-p&eacute;trolier qu&rsquo;Elon entend imposer au reste de la plan&egrave;te. En septembre 2012, soit seulement une saison apr&egrave;s la pr&eacute;sentation de la Model&nbsp;S, Elon Musk affiche ses ambitions: faire de Tesla l&rsquo;entreprise automobile la plus rentable du monde, en axant ses recherches dans trois directions: l&rsquo;optimisation du rendement, la r&eacute;duction des co&ucirc;ts de fabrication des batteries et la simplification du processus de production de ses v&eacute;hicules. Un pari industriel qui entend toucher le public de masse en octroyant une plus grande autonomie &agrave; ses v&eacute;hicules et en acc&eacute;l&eacute;rant le temps de recharge. Son objectif est d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la transition mondiale vers un sch&eacute;ma &eacute;nerg&eacute;tique durable, en rendant de plus en plus accessibles les v&eacute;hicules &eacute;lectriques et les solutions &eacute;nerg&eacute;tiques.
Dans cette perspective, Tesla ambitionne de r&eacute;duire sensiblement les prix de ses voitures, notamment en cr&eacute;ant de gigantesques usines &agrave; batteries de lithium-ion en Am&eacute;rique du Nord dans un premier temps, puis sur les autres continents. &Agrave;&nbsp;l&rsquo;inverse des autres constructeurs automobiles, comme Renault, qui veulent baisser le prix de leurs v&eacute;hicules en vendant un grand nombre de voitures, Elon Musk veut r&eacute;duire le prix de ses mod&egrave;les en produisant des batteries en masse. Un v&eacute;ritable choc d&rsquo;offres en quelque sorte. En somme, qui veut contr&ocirc;ler la voiture &eacute;lectrique doit d&rsquo;abord contr&ocirc;ler la cha&icirc;ne de production de la batterie. D&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;homme qui veut d&eacute;crocher Mars, les jours du p&eacute;trole sont d&eacute;sormais compt&eacute;s; tr&egrave;s prochainement, d&rsquo;ici 2030, le nombre de voitures &eacute;lectriques sur les routes l&rsquo;emportera sur celui des voitures thermiques, Elon Musk en est intimement convaincu. Il parle m&ecirc;me de 20&nbsp;millions de v&eacute;hicules produits par an. Au d&eacute;but des ann&eacute;es 2010, les voitures &eacute;lectriques sont relativement ch&egrave;res par rapport aux voitures &agrave; essence, principalement en raison du co&ucirc;t &eacute;lev&eacute; des batteries. Dans leurs laboratoires, les ing&eacute;nieurs de Tesla s&rsquo;ing&eacute;nient alors &agrave; fabriquer des batteries 100% &eacute;cologiques, dot&eacute;es d&rsquo;un cycle de vie tr&egrave;s long et pourvues d&rsquo;une autonomie correcte. Ils s&rsquo;efforcent en particulier de r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;chauffement des batteries pour &eacute;viter tout court-circuit en modifiant quelque peu leur architecture.
Bient&ocirc;t, affirme Elon, ses voitures pourront relier Los&nbsp;Angeles &agrave; New York sans perdre la moindre goutte d&rsquo;essence. Elles pourront m&ecirc;me relier les deux villes sans recharger leurs batteries. &Agrave;&nbsp;son actif, la construction de six premi&egrave;res stations de bornes de recharge ultrarapides appel&eacute;es les superchargeurs, notamment en Arizona, au Nevada et en Californie d&egrave;s la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2012.
Deux ans plus tard, en juin 2014, Tesla Motors d&eacute;bute l&rsquo;&eacute;dification de la premi&egrave;re grande usine de&nbsp;batteries pr&egrave;s de Sparks, dans le Nevada . Un immense b&acirc;timent qui sera aliment&eacute; par l&rsquo;&eacute;nergie solaire. &laquo;C&rsquo;est la machine qui construit la machine&raquo;, confie Elon Musk dans les colonnes du magazine Wired. Colossal, cyclop&eacute;en, muskien, le nouveau site est cens&eacute; couvrir la consommation de plus de 500000&nbsp;v&eacute;hicules &eacute;lectriques par an. Tous les &eacute;l&eacute;ments des v&eacute;hicules, des batteries aux moteurs, du minerai de base jusqu&rsquo;&agrave; la voiture achev&eacute;e, seront construits sur place. M&ecirc;me Panasonic Corporation, le partenaire japonais de Tesla Motors, fabriquera ses pr&eacute;cieuses piles sous le toit de l&rsquo;immense usine. Ainsi na&icirc;t la Gigafactory&nbsp;1 de Reno, l&rsquo;un des &eacute;difices industriels les plus vastes de la plan&egrave;te.
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Bienvenue dans l&rsquo;&egrave;re des gigafactories 
Automne 2014. Un grand chantier doubl&eacute; d&rsquo;un grand d&eacute;fi industriel et commercial. B&acirc;tie en plein c&oelig;ur du d&eacute;sert du Nevada (pour b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; fond de l&rsquo;&eacute;nergie solaire), non loin de la fameuse &laquo;zone&nbsp;51 &raquo;, la Gigafactory de Reno est l&rsquo;usine de tous les records. Sa superficie ne devrait pas couvrir moins d&rsquo;un million de kilom&egrave;tres carr&eacute;s, soit cent trente terrains de football.
&Agrave;&nbsp;l&rsquo;int&eacute;rieur, l&rsquo;heure sera au respect de l&rsquo;environnement. Fini les cha&icirc;nes de montage crasseuses, les murs seront d&rsquo;un blanc immacul&eacute; et le sol brillera comme celui d&rsquo;un laboratoire flambant neuf. &Agrave;&nbsp;elle seule, la m&eacute;gastructure produira trois fois plus de batteries que l&rsquo;ensemble de la plan&egrave;te. Vue du ciel, l&rsquo;immense usine recouverte de panneaux solaires ressemblera &agrave; un diamant, si ce n&rsquo;est &agrave; un gigantesque microprocesseur. Tandis que les ing&eacute;nieurs occuperont les bureaux, l&rsquo;ensemble de l&rsquo;usine sera automatis&eacute; et une arm&eacute;e de robots fera le gros du travail. Dans cette perspective, les lignes d&rsquo;assemblage s&rsquo;occuperont de la conception &agrave; la fois des cellules cylindriques, de la taille d&rsquo;une pile standard et du pack batteries avec connexion et syst&egrave;me de gestion. Seules les mati&egrave;res premi&egrave;res &ndash;&nbsp;lithium, cobalt et graphite &ndash;&nbsp;seront achemin&eacute;es quotidiennement par le train.
Tout cela dans une seule optique: diviser par deux les co&ucirc;ts de production. En construisant toutes les pi&egrave;ces, en les assemblant au m&ecirc;me endroit et en produisant en tr&egrave;s grandes quantit&eacute;s, Musk entend baisser de 30% le prix de ses batteries, baptis&eacute;es powerpacks.
En l&rsquo;espace de six ans, les travaux de l&rsquo;usine g&eacute;ante vont engouffrer pr&egrave;s de 6&nbsp;milliards de dollars, tandis que plus de 7000&nbsp;salari&eacute;s grouilleront sous un immense toit en forme de joyau. Pour financer son projet titanesque, Tesla a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l&rsquo;aide de l&rsquo;&Eacute;tat du Nevada, &agrave; raison de plus d&rsquo;un milliard de dollars de subventions sous forme de vingt ans d&rsquo;exemption de taxes de vente.
Nullement d&eacute;sint&eacute;ress&eacute;, le gouverneur du Nevada, Brian Sandoval, esp&egrave;re tirer profit de cet investissement en misant sur l&rsquo;&eacute;norme impact &eacute;conomique qu&rsquo;engendrera la fameuse Gigafactory&nbsp;1 dans la r&eacute;gion&hellip;
Le 29 juillet 2016, alors que les travaux sont loin d&rsquo;&ecirc;tre achev&eacute;s (seuls 75 000&nbsp;m&egrave;tres carr&eacute;s ont alors &eacute;t&eacute; construits!), a lieu l&rsquo;inauguration de l&rsquo;usine gargantuesque. Entre-temps, Tesla a lanc&eacute; les travaux de la Gigafactory&nbsp;2. Implant&eacute;e &agrave; Buffalo, pr&egrave;s de New York, cette usine sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication des cellules photovolta&iuml;ques sera une m&eacute;gastructure encore plus titanesque que celle du Nevada. Toujours soucieuse de pr&eacute;server la propret&eacute; de notre plan&egrave;te, la nouvelle usine de Tesla &eacute;vitera de faire appel aux &eacute;nergies fossiles tout en prospectant le sous-sol m&ecirc;me du Nevada &agrave; la recherche de ses principaux minerais; elle sera aussi aliment&eacute;e par une myriade de panneaux solaires et s&rsquo;&eacute;quipera d&rsquo;un syst&egrave;me de recyclage de l&rsquo;eau&hellip;
&Agrave;&nbsp;d&eacute;faut d&rsquo;ouverture &agrave; proprement parler de l&rsquo;usine de Reno d&egrave;s ce mois de juillet 2016, Elon Musk organise une soir&eacute;e tr&egrave;s arros&eacute;e o&ugrave; sont convi&eacute;s une poign&eacute;e de clients privil&eacute;gi&eacute;s. &laquo;Nous voulons vraiment changer le monde&raquo;, d&eacute;clare Musk devant un public conquis. Sans cravate et v&ecirc;tu d&rsquo;une simple veste kaki, l&rsquo;homme de tous les d&eacute;fis annonce les futures &eacute;tapes de son plan pour la Gigafactory 1. &laquo;Les batteries sortiront de l&rsquo;usine plus rapidement que des balles d&rsquo;une mitrailleuse&raquo;, s&rsquo;enthousiasme-t-il. Six mois plus tard, en janvier 2017, d&eacute;marre la fabrication des batteries de lithium-ion. Enti&egrave;rement automatis&eacute;e, la m&eacute;thode de construction desdites batteries s&rsquo;inspire de celle des sodas et de la mise en bouteille; une conception sept fois plus rapide que ses homologues.
Robots ou pas, les salari&eacute;s de Tesla travaillent comme des for&ccedil;ats. Tant et si bien qu&rsquo;en d&eacute;cembre 2018, la production de la Gigafactory&nbsp;1 du Nevada atteint un rythme de 10000&nbsp;packs de batteries par semaine. Fortes de l&rsquo;appui de Panasonic Corporation, les &eacute;quipes de Musk ont eu pour g&eacute;niale id&eacute;e d&rsquo;automatiser la mise en place des cellules de batteries (&agrave; savoir des piles) au sein de blocs puis de modules gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;utilisation massive des robots. Ces derniers ont ainsi r&eacute;uni assez de modules pour alimenter la production des Model&nbsp;S et X1&hellip;
Leur nombre augmentant sensiblement, le co&ucirc;t des batteries est r&eacute;duit d&rsquo;autant. D&rsquo;apr&egrave;s Sam Jaffe, du cabinet Cairn Energy Research Advisors, le co&ucirc;t de production des cellules de batteries de Tesla dans l&rsquo;usine phare de Reno ne d&eacute;passe pas 116&nbsp;dollars par kilowattheure, soit un chiffre bien inf&eacute;rieur &agrave; celui de l&rsquo;industrie classique, s&rsquo;&eacute;levant &agrave; 146&nbsp;dollars en moyenne. Par voie de cons&eacute;quence, Tesla a la possibilit&eacute; d&rsquo;abaisser les prix de ses mod&egrave;les. Comme le clame haut et fort Elon Musk, ses voitures vont devenir abordables au tr&egrave;s grand public. &Agrave;&nbsp;commencer par la Model&nbsp;3, vendue dans un premier temps &agrave; 53 500&nbsp;euros, enti&egrave;rement con&ccedil;ue sous le toit de l&rsquo;usine du Nevada. D&egrave;s la pr&eacute;sentation des deux versions de la Model&nbsp;3 en mars 2016, Standard et Long Range, plus de 400 000&nbsp;exemplaires de la nouvelle voiture de Tesla sont pr&eacute;command&eacute;s par des clients en provenance du monde entier. Du jamais vu de m&eacute;moire de constructeur automobile.
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&copy;Editions de l&rsquo;Archipel, 2021
<h3>Extrait du livre de Luc Mary, &laquo; Elon Musk, l'homme qui invente notre futur &raquo;, publi&eacute; aux &eacute;ditions de l&rsquo;Archipel</h3>
<a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/elon-musk-lhomme-qui-invente-notre-futur/9782809840940" target="_blank" rel="noopener">Lien vers la boutique&nbsp;: cliquez ICI</a> et <a href="https://www.amazon.fr/Elon-lhomme-invente-notre-futur/dp/2809840946/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&amp;dchild=1&amp;keywords=elon+musk&amp;qid=1620863416&amp;s=books&amp;sr=1-2" target="_blank" rel="noopener">ICI</a>
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Bonnes feuilles

Automobile : au coeur de l’aventure Tesla et de la révolution d’Elon Musk voitures électriques innovation industrie Luc Mary

L&rsquo;explorateur de l&rsquo;avenir est insatiable. Non content de ses fus&eacute;es r&eacute;utilisables, de ses voitures &eacute;lectriques et de ses trains magn&eacute;tiques propuls&eacute;s sous tube, Elon Musk s&rsquo;attaque aussi au domaine des robots et de l&rsquo;intelligence artificielle. Fond&eacute;es respectivement en 2015 et 2016, les soci&eacute;t&eacute;s OpenAI et Neuralink sont les deux piliers de ce nouvel axe de recherche technologique. Quand OpenAI se pr&eacute;sente comme un concepteur de textes &agrave; partir d&rsquo;un ordinateur, Neuralink travaille sur les implants c&eacute;r&eacute;braux. Elon Musk entend ainsi p&eacute;n&eacute;trer les esprits, et pas seulement au sens figur&eacute;. Quoi qu&rsquo;il en soit, une fois n&rsquo;est pas coutume, Elon Musk avance ici &agrave; pas feutr&eacute;s vers le futur. Circonspect pour ne pas dire inquiet devant le d&eacute;veloppement de l&rsquo;intelligence artificielle, le cr&eacute;ateur de SpaceX craint qu&rsquo;&agrave; long terme la cr&eacute;ature n&rsquo;&eacute;chappe &agrave; son cr&eacute;ateur, voire le domine. En d&rsquo;autres termes, Elon Musk parle d&rsquo;une v&eacute;ritable menace pour l&rsquo;humanit&eacute;, &agrave; croire que le film Terminator cessera bient&ocirc;t d&rsquo;&ecirc;tre une fiction&hellip;
Neuralink, ou la naissance de l&rsquo;homme-machine? 
2016. Treize ans apr&egrave;s avoir lanc&eacute; SpaceX, la soci&eacute;t&eacute; de la reconqu&ecirc;te de l&rsquo;espace, Elon c&egrave;de &agrave; une autre lubie: celle de l&rsquo;intelligence artificielle. &OElig;uvrant au d&eacute;veloppement d&rsquo;une interface cerveau-machine, les savants de Neuralink introduiront bient&ocirc;t des puces &eacute;lectroniques de la taille d&rsquo;une pi&egrave;ce de monnaie dans le cerveau d&rsquo;un &ecirc;tre humain pour le connecter &agrave; un ordinateur. Mesurer en temps r&eacute;el l&rsquo;activit&eacute; de nos neurones? Tout un programme. L&rsquo;op&eacute;ration chirurgicale s&rsquo;effectuera &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un robot ultrasophistiqu&eacute;, une sorte de machine &agrave; coudre d&rsquo;une pr&eacute;cision extr&ecirc;me, sp&eacute;cialement con&ccedil;ue pour installer les diff&eacute;rents composants &eacute;lectroniques dans votre cr&acirc;ne. Reli&eacute;e aux &eacute;lectrodes, la puce de 23 mm sur 8 mm d&rsquo;&eacute;paisseur sera capable d&rsquo;interpr&eacute;ter les signaux neuronaux, puis de les transmettre par Bluetooth. La puce en question s&rsquo;appuiera sur le Pedot, un polym&egrave;re conducteur biocompatible, et elle abritera 1024 &eacute;lectrodes. &laquo;C&rsquo;est comme une Fitbit [montre connect&eacute;e] dans votre cr&acirc;ne, avec de petits fils&raquo;, s&rsquo;enthousiasme Elon. Les premiers essais ne seront pas une sin&eacute;cure, car il faudra au pr&eacute;alable qu&rsquo;un chirurgien perce des trous minuscules dans la bo&icirc;te cr&acirc;nienne sous anesth&eacute;sie g&eacute;n&eacute;rale. Mais &agrave; plus lointaine &eacute;ch&eacute;ance, un rayon laser pourrait accomplir le travail lors d&rsquo;une op&eacute;ration aussi l&eacute;g&egrave;re et indolore que celle de la correction de la myopie. Le tout restera malgr&eacute; tout risqu&eacute;, puisqu&rsquo;il faudra &eacute;viter les vaisseaux sanguins.
Et pourtant, l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;un implant de stimulation c&eacute;r&eacute;brale n&rsquo;est pas nouvelle! Elle date de plus de trente ans. &laquo;La stimulation c&eacute;r&eacute;brale profonde (SCP), qui consiste &agrave; stimuler le cerveau par des &eacute;lectrodes implant&eacute;es, a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute;e en 1987 par les professeurs Alim-Louis Benabid et Pierre Pollak du CHU de Grenoble, rappelle &agrave; propos le professeur de psychiatrie Mircea Polosan, chef de service psychiatrie au CHU de Grenoble et chercheur &agrave; l&rsquo;Inserm, sp&eacute;cialiste des implants de stimulation c&eacute;r&eacute;brale profonde. Les premiers essais ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s au d&eacute;part pour traiter trois pathologies: le &ldquo;tremblement essentiel&rdquo;, la dystonie et la maladie de Parkinson.&raquo;
La r&eacute;volution muskienne est ici plus d&rsquo;ordre technologique que conceptuelle. En d&rsquo;autres termes, l&agrave; o&ugrave; innove Elon, c&rsquo;est dans la miniaturisation de l&rsquo;implant. &laquo;Aujourd&rsquo;hui, les syst&egrave;mes actuels poss&egrave;dent moins d&rsquo;une centaine de contacts d&rsquo;&eacute;lectrodes, en mat&eacute;riau semi-conducteur que l&rsquo;on pose sur la zone c&eacute;r&eacute;brale &agrave; stimuler. Ce n&rsquo;est pas tr&egrave;s souple ni tr&egrave;s pr&eacute;cis.&raquo; L&rsquo;implant de Neuralink se compose de 1024&nbsp;&laquo; c&acirc;bles&raquo; en polym&egrave;res plus fins que des cheveux, flexibles, porteurs des micro&eacute;lectrodes souples qui enregistrent l&rsquo;activit&eacute; des neurones et les stimulent en retour de mani&egrave;re tr&egrave;s fine, tr&egrave;s pr&eacute;cise et focalis&eacute;e en fonction du signal enregistr&eacute; au pr&eacute;alable&hellip; &laquo;Ce serait comme passer d&rsquo;un appareil photo num&eacute;rique &agrave; 300000&nbsp;pixels il y a quinze ans &agrave; 10&nbsp;millions de pixels aujourd&rsquo;hui. Ce syst&egrave;me pourra contribuer au d&eacute;veloppement de la recherche en cours sur la stimulation adaptative, d&eacute;pendante du signal pathologique enregistr&eacute; au pr&eacute;alable &raquo;, explique encore le professeur Mircea Polosan.
Des hommes, des machines&hellip; et des cochons! 
En th&eacute;orie, la puce ronde sera greff&eacute;e dans notre t&ecirc;te, sans qu&rsquo;il y ait besoin de passer une nuit &agrave; l&rsquo;h&ocirc;pital, et sans laisser de trace, si ce n&rsquo;est une petite cicatrice sous les cheveux. Pour l&rsquo;instant, en attendant d&rsquo;effectuer leurs premi&egrave;res exp&eacute;riences sur des hommes, les neurochirurgiens de Neuralink ont trouv&eacute; un cobaye inattendu: la truie Gertrude. &laquo;Nous avons une truie en bonne sant&eacute;, heureuse, timide au premier abord, mais manifestement tr&egrave;s &eacute;nergique et aimant la vie, elle a l&rsquo;implant depuis deux mois&raquo;, explique Elon &agrave; ses interlocuteurs. Au cours de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2020, la truie Gertrude marche sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accroch&eacute;e devant elle, pendant que sa puce greff&eacute;e retransmet ses signaux neurologiques correspondant aux mouvements de ses pattes. Pour les tests humains, Elon Musk affirme avoir re&ccedil;u en juillet&nbsp;2020 le feu vert de la Food and Drug Administration, &agrave; savoir l&rsquo;agence de r&eacute;gulation sanitaire am&eacute;ricaine, afin de poursuivre ses exp&eacute;riences.
Pour justifier ses recherches, le fondateur de Neuralink pr&eacute;sente son implant c&eacute;r&eacute;bral comme le meilleur moyen de lutter contre les liaisons c&eacute;r&eacute;brales et les maladies mentales.
Quand l&rsquo;ordinateur se transforme en dieu thaumaturge 
L&rsquo;ambition d&rsquo;Elon Musk et de ses associ&eacute;s est multiple, voire prom&eacute;th&eacute;enne. D&rsquo;aucuns diraient que le surdou&eacute; sud-africain se prend d&eacute;sormais pour le Christ; par le biais de ses machines et de ses puces &eacute;lectroniques, l&rsquo;homme de SpaceX et de Tesla veut ainsi &agrave; la fois rendre la vue aux aveugles et la parole aux muets, faire marcher les parapl&eacute;giques ou lutter contre le vieillissement du cerveau en rajeunissant les cellules. &Agrave; long terme, le nouvel homme-machine n&rsquo;aurait plus &agrave; souffrir de liaisons c&eacute;r&eacute;brales, n&rsquo;&eacute;prouverait plus de pertes de m&eacute;moire et se souviendrait des moindres d&eacute;tails de son existence. Dans un avenir relativement proche, Elon Musk en est convaincu, ses puces &eacute;lectroniques greff&eacute;es dans le cerveau permettront &agrave; leurs propri&eacute;taires d&rsquo;&eacute;couter du rock sans passer par un quelconque appareil, voire d&rsquo;ingurgiter et d&rsquo;assimiler toute une brochure sur la m&eacute;canique quantique en l&rsquo;espace de quelques minutes. Les perspectives de l&rsquo;implant de Neuralink sont en effet incalculables et prodigieuses. En somme, Elon Musk entend transformer le cerveau humain en une machine indestructible, voire flirter avec le mythe de l&rsquo;immortalit&eacute;. &laquo;Je pense que dans le futur on pourra enregistrer et voir nos souvenirs. Si l&rsquo;on a un acc&egrave;s total au cerveau et que l&rsquo;on arrive &agrave; d&eacute;coder la m&eacute;moire, alors on pourra enregistrer, garder des sauvegardes, restaurer nos souvenirs et pourquoi pas synchroniser sa m&eacute;moire avec un corps robotis&eacute;&raquo;, explique-t-il devant les cam&eacute;ras de France 2. &Agrave; court terme, sans doute avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2022, voire le printemps 2023, le milliardaire &laquo;martien&raquo; esp&egrave;re avoir greff&eacute; son implant miraculeux chez une personne paralys&eacute;e pour cause de l&eacute;sion de sa moelle &eacute;pini&egrave;re. &laquo;Je suis certain qu&rsquo;on pourra bient&ocirc;t retrouver l&rsquo;usage complet de son corps&raquo;, pr&eacute;cise &laquo;l&rsquo;homme qui invente notre futur&raquo;. Et l&rsquo;entrepreneur ambitieux de rench&eacute;rir en annon&ccedil;ant la fin imminente des maladies neurod&eacute;g&eacute;n&eacute;ratives &nbsp;et la disparition prochaine de l&rsquo;autisme ou de la schizophr&eacute;nie. Des propos grandiloquents qui ont t&ocirc;t fait de faire r&eacute;agir la National Autistic Society britannique, laquelle souligne son scepticisme en pr&eacute;cisant que l&rsquo;autisme n&rsquo;est pas une maladie mais un probl&egrave;me d&rsquo;identit&eacute;. Aussi ne peut-on le soigner avec des implants de stimulation c&eacute;r&eacute;brale.
Il ne faut pas croire pour autant qu&rsquo;Elon Musk milite activement pour un d&eacute;veloppement rapide de l&rsquo;intelligence artificielle. Bien au contraire. Tout en travaillant activement sur le sujet, le milliardaire met l&rsquo;accent sur les dangers d&rsquo;un progr&egrave;s fulgurant de l&rsquo;IA. Le leadership de l&rsquo;homme sur Terre pourrait m&ecirc;me &ecirc;tre menac&eacute;. Preuve en est la mise au point du logiciel d&rsquo;une autre start-up cr&eacute;&eacute;e par Elon, GPT-3, une invention qui pourrait rendre obsol&egrave;te notre intelligence cr&eacute;atrice elle-m&ecirc;me en mettant au rancart tous nos po&egrave;tes et nos romanciers.
GPT-3, le logiciel de la peur 
Au mois de mai 2020, GPT-3, un g&eacute;n&eacute;rateur de textes fort de 175&nbsp;milliards de neurones artificiels, est pondu par la soci&eacute;t&eacute; OpenAI, encore une start-up sortie de l&rsquo;imagination fertile de notre explorateur de l&rsquo;avenir. Il a &eacute;t&eacute; programm&eacute; sur l&rsquo;un des dix plus puissants ordinateurs au monde, un computer appartenant &agrave; la soci&eacute;t&eacute; Microsoft. Pour apprendre &agrave; r&eacute;diger des textes, GTP-3 a ingurgit&eacute; plus de 500&nbsp;milliards de mots, l&rsquo;&eacute;quivalent de plus de deux mill&eacute;naires du quotidien Le&nbsp;Figaro. Des mots et des phrases puis&eacute;s g&eacute;n&eacute;ralement dans Wikip&eacute;dia et dans de colossales bases de donn&eacute;es collect&eacute;es sur le Net. Aux dires de ses cr&eacute;ateurs, le logiciel est tellement performant qu&rsquo;il pourrait se substituer &agrave; un &ecirc;tre humain lors d&rsquo;une conversation anonyme sur Internet. Il aurait m&ecirc;me le sens de l&rsquo;humour et de la po&eacute;sie! Diable, que nous reste-t-il? &Agrave;&nbsp;l&rsquo;origine, les chercheurs d&rsquo;OpenAI souhaitaient simplement former le programme &laquo; &agrave; la pr&eacute;diction du mot suivant dans une phrase&raquo;. Ils ont utilis&eacute; 40&nbsp;Go de donn&eacute;es issues de huit millions de pages sur le Net. Mais voil&agrave; que la cr&eacute;ature &eacute;chappe quelque peu &agrave; la main de son cr&eacute;ateur. En termes clairs, en l&rsquo;espace de quelques tests, le GPT-3 est devenu si performant qu&rsquo;il imite &agrave; s&rsquo;y m&eacute;prendre l&rsquo;&eacute;criture humaine, au point qu&rsquo;il pourrait recomposer Les&nbsp;Mis&eacute;rables sous un tout autre sc&eacute;nario. &laquo;Avant, on pouvait distinguer des textes &eacute;crits par une machine de ceux &eacute;crits par des humains. C&rsquo;est de plus en plus dur. Ces syst&egrave;mes produisent du bois liss&eacute;, sans &eacute;charde &raquo;, commente Fran&ccedil;ois-R&eacute;gis Chaumartin, pr&eacute;sident du Proxem, une entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;analyse s&eacute;mantique des textes. &laquo;Techniquement, c&rsquo;est compliqu&eacute;. Conceptuellement, c&rsquo;est simple. Je suis plus impressionn&eacute; par la technologie que par la science derri&egrave;re GTP-3&raquo;, constate de son c&ocirc;t&eacute; Fran&ccedil;ois Yvon, chercheur &agrave; Orsay, au laboratoire d&rsquo;informatique pour la m&eacute;canique et les sciences de l&rsquo;ing&eacute;nieur.
Le premier, le quotidien britannique The Guardian a pu tester les capacit&eacute;s exceptionnelles du logiciel. &Agrave;&nbsp; partir de la premi&egrave;re ligne de 1984 de George Orwell, le logiciel est parvenu &agrave; produire un paragraphe de science-fiction dystopique parfaitement coh&eacute;rent. Le programme a aussi &eacute;t&eacute; utilis&eacute; par The Guardian pour &eacute;crire un faux article d&rsquo;actualit&eacute; que le quotidien a publi&eacute; dans ses pages int&eacute;rieures. Le r&eacute;sultat est bluffant : aucune faute d&rsquo;orthographe, une grammaire et une syntaxe exceptionnelles et un style &agrave; faire rougir les meilleurs &eacute;crivains. Pour couronner le tout, une kyrielle de citations bien plac&eacute;es dans le texte. On aurait vraiment cru que l&rsquo;article avait &eacute;t&eacute; r&eacute;dig&eacute; par un journaliste en chair et en os. Le plus inqui&eacute;tant, pour ne pas dire le plus effrayant dans cette histoire, c&rsquo;est la vitesse avec laquelle le logiciel d&rsquo;OpenAI a pondu le texte: pas plus de quinze secondes!
En d&eacute;couvrant les r&eacute;sultats du test, loin de s&rsquo;enthousiasmer comme &agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e, Elon Musk a au contraire d&eacute;cid&eacute; de suspendre les travaux de sa soci&eacute;t&eacute;. L&rsquo;heure est en effet grave: et si l&rsquo;intelligence artificielle balayait l&rsquo;intelligence humaine de la surface du globe?
Terminator, de la fiction &agrave; la r&eacute;alit&eacute; 
D&eacute;j&agrave;, au cours de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2017, Elon Musk s&rsquo;&eacute;tait inqui&eacute;t&eacute; des risques d&rsquo;un d&eacute;veloppement acc&eacute;l&eacute;r&eacute; de l&rsquo;IA. Il avait m&ecirc;me r&eacute;clam&eacute; au Congr&egrave;s am&eacute;ricain des mesures de s&eacute;curit&eacute; pour r&eacute;guler l&rsquo;usage de l&rsquo;intelligence artificielle. Trois ans plus tard, en juillet 2020, le double cr&eacute;ateur de Neuralink et d&rsquo;OpenAI met de nouveau l&rsquo;humanit&eacute; en garde: &laquo;Je n&rsquo;arr&ecirc;te pas de tirer le signal d&rsquo;alarme, s&rsquo;inqui&egrave;te l&rsquo;entrepreneur, plus optimiste en temps normal, mais jusqu&rsquo;&agrave; ce que les gens voient vraiment des robots tuer des personnes, ils ne sauront pas comment r&eacute;agir, tellement &ccedil;a leur para&icirc;t irr&eacute;el. On devrait tous s&rsquo;inqui&eacute;ter de ces progr&egrave;s.&raquo;
Pour celui qui voit le futur de l&rsquo;humanit&eacute; s&rsquo;&eacute;crire sur d&rsquo;autres plan&egrave;tes, l&rsquo;homme risque non pas de dispara&icirc;tre, mais d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;pass&eacute; par les machines. Pour Musk, tout va se jouer avant 2030, si ce n&rsquo;est avant 2025, ce qui laisse vraiment un temps relativement court aux cr&eacute;ateurs des futurs logiciels. Et Musk n&rsquo;est pas le seul scientifique &agrave; jouer les Cassandre quant aux perspectives inqui&eacute;tantes de la robotique et de l&rsquo;ordinateur quantique. R&eacute;cemment, en juillet 2020, des chercheurs de Stanford se sont montr&eacute;s tout aussi alarmistes. D&rsquo;apr&egrave;s ces derniers, d&egrave;s 2024, les robots nous dameront le pion dans le domaine de la traduction de textes, puis, en 2026, dans celui de la dissertation. D&rsquo;ici 2050, nous n&rsquo;aurons m&ecirc;me plus besoin de camionneurs, de pilotes, de chirurgiens, ni m&ecirc;me de romanciers. Et dans les cinquante ann&eacute;es suivantes, c&rsquo;est l&rsquo;existence m&ecirc;me de l&rsquo;homme qui sera menac&eacute;e, car les machines pourraient &ecirc;tre tent&eacute;es de l&rsquo;&eacute;liminer. &Agrave;&nbsp;croire que Terminator vient vraiment du futur!
&copy;Editions de l&rsquo;Archipel, 2021
<h3><a href="https://www.atlantico.fr/article/decryptage/automobile---au-coeur-de-l-aventure-tesla-et-de-la-revolution-d-elon-musk-voitures-electriques-innovation-industrie-luc-mary" target="_blank" rel="noopener">A lire aussi : Automobile : au coeur de l&rsquo;aventure Tesla et de la r&eacute;volution d&rsquo;Elon Musk&nbsp;</a></h3>
<h3>Extrait du livre de Luc Mary, &laquo; Elon Musk, l'homme qui invente notre futur &raquo;, publi&eacute; aux &eacute;ditions de l&rsquo;Archipel</h3>
<a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/elon-musk-lhomme-qui-invente-notre-futur/9782809840940" target="_blank" rel="noopener">Lien vers la boutique&nbsp;: cliquez ICI</a> et <a href="https://www.amazon.fr/Elon-lhomme-invente-notre-futur/dp/2809840946/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&amp;dchild=1&amp;keywords=elon+musk&amp;qid=1620863416&amp;s=books&amp;sr=1-2" target="_blank" rel="noopener">ICI</a>
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La folle quête d’Elon Musk pour l’intelligence artificielle et le transhumanisme Tesla SpaceX Neuralink Luc Mary

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A peine Thomas Pesquet avait-il envoy&eacute; ses premi&egrave;res cartes postales de la station spatiale, o&ugrave; il a &eacute;t&eacute; envoye gr&acirc;ce &agrave; SpaceX que Elon Musk, le patron de Space X et Tesla, annon&ccedil;ait sa d&eacute;cision d&rsquo;abandonner le bitcoin &nbsp;
Aucun rapport direz-vous, pas si sur. Parce que pour beaucoup, cette d&eacute;cision ressemblait &agrave; un nouveau coup de pub, certes, mais pour d&rsquo;autres, il marquait sa volont&eacute; de changer de braquet dans le d&eacute;veloppement de sa strat&eacute;gie. Passer de la gesticulation financi&egrave;re &agrave; la mise en &oelig;uvre de v&eacute;ritables innovations avec un objectif&nbsp;: z un empire industriel totalement orient&eacute; sur l&rsquo;avenir de la plan&egrave;te. Et l&rsquo;avenir de la plan&egrave;te, c&rsquo;est la conqu&ecirc;te de l&rsquo;espace par l&rsquo;homme, le pari fou de Space X certes, mais aussi la protection de l&rsquo;environnement terrestre&nbsp; d&rsquo;o&ugrave; Tesla, la voiture du futur.&nbsp; Conqu&eacute;rir l&rsquo;espace mais prot&eacute;ger la Terre.&nbsp;
Elon Musk n&rsquo;a finalement jamais rien fait par hasard. C&rsquo;est &eacute;videmment le roi du coup de comm.... Il y a quelques semaines, il faisait de Tesla une des premi&egrave;res grandes entreprises &agrave; accepter le bitcoin comme&nbsp; m&eacute;thode de paiement, et investissait une grosse partie de la tr&eacute;sorerie du constructeur, 1,5 milliard de dollars, en bitcoin.
Le cours du bitcoin s&rsquo;affichait &agrave; ce moment-l&agrave; autour de 40 000 dollars. Cette annonce, apportant plus de cr&eacute;dibilit&eacute; sur le potentiel d&rsquo;utilisation des bitcoins, a permis &agrave; la crypto monnaie de continuer sa hausse pour aller chercher les 64 000 dollars, &agrave; son plus haut.&nbsp;
Mais voil&agrave; que trois mois apr&egrave;s cette annonce spectaculaire et prometteuse, le patron de Tesla fait volte-face, renon&ccedil;ant au bitcoin, au motif que les crypto monnaies, &laquo;&nbsp;m&ecirc;me promises &agrave; un bel avenir, pr&eacute;sentent un cout environnemental trop important&nbsp;&raquo;. On ne peut pas d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; se vanter de vendre des voitures vertes et les payer en monnaie qui d&eacute;t&eacute;riore l&rsquo;environnement dans son fonctionnement.&nbsp;
Le bitcoin n&rsquo;est pas &eacute;colo, &ccedil;a se sait depuis le d&eacute;but. Des associations environnementales alertent d&eacute;j&agrave; l&rsquo;opinion depuis des mois, si ce n&rsquo;est des ann&eacute;es, sur le fait que ces serveurs sont tr&egrave;s &eacute;nergivores. Ils fonctionnent 7 jours sur 7 pour calculer des codes informatiques, qui deviennent de plus en plus compliqu&eacute;s au fur et &agrave; mesure des bitcoins d&eacute;couverts. Le minage devient de plus en plus lourd.&nbsp;
Le business de d&eacute;tenir des bitcoins &eacute;tant devenu tr&egrave;s juteux depuis que le cours du bitcoin a &eacute;t&eacute; multipli&eacute; par 5 en moins d&rsquo;un an, des moyens encore plus nombreux qu&rsquo;avant sont mis en place par &laquo;&nbsp;les mineurs&nbsp;&raquo; pour d&eacute;chiffrer les bitcoins&hellip; Entrainant encore plus de consommation d&rsquo;&eacute;nergie.&nbsp;
Ces machines surpuissantes, pr&eacute;sentes partout dans le monde, mais surtout en Chine, utilisent bien souvent des &eacute;nergies fossiles et du charbon&nbsp;; ce qui fait du bitcoin un des plus gros pollueurs du monde.
Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, le d&eacute;veloppement des crypto monnaies semble donc aller &agrave; l&rsquo;encontre totale des ambitions de r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;missions de carbone des &Eacute;tats et entreprises.
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Elon Musk, cr&eacute;ateur d&rsquo;entreprises depuis son plus jeune &acirc;ge, lecteur assidu, sup&eacute;rieurement intelligent et surtout tr&egrave;s provocateur, ne peut pas avoir d&eacute;couvert, la semaine derni&egrave;re, le c&ocirc;t&eacute; obscur des crypto monnaies, et en particulier du bitcoin.
En revanche, il est conscient qu&rsquo;avec sa notori&eacute;t&eacute;, un simple tweet suffit pour que le cours du bitcoin, d&rsquo;une autre crypto monnaie ou d&rsquo;une entreprise ne r&eacute;agisse.&nbsp;
C&rsquo;est exactement ce qu&rsquo;il s&rsquo;est pass&eacute; la semaine derni&egrave;re encore. Avec l&rsquo;annonce du renoncement de Tesla, le bitcoin a perdu 10% dans la foul&eacute;e.
En revanche, Elon Musk n&rsquo;a pas totalement abandonn&eacute; les crypto monnaies. Il&nbsp; s&rsquo;est int&eacute;ress&eacute; au &laquo;&nbsp;Doge coin&nbsp;&raquo; pour dire qu&rsquo;il travaillait &agrave; rendre son syst&egrave;me plus efficient. En fin de semaine, cette crypto monnaie prenait encore plus de 40%. On ne sait pas si Elon Musk en d&eacute;tient personnellement&hellip;
A quoi joue donc Elon Musk&nbsp;? A manipuler les cours d&rsquo;actifs financiers sur lesquels il est investi, &agrave; amuser les foules ou servir la cause environnementale&nbsp;?
 Elon Musk a &eacute;videmment d&rsquo;autre projet que de passer son temps &agrave; sp&eacute;culer sur les monnaies. Tout ce qu&rsquo;il entreprend lui r&eacute;ussit. &nbsp;
Sur le front financier, il est sur le podium, juste derri&egrave;re la premi&egrave;re place avec Jeff Bezos, fondateur d&rsquo;Amazon. Sa fortune est tr&egrave;s fluctuante car elle est en majorit&eacute; compos&eacute;e d&rsquo;actions Tesla.
Sur l&rsquo;automobile, Tesla s&rsquo;impose comme la r&eacute;f&eacute;rence de l&rsquo;&eacute;lectrique.&nbsp; La voiture du futur mais d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; accessible. Le prix des mod&egrave;les est en baisse et les livraisons en forte hausse, mais surtout, Tesla est devenu le premier constructeur automobile mondial en termes de capitalisation boursi&egrave;re.&nbsp;
Dans la conqu&ecirc;te spatiale, o&ugrave; personne ne l&rsquo;attendait, il a r&eacute;ussi, avec SpaceX, &agrave; privatiser la conqu&ecirc;te spatiale en &eacute;tant le partenaire privil&eacute;gi&eacute; de la NASA, qui &eacute;tait &agrave; bout de souffle. Apr&egrave;s le lancement de SpaceX, c&rsquo;est lui qui assurera le prochain vol habit&eacute; sur la Lune. Sur l&rsquo;industrie spatiale, Elon Musk a d&eacute;j&agrave;&nbsp; fait plier la soci&eacute;t&eacute; Ariane espace qui a perdu sa place de champion du monde des lanceurs et qui a d&eacute;j&agrave; vu ses commandes diminuer de moiti&eacute;&nbsp;
Ariane espace ne pourra pas rattraper Space X. Plus grave,&nbsp; Elon Musk a du m&ecirc;me coup tuer tous les projets europ&eacute;ens et sauf miracle, emp&ecirc;che d&eacute;sormais l&rsquo;Europe de mettre en place une nouvelle politique europ&eacute;enne, qui de toute fa&ccedil;on serait trop ch&egrave;re.&nbsp;
Alors sur les crypto monnaies, il y reviendra. Il a seulement promis de travailler sur des formes plus conformes &agrave; la lutte pour le climat. Il y a beaucoup de raisons d&rsquo;esp&eacute;rer que le syst&egrave;me de monnaie num&eacute;rique, tr&egrave;s prometteur, puisse se faire dans les clous de la protection de la plan&egrave;te.&nbsp;
Musk a tous les moyens, humains, financiers, et l&rsquo;aura internationale pour le faire. Ce sera toujours plus utile que de jouer au Donald Trump de la tech sur Twitter.
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Atlantico Business

Elon Musk arrête de jouer avec le bitcoin pour investir massivement dans les industries d’un avenir moins polluant avec Space X et Tesla Jean-Marc Sylvestre Aude Kersulec

Chacune de ses paroles sont scrut&eacute;es avec attention par toute la communaut&eacute; des cryptomonnaie et on pensait le milliardaire fervent d&eacute;fenseur de la cause mais tout cela est du pass&eacute;. Mercredi 12 mai il a annonc&eacute; que Tesla n'&eacute;ccepterait plus de paiement en bitcoin en raison de son impact environnemental. Dans un tweet, il a confi&eacute; toute son inqui&eacute;tude &agrave; ce propos "Nous sommes inquiets du recours de plus en plus important aux combustibles riches en carbone pour miner des bitcoins,&nbsp;surtout le charbon, qui a les pires &eacute;missions&nbsp;de tous les combustibles".
Une telle annonce n'est pas pass&eacute;e inaper&ccedil;ue car en r&eacute;action le cours de la cryptomonnaie a chut&eacute; de pr&egrave;s de 12 %.
Mais ce d&eacute;part de l'entreprise n'est pas d&eacute;finitif, Tesla a investi pr&egrave;s de 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin et Elon Musk compte les r&eacute;utiliser une fois que les mines &agrave; bitcoin "seront&nbsp;aliment&eacute;es par des &eacute;nergies plus durables".
Une &eacute;tude de la revue&nbsp;Nature a d&eacute;voil&eacute; que les mines de bitcoins chinoises &eacute;taient majoritairement aliment&eacute;es par des centrales &agrave; charbon. Les puissants ordinateurs utilis&eacute;s produiront d'ailleurs 130,50 millions de tonnes m&eacute;triques d'&eacute;missions de carbone d'ici 2024 soit les &eacute;missions de l'Italie...
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En décidant de ne plus accepter les paiements en Bitcoin, Tesla fait chuter le cours de la monnaie

Action écolo

<h3>Mars pourrait avoir &eacute;t&eacute; r&eacute;cemment habitable</h3>
Des champignons vivants &agrave; la surface de Mars. Plus s&eacute;rieusement, les sons faits par Ingenuity volant dans le ciel de la Plan&egrave;te rouge. Et aujourd'hui, la d&eacute;couverte d'une activit&eacute; volcanique r&eacute;cente du c&ocirc;t&eacute; d'Elysium Planitia comme le signe que la plan&egrave;te a &eacute;t&eacute; habitable il y a peu de temps. Mars, d&eacute;cid&eacute;ment, n'en finit plus de faire la Une.
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<h3>Enqu&ecirc;te sur le c&ocirc;t&eacute; obscur de l&rsquo;exploration spatiale</h3>
Entre les d&eacute;collages rat&eacute;s, la gestion de la mort &agrave; bord de la Station spatiale internationale et l'inadaptabilit&eacute; du corps humain dans l'espace, l'exploration spatiale est aussi un spectacle funeste, &eacute;thiquement discutable. Enqu&ecirc;te sur les anciens et&nbsp;futurs morts de l'espace.
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<h3>Une nouvelle fen&ecirc;tre sur l&rsquo;Univers ouverte par les puissants jets des trous noirs ?</h3>
Les amas de galaxies sont le si&egrave;ge de champs magn&eacute;tiques dont la nature reste myst&eacute;rieuse. En observant des jets de plasma &eacute;mis par un trou noir supermassif, des chercheurs pensent aujourd'hui avoir trouv&eacute; une nouvelle mani&egrave;re d'&eacute;tudier ces environnements difficiles d'acc&egrave;s. Ils ouvrent comme une nouvelle fen&ecirc;tre sur l'Univers.
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<h3>SpaceX : comment va se d&eacute;rouler le premier vol orbital de Starship et du Super Heavy ?</h3>
SpaceX, qui n'en a pas termin&eacute; avec ses r&eacute;servoirs volants de la s&eacute;rie SN et n'a pas encore test&eacute; en vol le Super Heavy, pr&eacute;pare d&eacute;j&agrave; le premier vol orbital du Starship dans sa configuration compl&egrave;te. Ce vol de point &agrave; point est pr&eacute;vu d'ici la fin de l'ann&eacute;e et consistera &agrave; relier la base de Boca Chica dans le Texas &agrave; l'archipel d'Hawa&iuml; en volant dans l'espace. Nos explications.
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<h3>Surprise ! Les &eacute;toiles massives ne forment pas un disque &agrave; la mani&egrave;re du Soleil</h3>
Il existe un d&eacute;bat concernant la formation ou non de disques protoplan&eacute;taires autour des &eacute;toiles massives. De r&eacute;cents progr&egrave;s avec les radiot&eacute;lescopes d'Alma viennent d'apporter des d&eacute;buts de r&eacute;ponse&nbsp;&agrave; cette question. Ils sont partiellement surprenants.
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