Des pilotes ukrainiens formés sur Alpha Jet dans une base secrète du Sud-ouest de la France<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International

Guerre en Ukraine

Des pilotes ukrainiens formés sur Alpha Jet dans une base secrète du Sud-ouest de la France

Dans une base gardée secrète située dans le Sud-ouest de la France, des instructeurs français forment une dizaine de pilotes ukrainiens avant la livraison des avions de combat américains F-16.

Ils ont d’abord été formés aux techniques de base du pilotage d’avion de chasse en Angleterre. Puis, ils ont perfectionné leur entrainement dans une base gardée secrète dans le Sud-ouest de l’Hexagone. Avant de pouvoir voler dans le ciel ukrainien avec des F-16 américains, ces jeunes recrues s’entraînent sur les modèles d’aéronefs utilisés par la patrouille de France, les Alpha Jet. 

Au programme pour ces militaires ukrainiens : 80 heures de vol et 50 heures de simulateur pour apprendre les techniques de vol, l’identification des cibles et le maniement des armes. La France s’est engagée à former sur deux ans 26 Ukrainiens sur F-16 alors qu’elle est habituée à instruire environ 30 pilotes français chaque année.

Ce jour, l’objectif était de voler à basse altitude, à 700 km/h. Des manoeuvres indispensables pour rester furtif et ne pas se faire détecter par l’ennemi. « Plus on vole bas et plus on est détecté tard. Voler à cette altitude permet d’appréhender la vitesse » explique un lieutenant-colonel français.

Le chef d’État ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé avoir besoin de 120 à 130 F-16 pour mettre fin à la domination de Moscou dans les airs. 

À l’occasion de son entretien accordé jeudi aux JT de 20H de TF1 et de France 2 le 6 juin, Emmanuel Macron a annoncé « une nouvelle coopération » avec Kiev et la cession d’avions de chasse Mirage 2 000-5 « dans l’année ». « Les Mirage 2 000-5 permettront à l’Ukraine de protéger son sol et son espace aérien », a indiqué le chef de l’État, sans indiquer le nombre d’avions qui seront envoyés à Kiev.

Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !