Von der Leyen fait grincer les hebdos, Macron les affole, Brigitte le voit démissionner ; Le Nouvel Obs hésite face au Front Populaire ; Bardella avait tout préparé ; Dati et Darmanin jubilent …Fukuyama invite à se battre pour la démocratie…<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdos.
Revue de presse des hebdos.
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Revue de presse des hebdos

Des secrets, vos hebdos en promettent à la pelle à leurs lecteurs cette semaine, à commencer par « l’histoire secrète d’une décision historique », celle de la dissolution, à lire dans Le Point ; l’Express tente de percer « les secrets de l’ambition » de Jordan Bardella, et à la veille de sa reconduction à la tête de la commission européenne, ainsi que ceux d’Ursula von der Leyen , qualifiée de « caméléon » , tandis que Valeurs Actuelles scrute « les secrets d’un duo » (Le Pen-Bardella ), et Marianne met en garde contre « les Huit Pièges tendus aux Français », et parle de « Docteur Folamour à l’Elysée ». Il faut reconnaitre que le secret avait été bien gardé puisque seule une petite dizaine de personnes travaillait sur l’hypothèse de la dissolution aux côtés d’Emmanuel Macron, racontent la plupart de vos magazines.

Anita Hausser

Anita Hausser

Anita Hausser, journaliste, est éditorialiste à Atlantico, et offre à ses lecteurs un décryptage des coulisses de la politique française et internationale. Elle a notamment publié Sarkozy, itinéraire d'une ambition (Editions l'Archipel, 2003). Elle a également réalisé les documentaires Femme députée, un homme comme les autres ? (2014) et Bruno Le Maire, l'Affranchi (2015). 

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Une autre idée en tête ?

Dans Le Point, Nicolas Baverez juge très sévèrement le geste présidentiel et donne le ton  : « ….ce coup de dés qui ne peut abolir la débâcle des élections européennes paraît suicidaire. Il ne répond en rien à l’exigence de l’intérêt national mais se résume à une nouvelle manifestation de l’arrogance et de la légèreté du président de la République ».

Le mag raconte le subterfuge : « À en croire les stratèges de l’Élysée, le scénario de la dissolution est depuis longtemps mûri par le président. L’idée a cheminé avant de s’imposer comme une « évidence ». Avec une extrême droite à près de 40 %, comment eût-il pu en être autrement ? Emmanuel Macron a préféré la dissolution surprise, quoiqu’aventurière, à une dissolution subie, une fois que l’opposition aurait renversé son gouvernement par une motion de censure, comme elle s’y préparait en vue de l’examen du budget… Consigne avait donc été donnée à tous les lieutenants de se répandre sur le thème : il ne se passera rien après les européennes.… Emmanuel Macron a déclenché l’arme nucléaire en toute connaissance de cause : au soir du second tour, le 7 juillet, il sera peut-être contraint de nommer un représentant du Rassemblement national à Matignon. Un scénario stupéfiant et une situation à front renversé, quand l’on pense que le président, à son élection en 2017, s’était engagé à ce que plus un Français n’ait une raison de mettre un bulletin RN dans l’urne. La cohabitation avec un lepéniste, désormais sur la table, est présentée comme l’antidote à une arrivée au pouvoir de Marine Le Pen en 2027. « Donner les clés du camion à quelqu’un qui n’a pas le permis poids lourd, ça permet de tuer la blonde pour la présidentielle », veut croire un habitué de l’Élysée. Voilà Emmanuel Macron accusé de jouer les pompiers pyromanes. « Et si Jordan Bardella réussit ? interroge, paniqué, un influent macroniste. On en aura fait un présidentiable ! » En cas de dommages majeurs, rassure-t-on, il sera toujours temps de dissoudre encore. Au bout d’un an. 

À moins que le chef de l’État n’ait une autre idée en tête ? Brigitte Macron – et elle n’est pas la seule – est convaincue que son mari préférerait quitter la scène qu’avoir à subir l’humiliation d’un partage du pouvoir avec le RN. Elle s’en est déjà ouverte auprès de visiteurs. La perspective d’une démission du président, impensable jusqu’alors, ne paraît plus totalement farfelue. Dans une telle configuration, c’est le président du Sénat, en tant que deuxième personnage de l’État, qui assurerait l’intérim. Gérard Larcher se retrouverait donc président …Dans cette dissolution précipitée et spectaculaire, il faut aussi voir l’intention du chef de l’État de reprendre son entreprise de recomposition du paysage politique. Des élections surprises et une campagne éclair poussent à des accords locaux entre des candidats du champ républicain face aux extrêmes, pense-t-il. « Il n’y aura pas plus de 200 députés RN. Cela forcera les uns et les autres à s’entendre au nez et à la barbe des appareils politiques », pavoise un fin connaisseur » ( toujours anonyme), cité par le mag.

Bardella, un plan Matignon

La dissolution a pris presque tout le monde de court …Pas le Rassemblement national ! « On est prêt », ont répondu dès dimanche soir, les dirigeants du RN National, dont le jeune président (candidat désigné à Matignon), mérite apparemment ses galons. Car, à l’annonce de la dissolution, Jordan Bardella a réuni le Bureau Politique  et  dégainé le « plan Matignon » qu’il concoctait depuis 2022, et découvert à l’occasion de la dissolution…. Il ne s’agit pas d’un programme, mais de la liste des 577 candidats RN dont il préparait l’investiture pour 2027, voire plus tôt « aucazou », et nous y voilà. La personnalité du président du RN intrigue, ses liens avec Marine Le Pen également. L’ Express le décrit ainsi : «  « Jamais un mot de travers, jamais un pas de côté. Le doigt sur la pliure du pantalon ( à pince désormais). S’il n'avait pas fait de politique d'ailleurs Jordan Bardella aurait aimé entrer dans les forces de l'ordre.  A défaut, c'est au parti qu'il prend du galon et passe en quelques années de responsable de la fédération locale de Saint-Denis président du RN . Derrière les selfies et les citations d’OSS 117, Jordan Bardella ne s'est jamais départi de l'idéologie frontiste, multipliant les clins d'œil identitaires comme lorsqu'il déclare que « l'islam n'a pas poussé dans les prairies normandes » ou qu'il entend « contrer le déclin civilisationnel auquel la France ferait face ». La vitrine est brillante les équipes sont neuves, le produit mieux emballé mais c'est toujours le discours historique du Rassemblement national que porte Jordan Bardella et la nouvelle génération frontiste ».

Photo de Marine le Pen serrant Jordan Bardella dans ses bras en couverture, Valeurs actuelles annonce « Les secrets d'un duo », qu’il voit vainqueur des législatives. Le mag note que de « cette relation unique entre un mentor et son aspirant prodige, ce ticket, comme il fait désormais bon de le nommer, entre une candidate à la fonction suprême et son Premier Ministre désigné, on ne sait finalement pas grand-chose des dessous intimes, des motivations personnelles, des dynamiques politiques qui animent leur duo…Un mystère qui demeure entier » , s’enflamme VA . D’après un cadre du mouvement « eux seuls en ont la clef…c'est un lien indescriptible qui échappe à toutes les interprétations traditionnelles en politique «  …Pour en savoir plus ? le mag est allé sonder  la présidente du groupe RN à l’Assemblée qui se félicite d’avoir promu ce jeune homme en 2016 alors qu’ »ils m’ont tous pris pour une dingue. J’étais persuadée qu’il en était capable mais c’était évidemment un pari ». A posteriori je me rappelle m’être dit : t’as quand même pris un risque fou ». Pourtant, note VA « Jordan Bardella n’a pas échappé aux critiques internes, à ces voix off distillées dans la presse ...(mais) Quand les rares piques remontent aux oreilles de Marine Le Pen, les murs tremblent et s’en souviennent »… 

Le Front Populaire : resteront-ils à rester soudés ?

Le Nouvel ’Obs s’inquiète … « Ça (le soir du 9 juin), devait être la soirée de Glucksmann et en quinze secondes il se prend un camion dans la  figure ». On retrouve cette citation d’un cacique ( anonyme) dans plusieurs de vos hebdos qui racontent comment celui qui a réalisé le meilleur score à gauche ( 13, 83% des voix),  n’a pas eu le temps de savourer sa victoire ….Il ne voulait  pas d’alliance avec les insoumis …( mais), aussitôt la dissolution annoncée, « Olivier Faure discute avec la patronne des Verts , qui elle-même discute avec les Insoumis »…« Comment un tel attelage a-t-il pu voir le jour en quelques heures après une campagne passée à s'échanger des noms d'oiseaux ? Pendant des semaines les Insoumis ont renvoyé aux Verts la responsabilité de la désunion, ont traité Glucksmann de « Hollande d'Instagram » ou le député PS Jérôme Guedj de délateur. « Jean-Luc Mélenchon met le feu à la plaine chaque matin » a même déploré un jour à la radio Olivier Faure ». Mais, écrit Le Nouvel Obs, « les partis de gauche l’ont compris , ils n’ont pas le choix face aux vents mauvais de l’extrême-droite ». Certes mais Le Nouvel Obs se demande si la dissolution ne risque pas de 3virer à la berezina et une crise de régime ».

( Après l’annonce)

Les discussions en vue de la constitution d’un Front Populaire – comme l’a baptisé François Ruffin, ont commencé aussitôt. En réalité, raconte Le Nouvel Obs « plusieurs d'entre eux discutaient déjà de l’après 9 juin depuis des semaines. Des figures de la société civile emmenées par l'économiste Julia Cagé et son mari Thomas Piketty préparaient un appel à une candidature unique à la présidentielle. Le chef du PS la patronne des Verts et les « Insoumis des Insoumis » critiques de la ligne Mélenchon comme Clémentine Autain avaient topé sur le principe. Ils devaient même participer à une soirée dans la salle de Montreuil en Seine-Saint-Denis, puis organiser un grand Tour de France des idées pour nourrir leur programme. Le canal historique de la France insoumise avait été tenu à l’écart. Après l'annonce de la dissolution il a fallu réécrire le texte et composer avec eux ». L’heure n'était plus au divorce.  Pas question pour lui (François Ruffin), ou Clémentine Autain d'acter une rupture avec Mélenchon ni de couper les ponts avec la base ….difficile de se passer de ce socle qui a encore récolté près de 10% des voix aux européennes, calcule l'ancien journaliste… Il ne veut pas apparaître comme un traître et souhaite devenir un élément central de l'union à gauche analyse un socialiste . Quant à la direction des insoumis, elle a compris qu'elle n'avait pas intérêt à se laisser marginaliser par une union de la gauche qui avancerait sans elle Quitte à en rabattre ? pour Raphaël Glucksmann la pilule est dure à avaler. Dans cette campagne lui et les siens ont été choqués par les méthodes des Insoumis le campant en soutien de Netanyahou : « je vois bien l'imaginaire qu'il y a derrière « confie-t-il début avril aux Nouvel Obs citant les tonnes de messages antisémites reçues sur les réseaux sociaux» . Raté. Mélenchon est toujours dans le jeu. Ceux qui rêvaient de lui faire la peau le soir des européennes, ceux qui pensaient le marginaliser, vont devoir faire campagne en se pinçant le nez. ». L’Obs voit en lui « un allié encombrant pour les socialistes que le RN et le camp présidentiel camperont en épouvantail : voter Front Populaire c’est aussi voter Mélenchon ! Une partie du PS va devoir faire avec : défendre l’union tout en prenant ses distances avec l’un de ses bruyants leaders…Rester soudés dans le front populaire sera un défi. » Sur son site l’Express affirme que les élus du Front populaire vont devoir se soumettre à une « formation de lutte contre l’antisémitisme, qu’ils soient insoumis, écolos, socialistes ou communistes. Un point qui a crispé LFI. Ce serait reconnaître des fautes qu’ils jurent n’avoir jamais commises ». On le sait depuis longtemps, l’ union est un combat …

Ursula Von der Leyen, une femme secrète

Discrète, presque insipide, mais aussi secrète, l’allemande Ursula von der Leyen (mère de sept enfants), s’apprête à rempiler à la tête de la Commission européenne, sans susciter d’enthousiasme en Europe…Le Point parle de sa «  Grande solitude »…voulue et assumée, et l’Express la qualifie de «  femme caméléon », secrète….« On ne la croise jamais dans les dîners mondains à Bruxelles, ni dans les étages du Berlaymont. Elle se garde de toute confidence à la presse, en dehors de quelques médias de langue allemande. Elle maîtrise son image, distillée à longueur de tweets inodores. En vérité, elle se méfie de tout le monde ».  A en croire vos mags , « son goût du secret lui a attiré l’hostilité des commissaires européens froissés de découvrir qu’elle prenait des décisions sans les consulter. Le Français Thierry Breton s’en est plaint ; il a tiré à boulets rouges sur sa deuxième candidature. « Est-il possible de (re)confier la gestion de l’Europe au PPE pour cinq ans de plus, soit vingt-cinq ans d’affilée ? Le PPE lui-même ne semble pas croire en sa candidate », avait-il twitté après qu’elle ait  été à nouveau adoubée d’une très courte tête par son parti réuni en congrès à Bucarest… «  Sur les 801 délégués, elle n’a rallié que 400 suffrages, à peine un délégué sur deux ! Une avanie vite oubliée, sauf par la délégation française au PPE, le LR François-Xavier Bellamy en tête, qui jure depuis qu’il fera tout – mais quoi ? – pour empêcher un second mandat de « la candidate de Macron » L’Express parle de « relation électrique » entre elle et le commissaire Français. Le mag critique sa méthode de travail … solitaire : « le problème c'est que l'on voit souvent arriver le lundi à 8h50 des textes dont nous n'avons jamais entendu parler ;comme il n'y a pas assez de temps pour les décortiquer la discussion, n'a pas lieu, et même s'il y a consensus, on s'aperçoit qu'entre le lundi et le mardi le texte a été retouché », grogne le chef de cabinet d'un commissaire européen .Entre temps ? Un coup de fil de Van der Layen à Berlin ou parfois à Washington. Le mag  rappelle l’épisode des vaccins anti-Covid … avec de «  mystérieux échange de SMS avec le grand patron du laboratoire ( Pfizer) qui ne seront jamais révélés au grand public … Problème :en 2021 les contrats sont passés depuis des mois mais les vaccins tardent à arriver . Le commissaire français veut prendre les choses en main mais elle résiste; il passe en force, organise les filières industrielles et les approvisionnements….d'autres dossiers prennent du retard :le programme d'investissement européen de défense est arrivé en mars de 2024 alors qu'il était annoncé pour septembre 23 pourquoi en tant qu'ex ministre de la défense n'en a-t-elle pas fait une priorité ? « Ça c'est une véritable faute » attaque Nathalie Loiseau...( députée Renaissance)..

Avec le belge Charles Michel, Président du Conseil européen les relations ont vite viré à la gare des tranchées… tout les oppose : lui ,c'est le chaos total ,elle le contrôle permanent… elle pense être le visage de l’ UE… Alors pas question de partager la scène quitte à publier sur les réseaux sociaux des photos officielles où ses équipes ont soigneusement recadré l'image pour que le Belge disparaisse. Aurait-elle joué trop solo en matière de politique étrangère où elle n'a pas de mandat clair ?  Elle irrite les chancelleries européennes ,éclipsant au passage le chef de la diplomatie européenne l'espagnol Josep Borell.. Emmanuel Macron l’a recadrée sur la politique vis-à-vis de Pékin ; pas question que les européens qui ont une autre manière d'approcher la question chinoise (que les Etats-Unis) deviennent des suiveurs de l'Amérique lui dit-il . 

Se battre pour la Démocratie

En ces temps agités, il est bon d’entendre ou de méditer sur les réflexions de sages. Le Point a questionné Francis Fukuyama. Le penseur américain était devenu mondialement célèbre avec son essai .La Fin de l’Histoire et le Dernier Homme.. en 1992. C’était l’époque de la fin du communisme et «certains ont fait de lui un prophète annonçant l’avènement inéluctable et en douceur du modèle démocratique dans le monde entier. Comme s’il suffisait d’être patient pour voir la liberté s’imposer d’elle-même. Trente ans plus tard, le tragique de l’Histoire saute aux yeux : autrefois en recul, les despotes sont repassés à l’offensive, du Donbass à Hongkong, en passant par le Proche-Orient. Aux États-Unis et en Europe, des leaders populistes remettent en question les institutions, et aujourd’hui le défenseur de la pensée libérale invite à les défendre : « Nous vivons un moment très dangereux », alerte-t-il. Tant que l’Ukraine parvenait à se défendre, beaucoup de pays limitrophes de la Russie, comme la Moldavie, les États baltes ou la Géorgie, s’éloignaient de l’influence russe. L’arrêt de l’aide militaire américaine à l’automne dernier a mis en difficulté non seulement l’Ukraine mais toute la région. Les récents événements en Géorgie sont une conséquence directe de la situation en Ukraine… Redonnons-lui vite les armes pour combattre la Russie »…Interrogé sur les soutiens de Poutine au sein des démocraties, il reconnait qu’il « y a beaucoup de ressentiment, notamment au sein de la classe ouvrière et laborieuse. Les élites, les partis politiques et les médias n’ont pas pris ses préoccupations au sérieux. C’est aussi une question culturelle. On assiste à une sorte de réaction contre la culture élitiste qui a dominé à la fois en Europe et en Amérique du Nord ». Aujourd’hui, il appelle les pays européens à augmenter leur effort de défense car « il ne fait aucun doute que nous vivons une période beaucoup plus dangereuse et troublée pour la démocratie qu’il y a trente ou trente-cinq ans, à l’époque où j’ai écrit ce livre. La démocratie ne s’impose pas automatiquement. Il faut croire en elle. Il faut être prêt à se battre pour la démocratie. La question de ce que va devenir la démocratie ces prochaines années reste donc ouverte. En Europe, la manière la plus claire de la défendre est de voter ». 

Le retour de Noa

Paris-Match consacre un long reportage à Noa Argamani , la jeune otage israélienne libérée en même temps que trois de ses compatriotes des griffes du Hamas après 246 jours  de captivité. Le magazine lui avait consacré une couverture pendant sa détention. Il a suivi ses retrouvailles avec ses proches, jusqu’aux portes de l’hôpital où sa mère est traitée pour un cancer en phase terminale. La jeune femme a été déplacée plusieurs fois et retenue à la fin dans une famille « gazaouie aisée » qui l’a considérait comme une servante et lui faisait faire des taches ménagères .…

En bref…

-A en croire un député , Rachida Dati et Gérald Darmanin  jubilent tous les deux de la situation  : elle se dit que la dissolution est la bonne manière de tuer tout prétendant en germe pour la mairie de Paris. Et Darmanin « se dit qu’il peut récupérer la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée et se débarrasser d’Attal à Matignon

-Une campagne sans Macron …L’ancien ministre des transports Clément Beaune, candidat à Paris fait campagne sur « sa pomme » ; en 2022, il avait posé aux cotés d’Emmanuel Macron. Cette fois il tentera de retrouver son siège sans le soutien présidentiel. Pendant la campagne européenne, on a pu vivre des réactions assez épidermiques quand Emmanuel Macron était sur un tract », témoigne au Point Céline Calvez, ex-députée de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine, qui, comme en 2022, fera campagne sans aucune mention du chef de l'État. Mais aujourd’hui ils sont plus nombreux qu’en 2022 , à vouloir faire campagne sans Emmanuel Macron, ou avec Gabriel Attal..

-L’Express écrit sur son site que Clément  Beaune trouvera sur son chemin un candidat LR soutenu par…Rachida Dati…Toujours selon le mag , Gérald Darmanin se verrait bien à la tête du futur groupe Renaissance à l’Assemblée …

-Trois anciens policiers de la DST signent un ouvrage «  La DST sur le front de guerre », dans lequel Michel Guerin,  Louis Caprioli et François Clair racontent quelques hauts faits (ignorés pour la plupart), de l’antiterrorisme . Ainsi, en 2000, deux jours avant la coupe du monde de football, les agents du renseignements ont  arrêté 64 personnes liées au GIA algérien qui voulaient commettre un attentat pendant l’épreuve…Ces anciens grands flics distribuent aussi quelques coups de griffes à quelques entourages politiques, de Pasqua à Mitterrand…

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