Toits végétalisés et façades vertes : lubie ou vrai potentiel écolo ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Des solutions existent pour remettre le végétal en bonne place dans nos centres urbains.
Des solutions existent pour remettre le végétal en bonne place dans nos centres urbains.
©Reuters

Atlantico green

L'espace est compté dans nos centres villes et les zones dédiées à la biodiversité sont souvent réduites à peau de chagrin. Pourtant les urbains aspirent au retour à la nature comme en témoignent les prises d'assaut des parcs et jardins aux premiers rayons de soleil et le succès d'initiatives telles que les ruches urbaines. S'il est compliqué de dégager de la place pour de nouveaux espaces verts au sens classique du terme, des solutions existent pour remettre le végétal en bonne place dans nos centres urbains.

 Zegreenweb

Zegreenweb

Le site www.zegreenweb.com

propose chaque jour toute l'actualité du développement durable et offre une véritable boîte à outil pour un quotidien plus soucieux de la planète (écogestes, recettes de cuisine bio, guide des restos bio, espace emplois verts, covoiturage, éco-consommation, etc.)

 

Voir la bio »

Une forêt verticale à Milan

Les tours jumelles imaginées par Stefano Boeri ont été inaugurées vendredi dernier à Milan. Il s’agit de la première forêt verticale dans une ville jusqu’à présent connue pour sa pollution importante. Les deux tours, pas tout à fait jumelles, l’une mesurant 80 mètres quand l’autre culmine à 110 mètres de hauteur, sont désormais terminées et ont été inaugurées en grande pompe vendredi dernier. Leur particularité, au-delà de leur architecture même, est de former une sorte de forêt verticale avec les 21.000 plantes leur servant de façade, et d’être ainsi capables d’absorber une quantité non négligeable de CO2 pour purifier l’air d’un quartier et d’une ville qui en ont bien besoin. Nommée Bosco Verticale, cette paire de tours luxueuses a pu voir le jour grâce à un financement public et privé de près de 2 milliards d’euros dédié au renouvellement du quartier milanais de Porta Nuova. Ce projet, dont l’objectif est clairement de remettre la biodiversité au sein du développement urbain de la capitale italienne de la mode, a également pour vocation initiale d’accroître l’offre de logements dans ce quartier. Au delà des appartements, une partie importante des deux tours est consacrée à des bureaux ainsi qu’à des commerces. De quoi dynamiser l’air et l’économie de ce quartier.

Lire la suite sur Zegreenweb

Un des plus grands murs végétaux du monde est londonien

Le Rubens at the Palace Hotel détient le prix du plus grand mur végétal de la capitale britannique. Comprenant environ 10.000 plantes, le mur a nécessité deux mois de travail pour en arriver à ce résultat. Des variétés aussi éloignées que des fraises et des géraniums devraient y faire leur apparition, et la couleur du mur devrait varier en fonction des saisons. Installé dans le quartier de Victoria, l’un des plus encombrés de la ville en termes de trafic mais aussi de grattes-ciels, le palace participe ainsi à l’effort de verdissement de la ville de Londres. Ce projet répond aussi à la nécessité d’absorber la pluie pour laquelle la capitale britannique est particulièrement réputée. En effet, des risques d’inondations menacent la ville en raison du manque de surfaces absorbantes en cas de fortes pluies. C’est pourquoi a été mis en place sur le toit de l’immeuble un système permettant de collecter l’eau de pluie puis d’arroser progressivement les plantes se trouvant sur la surface du mur.

Lire la suite sur Zegreenweb

100 hectares de toiture végétalisée à Paris d’ici 2020

Dans le cadre du plan biodiversité pour la capitale, cent hectares de murs et toitures végétalisées dont quinze jardins en terrasse seront installées d’ici 2020 dans le but de renforcer la place de la nature dans l’espace urbain. Avec actuellement 5,6 hectares de toits végétalisés, Paris est l’une des premières métropoles européennes à se fixer un tel objectif. Les bénéfices environnementaux des toitures végétales sont de plus en plus reconnus. Le potentiel qu’elles représentent en matière de flore, d’insectes, de microfaune du sol et de rétention d’eau est essentiel pour la préservation de la biodiversité urbaine.De même, elles participent à l’isolation des bâtiments améliorant leur bilan énergétique, ainsi qu’au rafraîchissement et à la filtration de l’air urbain, ce qui contribue également aux réductions des émissions de CO2 et donc à la lutte contre le réchauffement climatique. Bémol, les toitures les plus répandues, appelées extensives et constituées de sedum (une plante vivace appartenant à la famille des crassulacées), sont moins efficaces car elles sont trop peu diversifiées. Leur succès tient surtout à leur faible coût et à leur facilité d’installation. L’un des enjeux du plan adopté par le Conseil de Paris sera de rompre avec la monoculture de sedum pour favoriser une plus grande disparité végétale tout en privilégiant les espèces locales les mieux adaptées au climat de la capitale. Dernier avantage, les toitures végétalisées conviennent pour les jardins d’agrément et l’agriculture urbaine si elle respecte les principes de l’agriculture biologique. En tablant sur l’installation de cent hectares de murs et toitures végétalisées, la ville de Paris entend bien s’assurer un rayonnement si ce n’est mondial, au moins européen, sur le sujet.

Lire la suite sur Zegreenweb

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !