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Laurent Wauquiez se prend pour un héros romain face à Macron/Attila ; Richard Ferrand taquine Macron ; Nicolas Hulot use ses collaborateurs ; France 5 a peur de froisser Delphine Ernotte ; La France patrie des start-up : un mirage ?
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Revue de presse

Et aussi : le Parti Socialiste se déchire ; le Bitcoin a plein de rivaux, aussi virtuels que lui.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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"La France du réel s'est exprimée ce soir" aurait lancé Wauquiez après les deux victoires électorales des Républicains dans des législatives partielles. Pour l'Obs "En choisissant de paraphraser Charles Maurras, qui opposait la légitimité du 'pays réel' (le travail, la famille, la patrie) au 'pays légal' (les institutions républicaines) Wauquiez a confirmé sa volonté de rupture avec la droite modérée."

Le Point lui consacre sa Une et  porte un regard plus positif sur Wauquiez "Au sein du parti politique le plus abîmé par la dernière campagne présidentielle, on ne peut se passer du luxe des incantations et des prophéties qu'on espère autoréalisatrices" La renaissance de la droite est attendue, elle va venir c'est sûr. Et elle passera par quelques mises en retrait, divorces, ou départs.

Cela ne fait pas peur à Wauquiez estime Le Point : "Poussé par Nicolas Sarkozy, dont l'entourage assure que « Laurent » ne doit pas se laisser « enfermer par une base militante en manque affectif », le président des Républicains hésite entre la clarification humaine et la tentative de fête de famille. Dominique Bussereau et Jean-Pierre Raffarin ont pris leurs distances, Xavier Bertrand a quitté « définitivement » le parti à l'occasion d'un tonitruant JT le jour de la victoire de Wauquiez, et Alain Juppé est maintenant annoncé tête de liste de La République en marche pour les prochaines élections européennes. En privé, les nouveaux dirigeants des Républicains se préparent à cet inéluctable départ." 

"Emmanuel Macron. Voilà un adversaire qui sied au nouveau locataire de la Rue de Vaugirard : « Face à lui, je me vois comme le patrice romain Aetius [héros de la bataille des champs Catalauniques, NDLR] face à Attila. »" Bref : "Wauquiez parle de « droite du courage » pour ne pas dire droite du clivage. Il espère faire resurgir l'antique dichotomie de la politique française."

Avis de tempête pour Macron ?

Valeurs Actuelles s'inquiète pour Macron (7 pages) : "Une société divisée, des grognes qui s’accumulent et un contexte économique qui ne laisse aucune marge: tel est l’état présent d’une France qu’Emmanuel Macron semble incapable de sortir de l’ornière. Et le pire est encore à venir."

Et l'hebdo s'appuie sur des propos prêtés à Bruno Le Maire : "« Nous sommes sur une ligne de crête », reconnaissait Bruno Le Maire à l’occasion du dîner annuel de la Revue des deux mondes, il y a dix jours. De retour du forum de Davos, le ministre de l’Économie n’a pas cherché à déguiser la fragilité de la situation actuelle. « La France va mieux, confessait-il en substance, mais la France est déchirée. Déchirée entre les gagnants et les perdants de la mondialisation ou des nouvelles technologies. Déchirée entre ceux qui vivent à Paris et ceux qui, dans l’Eure, attendent huit mois un rendez-vous d’ophtalmologie. »Et d’alerter, au sujet des braises de colère qui parsèment le pays: « Le mouvement des prisons aurait pu nous faire tomber, celui des Ehpad également…Il suffirait d’un coup de vent. »

Ferrand embête Macron

L'Élysée l'avait décidé selon Le Point, mais Richard Ferrand aurait décidé de mettre des bâtons dans les roues présidentielles "la députée LREM Sophie Errante serait la présidente de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts. Mais le patron du groupe LREM, Richard Ferrand, ne l'a pas entendu de cette oreille et a proposé le poste à d'autres femmes. Quatre députées ont donc déposé leur candidature, avant de les retirer sous la pression de l'Élysée ! « Ferrand fout le b... dans le groupe parce qu'il est frustré de ne pas être ministre, râle un député de la majorité. Tant qu'il sera là, le groupe tanguera. »" 
Hulot use ses collaborateurs ?
Hulot est-il fatigué ou fatiguant ? Il y aurait des tensions au sein du ministère de la Transition écologique. « On est rincés, usés jusqu'à la moelle », lâche un conseiller. La conseillère en communication vient de quitter le ministère, épuisée. « C'est la raison officielle, mais il y avait beaucoup de dissensions avec Nicolas Hulot », raconte un proche de l'écolo. À commencer par les échappées hebdomadaires du ministre. Alors que les dossiers s'empilent, Hulot part dans sa maison à Saint-Lunaire, en Bretagne.
Blanquer réformateur hardi ?
"En s’attaquant à ce qui ressemble – hélas – à une mission de la dernière chance, Emmanuel Macron a introduit une première rupture. Là où le ministère de l’Education nationale était souvent con é à des politiques peu au fait du dossier, Emmanuel Macron a nommé un spécialiste rue de Grenelle. Jean-Michel Blanquer connaît par cœur ce ministère où il a occupé plusieurs postes clés. Cela ne l’empêche pas de faire de la politique : L'homme joue auprès de l'opinion publique le doux air du retour aux fondamentaux, tout en se posant en réformateur hardi." Quatre pages sur le ministre de l'Education dans Marianne où des professionnels du secteur jugent les premières annonces : "Le latin et le grec de retour... mais pas partout" note un professeur de Lettres classiques.  Tandis qu'un autre estime "Une dictée tous les jours, c’est une annonce qui marque les esprits, mais qui n’aide pas précisément à améliorer la compréhension de lecture. C’est une mesure symbolique, marquante, mais pas adaptée."

Le PS se déchire

"Le 25 janvier, Emile Josselin, conseiller municipal de Créteil (Val-de-Marne), implore ses camarades socialistes d’arrêter de se déchirer en public sur Twitter. Peine perdue, les amabilités continuent de plus belle. Deux jours plus tard, le compte de soutien à Stéphane Le Foll propose aux militants de choisir entre l’« immoral » Olivier Faure et le « loyal » ancien ministre de l’Agriculture. Le ton de la campagne est donné : batailles d’ego plutôt que débats d’idées. Depuis leurs déroutes électorales de 2017, les socialistes ont beau avoir ferraillé contre la réforme du Code du travail, présenté un contre-budget, défendu une proposition de loi sur les déserts médicaux, leurs offensives sont passées inaperçues. Seules leurs guerres intestines retiennent l’attention." estime l'Express qui en parle sur 6 pages.

Bref "La paranoïa bat son plein. Et certains continuent à se comporter comme si le PS était encore le grand parti hégémonique de la gauche. « Ceux qui ont encore des mandats n’ont pas atterri. Ils ne sont pas fragiles comme nous qui avons tout perdu, se lamente l’ancien député Sébastien Denaja, laminé aux législatives de juin 2017. Du coup, ils perdent du temps avec des enfantillages. »"

France 5 a peur d'Ernotte ?

Selon l'Obs, Nathalie Darrigand, la présidente de France 5 a refusé une proposition de documentaire sur les suicides à France Telecom, qui aurait été diffusé en fin d'année, lors du procès pour harcèlement moral de sept ex-dirigeants et cadres de France Telecom. La vraie raison de ce refus aurait été dévoilée lors d'une réunion : Darrigand aurait eu peur de déplaire à la patronne de France Télévisions, Delphine Ernotte "qui a fait une grande partie de sa carrière chez France Telecom". 

Policiers en colère

Marianne s'intéresse à deux livres montrant "la réalité du travail des flics". Exemple tiré de "Paroles de fric" le livre du journaliste Jean-Marie Godard qui a passé un an sur le terrain : "De fait, certains commissariats ressemblent à des squats. Les meubles sont de récupération, les réfrigérateurs sont apportés par les agents eux-mêmes. Les locaux servent de salle à manger et abritent aussi les échantillons médicaux des contrôles routiers, trop nombreux pour les réserves o cielles ! Pas de pare-chocs sur les voitures, phares cassés, gyrophares défaillants... Sans parler des coffres, trop petits pour le matériel obligatoire, surtout depuis les attentats terroristes. Les gilets pare-balles, trop usés, n’arrêtent plus toujours les balles. « Nous devons tout le temps recourir à la débrouille, raconte Guillaume Lebeau. J’ai dû utiliser un bélier qui était en fait un poteau de stationnement auquel mes col- lègues et moi avions rajouté des poignées. On nous demande d’ être partout, mais on ne nous donne que les moyens d’être nulle part»."

La France nation des Start-Up ?

Elles ont levé en 2017, plus de 2,56 milliards d'euros selon le cabinet Y" mais "Si la France compte 9 000 start-up celles qui se créent connaissent un taux d’échec massif, jusqu’à 90 %" selon le site 1001startups.fr note Marianne qui dénonce "la grande illusion" sur quatre pages.

L'antisémitisme en Europe

Pour l'Obs "Suède, Allemagne, Belgique, France .. L'Europe est confrontée à une vague de judéophobie. Un peu partout, le lien social se fissure et, sur fond de communautarisme, les identités se consolident les unes contre les autres". C'est à la Une de cet hebdo avec un dossier de quinze pages.

Bitcoin : la ruée vers l'or

"C’est une ruée vers l’or, avec ses pionniers, C ses mineurs, ses vendeurs d’outils. Sauf qu’elle ne se déroule pas en Californie, en 1848. Non, elle fait rage en ce moment même sur Internet. Et, dans ce cyberespace aussi enfiévré que l’étaient, à l’époque, les étendues poussiéreuses du Far West, ce qui fait tourner les têtes, c’est non plus des pépites, mais une monnaie virtuelle, créée de toutes pièces par un obscur développeur, sans l’aide d’aucun Etat. Son nom? Le bitcoin." La monnaie virtuelle a droit à la Une de l'Express, mais la ruée vers l'or peut aussi cacher des déconvenues, on le voit ces jours-ci avec la baisse brutale de la valeur du Bitcoin en dollars

Dans un dossier d'une vingtaine de pages, l'hebdo ne parle pas que du Bitcoin, le plus connu qui était, le 5 février 2018, valorisé à 131 milliards de dollars, à côté du Ripple (30 milliards de dollars) et surtout l'Ether (76 milliards de dollars), plus le Cardano, le Stellar, le Litecoin, et autres Nem, Iota ou Monero.

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