Macron Pécresse : bonnet blanc, blanc bonnet ?; Mélenchon bientôt en retraite; Maternités, le tabou des maltraitances; Ehpad : l’exemple danois<!-- --> | Atlantico.fr
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L'Express et Challenges ont enquêté sur Vincent Bolloré. Le Point s'intéresse au duel entre Emmanuel Macron et Valérie Pécresse.
L'Express et Challenges ont enquêté sur Vincent Bolloré. Le Point s'intéresse au duel entre Emmanuel Macron et Valérie Pécresse.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : La saga Vincent Bolloré.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« Pécresse – Macron, Un fauteuil pour deux » « La féroce bataille pour la France modérée » à la Une du Point. « La succession Bolloré » : la Une de l’Express est consacrée à l’un des hommes les plus puissants et les plus riches de France. Même sujet pour Challenges qui titre "L'homme qui inqiète".L’Obs s’intéresse à « la France dans le piège malien ».

Pécresse et Macron sur le même terrain

Ils jouent sur le même terrain, celui de la France modérée. Mais plus la campagne avance, plus le besoin de se démarquer avive les tensions selon Le Point : « Pécresse, c’est Macron avec une jupe », osait même il y a quelques mois un membre de l’exécutif.

« Qu’est-ce qui différencie vraiment Valérie Pécresse d’Emmanuel Macron ? La première a fini par s’imposer dans la primaire avec un programme assez situé à droite, pas si éloigné de celui de François Fillon en 2017. »

« Comme l’air du temps a un peu changé, elle ne promet plus la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. Elle veut tout de même en sabrer 150 000 (sur 5,6 millions d’emplois publics), ce qui nécessite de monter jusqu’à 200 000 pour recruter 50 000 agents de plus dans la justice, l’éducation et la santé. » 

« Les deux candidats font aussi tous deux de la valeur travail un marqueur de leur discours, ce qui nécessitera de contraindre les Français à travailler plus longtemps pour continuer à financer un modèle social généreux. Mais Valérie Pécresse va plus loin dans cette logique, que ce soit sur les retraites ou en annonçant qu’elle laissera les entreprises remonter le temps de travail à 39 heures par semaine moyennant des contreparties. » 

Et la candidate « prend soin de répondre à la frustration des Français sur le pouvoir d’achat, avec sa promesse de faire augmenter les salaires de 10 % pour ceux qui gagnent moins de 2 800 euros net par mois ou celle de porter la retraite minimale au niveau du smic pour ceux qui ont cotisé toute leur vie. »

« Quand on demande à Bruno Le Maire si Valérie Pécresse, qui assume des réformes radicales, n’est pas la plus volontaire pour poursuivre la politique de l’offre favorable aux entreprises afin de redresser le déficit abyssal du commerce extérieur de la France, le ministre de l’Économie voit rouge. « Qui a massivement augmenté les impôts en France en 2012 ? Valérie Pécresse, ministre du Budget. Qui a supprimé l’ISF ? Emmanuel Macron. Qui a mis en place le prélèvement forfaitaire unique à 30 % [sur les revenus du capital, NDLR] que réclamait à cor et à cri la droite depuis des années ? Emmanuel Macron. Qui a baissé le taux d’impôt sur les sociétés de 33,3 à 25 % ? Emmanuel Macron »

« Entre Pécresse et Macron, ce sera projet contre bilan. » Et « Le chef de l’État n’a aucune envie d’affronter la candidate LR au second tour. Alors son entourage ne retient pas ses coups… »

La retraite de Mélenchon

Selon Le Point, Jean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis devrait prendre sa retraite politique active au printemps, sauf s’il gagne la présidentielle en bénéficiant d’un « trou de souris », comme il le dit. À 70 ans, Jean-Luc Mélenchon ne se représentera pas aux législatives, confie l’un de ses intimes.

Maternités, le tabou des maltraitances

Selon Le Point « 31 % des femmes ne se sont pas senties respectées ou entendues par l’équipe médicale, lors de leur premier accouchement ; 37 % auraient souhaité qu’on leur explique les gestes pratiqués et qu’on recueille leur consentement ; 29 % estiment avoir vécu des violences gynéco-obstétricales, relève par exemple l’enquête de l’ONG Make Mothers Matter (MMM), conduite sur 22 000 mères. Plus inquiétant encore, différentes études concluent qu’environ une femme sur trois souffre désormais de dépression post-partum. Et, en France, le suicide est devenu, après les maladies cardio-vasculaires, la première cause de mort maternelle, définie comme le décès d’une femme au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après sa terminaison. D’où ce cri d’alarme, lancé il y a deux ans déjà dans Le Figaro par le Dr Amina Yamgnane, chef du service maternité de l’Hôpital américain de Paris : « Le suicide en raison d’une dépression post-partum est devenu la complication [mortelle] la plus fréquente de la grossesse. » 

Ehpad : l’exemple danois

L’Express applaudit le Danemark : « Contre-exemple absolu de la France, le petit royaume scandinave a depuis longtemps mis en oeuvre une politique du troisième âge humaine, efficace et rationnelle. »

« Le scandale français des maltraitances dans les Ehpad français a traversé les frontières pour arriver aux oreilles de Bjarne Hastrup, au Danemark - nation exemplaire en matière de politique "du grand âge", au point qu'on la surnomme "le pays où les seniors sont rois". "Dites à Emmanuel Macron qu'il vienne voir comment nous gérons les choses en Scandinavie car, si j'ai bien compris, la France a besoin d'un New Deal pour le troisième âge", lance, à Copenhague, le président de Aeldre Sagen (ou DaneAge, en anglais), une puissante organisation de défense des droits de personnes âgés créée en 1986. Et le fringant septuagénaire enfonce le clou : "Il saute aux yeux que la France a besoin d'une nouvelle approche, de nouvelles pratiques et de nouvelles lois" »

Il ne faut pas oublier que « les pays nordiques ont depuis longtemps popularisé l'usage du "rullator", autrement dit le déambulateur - une invention suédoise remontant à 1978. Loin d'être considéré comme un objet aliénant, cet outil qui, dans sa version la plus aboutie inclut des freins, un panier et un tabouret pour s'asseoir, est regardé comme un facteur de libération. Dans tous les pays du Nord, sa généralisation a augmenté l'autonomie des vieux, limité le nombre de chutes et, donc, celui des fractures des membres - autrement dit, elle a baissé le nombre (et le coût) des hospitalisations. Ce qui a abouti à la réduction des dépenses de la sécurité sociale dans chacun des pays scandinaves, dont les comptes sont équilibrés. » 

Zemmour soutenu par le Centre national des Indépendants et Paysans (Cnip)

Selon l’Obs, Eric Zemmour a reçu le soutien officiel du Centre national des Indépendants et Paysans (Cnip), petite formation historique de la droite conservatrice jusqu’alors acoquinée avec Marine Le Pen. Le ralliement du vieux parti d’Antoine Pinay – qui a donné un président à la IVe République, René Coty – est passé inaperçu. Il ne bouleversera pas la donne à la droite de la droite. Mais il a un prix : 40 circonscriptions ont été promises par Eric Zemmour à Eric North, le président du Cnip.. »

Pécresse trop prudente aux yeux Retailleau

Selon Le Point, Bruno Retailleau estime que : « Valérie Pécresse devrait être encore plus elle-même, directe, avec ses propres formules. » Pourquoi n’y parvient-elle pas ? Parce qu’autour d’elle, regrette-t-il, « certains ont l’obsession de ne pas prendre de risque et de ne pas faire d’erreur ».

Hollande agace Hidalgo

L’annonce de la venue de François Hollande au prochain meeting d’Anne Hidalgo a-t-elle de quoi réjouir ses troupes ? s’interroge L’Obs. Réponse : « Je vous le dirai après avoir entendu son discours », grince un proche de la maire de Paris. Méfiance ? Il semblerait que le jeu de l’ancien président agace un peu dans l’entourage de la candidate socialiste. « A force d’aller dans les médias, il nous bouffe tout notre temps de parole », fait-on remarquer. Façon de dire que le soutien de Hollande est toujours plus ou moins un cadeau empoisonné

Taubira dans l’incertitude

La candidate intronisée par la Primaire populaire n’a pas progressé d’un pouce dans sa mission (impossible !) de rassemblement de la gauche. Elle ne semble pas non plus bénéficier d’une embellie dans les sondages. Jusqu’à quand maintiendra-t-elle sa candidature ? se demande l’Obs.

 Autre épreuve ajoute l’hebdo : l’ancienne garde des Sceaux doit rassembler 500 parrainages d’élus locaux. « Elle devrait pouvoir y arriver car elle a le soutien du Parti radical de gauche », estime un ancien ministre de gauche. La candidate, qui ne disposait certes que de 8 signatures validées par le Conseil constitutionnel le 3 février, pourrait ainsi compter sur les 320 élus locaux que compte le PRG. Cela suffira-t-il pour lui permettre de passer la barre fatidique des 500 parrainages avant la date limite, fixée le 4 mars ?

Le Macron « nouveau » bientôt en campagne

L’Obs pense qu’Emmanuel Macron « s’apprête à descendre de son Olympe pour redevenir un candidat (presque) comme les autres. Un dernier signe qui ne trompe pas : les « mormons », cette bande victorieuse de 2017, sont de retour dans le giron présidentiel. »

« L’ancienne tête pensante et conseiller spécial, Ismaël Emelien, a été aperçue à plusieurs reprises à l’Elysée. Julien Denormandie est donné partant du ministère de l’Agriculture pour prendre la direction de la campagne. Quant à Jean-Marie Girier, qui occupait cette fonction en 2017, c’est le président qui vient à lui : ce jeudi 10 février, le chef de l’Etat est en déplacement sur le Territoire de Belfort, dont Girier est devenu le préfet. Tout est prêt, jusque dans les moindres détails. Au nouveau siège de La République en Marche, dans le 8e arrondissement de Paris, une partie des locaux est allouée depuis plusieurs mois à l’équipe de campagne, divisée en quatre pôles : idées, mobilisation, élus et communication. Sur le web, cette campagne qui ne dit pas encore son nom est déjà lancée depuis la mise en ligne surprise du site AvecVous.fr, dans la nuit du 26 au 27 janvier. Mais reste une inconnue, majeure : quel goût aura le Macron nouveau ? »

La saga Vincent Bolloré

L’Express porte un regard admiratif sur Vincent Bolloré et estime que « Derrière les manoeuvres politiques et la brutalité de ses méthodes, la saga Bolloré est aussi un succès entrepreneurial incontestable ».

« Evidemment, le poids et l'influence de Vincent Bolloré dans les médias et l'édition interrogent sur ses motivations profondes. Evidemment, sa proximité politique, avec Eric Zemmour en particulier, inquiète. Evidemment, ses méthodes brutales font peur à tous ceux qui croisent son chemin. Tout cela est vrai. Et pourtant : consacrer notre dossier de couverture à Vincent Bolloré, c'est aussi relater une réussite française incontestable. »  constate l’Express.

« En quarante ans, l'homme a métamorphosé un groupe familial moribond en géant tricolore de l'édition, de la logistique, des télécoms et des médias. Lorsqu'il arrive aux manettes, l'entreprise bretonne dégage péniblement l'équivalent de 20 millions d'euros de chiffres d'affaires et emploie 800 personnes. L'empire Bolloré réalise aujourd'hui plus de 20 milliards d'euros de revenus et compte 80 000 salariés dans le monde. » ajoute l’hebdo.

« Quand il prend en main Canal+, le groupe perd près de 200 millions d'euros : il affiche aujourd'hui un résultat opérationnel de 450 millions. La chaîne cryptée reste un des plus gros financeurs du cinéma français, sécurisant la sacro-sainte exception culturelle ».

Et l’avenir ? : « Si Vincent Bolloré se sert de ses entreprises pour promouvoir une France chrétienne et traditionnelle, son fils Yannick revendique une pratique religieuse plus moderne. » Il est président de Vivendi, et PDG de Havas. Son autre fils, « Cyrille, le plus coriace, celui qui ressemble le plus à son père aussi, est PDG du groupe Bolloré. »

Ils ont retiré leurs parents d'Ehpad

« Résidents amaigris, hygiène déplorable, suivi médical inexistant... Les récits confiés à L'Express se suivent et se ressemblent, témoignant de manquements impressionnants au sein de certains établissements. "On a arraché deux ongles aux pieds de ma mère par manque de soins de pédicure. La direction a ensuite attendu vingt-quatre heures avant de lui donner un antidouleur, et personne ne m'a avertie de cette opération", raconte Périne depuis le Gard. »

« Dans les Ehpad, les gens perdent leur dignité en silence", accuse Francesca. Dans une structure du Sud de la France, cette enseignante de 47 ans a retrouvé sa mère édentée après plusieurs semaines sans visite, sans que personne ne l'ait prévenue ».

« "Ces établissements tentent d'impressionner les familles avec un beau bâtiment, un mec qui prend des notes quand tu t'inscris, un accueil formidable au premier abord. Mais dès que tu montes dans les étages, ça se gâte", témoigne de son côté Axel, dont la mère a été placée pendant plusieurs mois dans un Ehpad de la région parisienne. »

Une pépite française a signé le contrat du siècle avec Google

Une bonne nouvelle dans l’univers high-tech signalée par l’Express : « Rares sont les industriels français qui peuvent se vanter d'équiper la planète entière. C'est le cas de Soitec : alors même que 100% des smartphones fabriqués dans le monde intègrent déjà sa technologie, l'entreprise vient de signer le contrat du siècle avec... Google : elle va équiper en matériaux semi-conducteurs ultraperformants la dernière génération des téléphones 5G de la firme de Mountain View. De quoi assurer des revenus stratosphériques à cette ETI iséroise. La téléphonie pesant 75% de ses revenus, Soitec s'attend à un bond de 45% de son chiffre d'affaires cette année... pour une marge qui pourrait flirter avec les 34% ! Des résultats qui lui valent désormais toutes les attentions. Les investisseurs financiers ont reniflé la belle affaire en Bourse, tandis que l'Etat couve cette pépite technologique qui emploie quelque 1600 salariés, dont plus de 90% en France. »

L'accusation de transphobie est une méthode d'intimidation

Dans "La fabrique de l'enfant-transgenre", les psychanalystes Caroline Eliacheff et Céline Masson dénoncent les dérives du "transgenrisme" chez les mineurs. explique l’Express, car « les consultations « pour "dysphorie de genre" et les demandes de changement de sexe sont en forte augmentation chez les mineurs. »

Selon les deux psychanalistes, la transidentité relèverait d'une "subculture idéologique contagieuse via les réseaux sociaux, se rapprochant par maints aspects de l'emprise sectaire"... 

Elles précisent : «  Nous distinguons la "dysphorie de genre" vraie - extrêmement rare - de ce que je nomme "l'utopie de genre" qui relève d'une emprise idéologique par le biais des réseaux sociaux où l'on fait croire monts et merveilles à des jeunes en quête d'identité et mal dans leur corps. » 

Etranger

Sahel : naufrage français

L’Obs ne porte pas un regard positif sur l’intervention française : « Voilà neuf ans que Paris déploie des milliers de soldats au Sahel pour lutter contre le terrorisme. En vain. Malgré quelques succès, les violences djihadistes ne cessent de s’étendre, le sentiment antifrançais se développe dans la région, Bamako pousse la France vers la sortie... Un dossier explosif pour Emmanuel Macron ».

Pour l’Obs, les choses sont claires : « Un axe Moscou-Alger-Bamako s’est formé pour bouter la France hors de son pré carré africain. A la manœuvre, la société privée de mercenaires russes Wagner, faux-nez du Kremlin ».

L’Express est aussi sévère « Au Sahel, un naufrage français au parfum afghan

Au Mali, le scénario d'un départ de l'opération française Barkhane se précise. Un retrait précipité qui n'est pas sans rappeler le départ des Américains d'Afghanistan. »

L’hebdo  constate l’agacement de l’Elysée face à cette comparaison : « S’il y a bien une chose qui horripile l'exécutif tricolore ces jours-ci, c'est la comparaison entre la débâcle américaine en Afghanistan et la déconfiture française en cours au Sahel. "Rien à voir", balaie-t-on en substance à l'Elysée. Dès 2012, pourtant, à l'aube de l'intervention militaire française au Mali pour stopper la progression des djihadistes, le parallèle n'embarrassait guère Laurent Fabius : "Nous avons eu l'Afghanistan, il ne faut pas qu'il y ait de Sahelistan", justifiait à l'époque le chef de la diplomatie française.

La mort du leader de l’Etat Islamique (EI) 

Face à l’élimination du chef de l’Etat Islamique, l’Express critique « l’euphorie prématurée des Occcidentaux »

Car « Tout juste deux semaines avant son exécution, al-Qurayshi a en effet organisé l'attaque la plus impressionnante de Daech depuis la chute de son califat, en 2019. Une trentaine de combattants ont pris d'assaut la prison de Ghwayran, dans le nord-est de la Syrie, où étaient détenus près de 5000 djihadistes. Après avoir fait exploser deux véhicules piégés, les combats se sont poursuivis pendant une semaine entre les insurgés et les prisonniers d'un côté, les Forces démocratiques syriennes (FDS) de l'autre, aidées de soldats américains. »

« Bilan de l'opération : 400 morts chez les djihadistes, près de 150 chez les gardes et soldats des FDS. Surtout, des centaines de combattants de Daech ont pris la fuite, »

« Mais si l'humeur s'avère une nouvelle fois triomphale, les dernières actions de l'organisation Etat islamique (EI) montrent qu'il reste bien prématuré de crier victoire. "Le danger est de penser que le travail de contre-insurrection est terminé et que l'EI est en déroute, prévient Arthur Quesnay, chercheur affilié à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et auteur de La Guerre civile irakienne (2021, Karthala). En réalité, l'EI poursuit sa dynamique de reconstruction et son mode d'organisation est prévu pour survivre à l'élimination de son leader ou de ses cellules."

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