LFI s’enfonce dans la post-vérité (et c’est un insoumis qui le dit); l'humour juif nous sauve; l’Iran tire les ficelles au Moyen-Orient, Olena Zelenska ne veut pas qu’on oublie l’Ukraine; le sexe, un capital comme les autres<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdos.
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Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos, on fait le plein d'émotions : Le Point reconstitue heure par heure le pogrom du 7 octobre, et publie un mémorial des victimes. L’Express rend quant à lui hommage aux victimes françaises du Hamas, mais aussi au courage des ukrainiens. L’Obs, dénonce le péril antisémite, et c’est aussi glaçant… Marianne nous fait presque du bien avec nos impôts qui financent les multinationales étrangères...

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Montée de l’antisémitisme, islamisme, guerre des civilisations : le grand bazar mondial

Vos hebdos tremblent, chacun à leur manière, et cherchent à éclairer la situation actuelle. F.-O. Giesbert, dans le Point, se rallie à Samuel Huntington : nous avons affaire à la guerre des civilisations, ”une ère nouvelle où les conflits internationaux ne seraient plus idéologiques mais culturels, voire religieux.” L’universalisme était ”un mirage,” que l’Occident en déclin n’a pas su imposer, et qui l’a ”confit dans l’angélisme.”

Marianne se demande : ”peut-on demander l'arrêt des combats et des bombardements sur Gaza sans soutenir le Hamas ? Peut-on soutenir le peuple palestinien sans vouloir la disparition d’Israël ?” La voie est étroite… En Israël, pourtant, rapporte le Point, le quotidien Haaretz critique non sans humour… juif, le silence de Netanyahou, puis la manière dont il s'est défaussé sur l’armée, et sa stratégie : ”les deux points les plus bas de la planète sont en Israël : la mer Morte et l’attitude de Benyamin Netanyahou.”

L’interdiction par la Préfecture de police de la manifestation du 12 octobre en soutien à la Palestine est due à la présence, parmi ses organisateurs, d'organisations soupçonnées soutenir le Hamas : la Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient-Europalestine, le NPA, et Samidoun, un faux-nez du Front populaire pour la libération de la Palestine, classé terroriste. Il agit aussi en Allemagne. Les groupuscules islamistes s'agitent sur les réseaux sociaux, à tel point que la police allemande s'inquiète d'une situation ”hautement dynamique et très émotionnelle.” Car, comme au Royaume-Uni, les délits antisémites se multiplient. Aux USA, on s'affole : ”c'est sur les campus que s'exprime avec le plus de virulence la vague antisémite qui balaie les États-Unis,” violences physiques à la clé, rapporte l'ObsUn antisémitisme au nouveau visage, ”lié aux réflexions sur la théorie critique de la race en vogue dans les universités,” qui pousse à ”associer les juifs aux Blancs, à ceux qui sont vus historiquement comme les oppresseurs des Noirs et des autres minorités raciales.” Réalisant peut-être la prophétie de l'historienne Pamela Nadell : ”les historiens qualifieront peut-être notre époque de point culminant de l'antisémitisme américain.”

La cause palestinienne en otage. Pour Marianne, ”la cause palestinienne s'est retrouvée captée par les éléments les plus extrémistes.” Nous nageons dans ”un brouillard idéologique.” Et de rappeler les propos de Tahar Benjelloun dans le Point  : ”la cause palestinienne est morte le 7 octobre 2023, assassinée par des éléments fanatisés, englués dans une idéologie islamiste de la pire espèce.”

Le ministre du patrimoine israélien souffle sur les braises ; l’Express rapporte sa réponse à la question du lancement potentiel d'une bombe atomique sur Gaza : "c'est une option." Dans le genre grosse gaffe, Jordan Bardella a assuré dimanche dernier que Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite. Selon l’Express toujours, les membres du RN ont été sommés de faire bloc et d’aller répéter la formule sur les plateaux de télévision : "Il y a eu des ambiguïtés, mais Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite." Seule la députée Mathilde Paris a sauvé l’honneur.Un ancien compagnon de route ne comprend pas ”pourquoi Bardella s’est embarqué là-dedans, alors que Marine Le Pen elle-même a exclu son père pour cette raison. Juste avant de participer à la marche contre l’antisémitisme, ils remettent une pièce dans la machine… Quel sens du timing, vraiment."

LFI : la grande zizanie

Le bazar n'épargne décidemment personne. La députée LFI Raquel Garrido a été sanctionnée par son groupe parlementaire pour des ”agissements qui nuisent au collectif,” "la diffusion de fausses informations” et des”attaques adhominem.” Elle a surtout osé qualifier les attaques du Hamas de ”terrorisme islamiste,” rapporte lePoint, qui cite son tweet : ”Verdict de la CPI (cour pénale Insoumise) : 4 mois […] Je suis mise au ban […] Je suis humiliée, je suis en colère, j’ai honte […] Je tiens bon.” Quatre mois sans pouvoir parler au nom du groupe parlementaire, autant que Quatennens après sa condamnation pour violences conjugales… Ruffin demande donc : ”à défaut de pouvoir débattre ensemble, la direction de mon groupe parlementaire pourrait-elle nous fournir la grille tarifaire en cas de divergence politique ?” Une bonne ambiance au sein du Parti, comme la décrit l’Obs : ”tweets accusateurs, invectives médiatisées, menaces d’exclusion…”  Pour l’hebdo, ”si ce n’est pas encore la rupture définitive, la guerre des clans semble bel et bien déclarée.” Entre Mélenchon, ses lieutenants Mathilde Panot et Manuel Bompard, et les frondeurs, Ruffin, Autain, Corbière et Garrido, "tous écartés de ladite direction, de plus en plus inquiets par la détestation que suscite leur mouvement dans le pays,” pour l’Obs.

Un parti bien peu démocratique. Cette crise a le mérite de délier les langues sur la manière dont la Mélenchonie fonctionne : ”Mathilde Panot, la cheffe des 75 députés LFI, fait pourtant comme si tout allait bien,” et l'un des dissidents s’insurge : ”non mais elle ment, c’est hallucinant. C’est comme ça tout le temps, on est dans la post-vérité en permanence…” Alors, que pèsent réellement les frondeurs, qui tentent de sauver la Nupes ? Réponse de Clémentine Autain : ”c’est impossible de savoir. Dans notre mouvement, il n’y a pas de démocratie, pas de congrès, pas de vote.”

Les mollahs, marionnettistes du Proche-Orient

Le général américain McMaster l’affirme dans l’Express, ”l'Iran est derrière tout ce qui arrive au Moyen-Orient.” Et même au-delà : depuis le 7 octobre, la Russie a intensifié ses opérations en Ukraine, où ”Poutine travaille avec l'Iran et la Chine. Téhéran fournit de l'aide matérielle, tandis que Pékin, de manière plus insidieuse, opère dans le domaine de l’information.”

L'hebdo approfondit cette position sur Téhéran et qualifie de ”guerre clandestine” son opposition à l'Etat hébreu. L’Iran ”tente de se positionner comme un leader du Sud global,” lequel a cessé de la rejeter à cause de son soutien à Bachar el Assad, jusqu’à, dans le cas de la Thaïlande, l’utiliser comme médiateur pour la libération d'otages détenus par le Hamas. Et pendant que la communauté internationale regarde ailleurs, elle peut avancer sur son programme nucléaire, selon un spécialiste. Aux yeux duquel ”les sanctions internationales ne font pas une stratégie,” et pèsent peu sur le régime, dont l'objectif reste le même : ”conserver le pouvoir par tous les moyens,” quitte à sacrifier sa propre population… et celle de Palestine.

Pour l’ex-conseiller de Trump, qui a tenu 13 mois à ses côtés, le Hamas est une partie ”d'une grande armée par procuration” mise en place par Téhéran, non seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie, au Liban et au Yémen. Dans le Point, un lieutenant-Colonel de Tsahal le confirme :”certaines armes iraniennes ont été retrouvées avec des manuels d’instructions qu’on ne peut avoir que si elles viennent directement de l’usine. Mon sentiment est que l’Iran est forcément derrière ces préparatifs.”

McMaster s'attend à l’intensification ”d'une campagne iranienne,” qui viserait à ”pousser les États-Unis hors du Moyen-Orient” avant ”la destruction d’Israël.” Il préconise de sanctionner Téhéran, de détruire le Hamas, mais ”la communauté internationale devra s'impliquer en engageant une force de maintien de la paix a Gaza.” L'Europe aurait à ”subordonner toute aide à Gaza à des garanties antiterroristes.” Et Poutine, dans tout ça ? Il souhaite à ses yeux ”tirer tout le monde vers le bas, en partant du principe qu’à la fin des fins, il sera le dernier survivant encore debout.” Quitte à aller contre les intérêts de son pays : pour l’historien Timothy Snyder, qui avait prévu l’invasion de l’Ukraine, ”Poutine ne se préoccupe nullement des intérêts russes. Sa seule vraie préoccupation, c’est son mythe éternel. Il veut rester dans l’Histoire.”

La réindustrialisation, au bénéfice des multinationales étrangères

Pour favoriser l'implantation d'usines sur le territoire, l'Etat attire les capitaux étrangers à coups de subventions, explique Marianne : .2,9 milliards d’euros, soit 40% du coût d’une usine de semi-conducteurs, rien que pour le néerlandais STMicroelectronics et l’américain GlobalFoundries. Contre une promesse de création de 1000 emplois, et non une participation au capital, relève l’hebdo.

Un changement de doctrine, alors que les aides directes étaient proscrites par l'UE, mais sont rendues nécessaires pour ne pas risquer une nouvelle vague de désindustrialisation : désormais, la compétition est mondiale, et les Etats-Unis sont en tête grâce à l’Inflation Reduction Act. ”Le retour des enjeux de souveraineté met en position de force les multinationales et non les États, prêts à dépenser beaucoup pour assurer leur autonomie énergétique et technologique.”

Marianne affirme que ”le soutien du contribuable représente généralement entre 20 et 40% de l'investissement total.” Et questionne le choix de subventionner un concurrent étranger direct, qui transfère ses revenus à l’étranger, et dont les profits pourraient ”être siphonnés par les PDG et les actionnaires,” pour la Confédération européenne des syndicats. Le taïwanais ProLogium a bénéficié d’un financement de 1,5 milliardspour une usine de batteries électriques, contre une promesse de création de 3 000 emplois. Une concurrente française proteste, qui n'aurait reçu que 846 millions d'aides publiques. Quant aux subventions à l'achat de panneaux solaires, et de voitures électriques, dont 25% des batteries sont chinoises, elles enrichissent les fabricants chinois… pour le moment, affirme Macron.

Ukraine : pas de trêve hivernale

Le second hiver de guerre sera pour les ukrainiens encore plus rude : la destruction des infrastructures énergétiques par les Russes a déjà coûté 8,8 milliards de dollars, la Russie a profité des livraisons de la Corée du Nord, et peut intensifier ses frappes, alors que le renforcement de la défense anti-aérienne risque, comme la fourniture d’armes par l'Occident, de pâtir de la situation au Proche-Orient. Même si selon un chercheur cité par l’Express, ”cela devrait toutefois rester limité tant qu'il n'y a pas d'embrasement plus large au Proche-Orient." L'hebdo doute que les 27 tiennent leur engagement de livrer un million d'obus de 155 mm d'ici au mois de mars ; 30% auraient été livrés, mais le volume de commandes passées serait d’ores et déjà insuffisant. La Slovaquie, tombée aux mains d’un gouvernement populiste, a annoncé mettre un terme à ses livraisons, Orban a été vu serrant la main de Poutine en Chine en octobre, et a annoncé refuser de voter 50 milliards d'euros d'aide européenne supplémentaire. On ne sait si les conservateurs américains, qui tiennent la Chambre des représentants, suivront Joe Biden dans sa poursuite de l’aide…

Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien, est à Paris ; elle dit à l'Express les difficultés des populations déplacées, des familles d’accueil des orphelins. Naturellement, elle appelle a intensifier l'aide militaire internationale, surtout celle d'une Europe ”endormie.” A qui elle rappelle que ”l'empire ne s'arrête pas si on ne le stoppe pas. Sa nature est telle qu'il doit s'agrandir en permanence. Sinon, il cesse d'être un empire !”

Elle rappelle aussi, sur les événements en Israël, que "l'impunité donne une carte blanche." Son espoir : que le monde voie ”à quel point le fait de réagir lentement à une tragédie ne fait que renforcer le désir d'autres agresseurs d’agir.” A ses yeux, les tragédies sont liées.

Au secours, même le sexe est devenu capitaliste !

Entre les coaches en séduction, la chirurgie transformatrice des sexes féminins, le marché du sextoy, la sexualité ”fait désormais pleinement partie de l'économie et de ses avatars.” On le savait, mais ça va plus loin, selon le livre le capital sexuel exploré par Marianne : ”au-delà de la marchandisation du sexe, la liberté sexuelle augmente la valeur économique de certains individus - une ”liberté” qui prend des airs d’injonction." La sexualité était une affaire privée, elle devient aujourd'hui un objet public, qui véhicule ”les mêmes idéaux que ceux du capitalisme” : liberté, réalisation de soi, prise de pouvoir dans sa vie. Une sorte de ”compétence sociale,” marquée elle aussi par un impératif ”d'efficacité personnelle.” Politique, sors de ma chambre !

L’UE se réarme, mais la France y gagne-t-elle ?

Les ressources mondiales allouées aux armes ont cru pour la 8° année consécutive, de 3,7% en 2022, apprend-on dans l’Express. Les exportations russes chutent pour cause de sanctions, au profit des États-Unis qui fournissent 63% de l'armement de l'UE. Une dépendance accrue, au détriment de la France qui ne représente ”même pas 3% de parts de marché.” Elle reste tout de même 3e exportateur d'armes au monde, grâce aux Rafale ; ses clients principaux sont l’Inde, le Qatar et l'Égypte. Mais la concurrence est sérieuse, Corée du Sud en tête, pour le marché européen. Un maître de conférence de Sciences-Po s'alarme : ”il y a beaucoup plus d'inertie du côté de la base industrielle de défense et des structures institutionnelles que ce qu'on pourrait penser en écoutant les discours des gouvernements.” Sur fond de tensions entre France et Allemagne, qui ralentissent les projets communs.

Biden contre Google : la lutte contre le monopole des GAFAM

Le procès mené par le Ministère de la Justice et 11 Etats américains contre Google a commencé, nous apprend l’Obs. C’est devenu ”un monstre”, qui ”écrase tous ses concurrents depuis 20 ans.” Google search, représente la moitié du CA d’Alphabet, sa maison-mère, et 92% des recherches sur internet : ”la société est accusée d’avoir abusé de cette position dominante en concluant des contrats d’”exclusivité avec les fabricants de smartphones et les fournisseurs de services,” explique l’Obs. Soit 10 milliards de dollars, juste pour écraser ses concurrents.

Un combat aux dimensions politiques. La lutte anti trust est dans l’ADN américain : le Sherman Act de 1890 a détruit la Standard Oil de Rockfeller. Aujourd’hui, Facebook et Amazon sont aussi poursuivis par l’autorité américaine de la concurrence. Sa présidente souligne que les concentrations, nombreuses dans le secteur, ”nuit au peuple américain” économiquement, mais aussi politiquement : ”notre démocratie va moins bien.” Et l’Amérique redécouvre que l’autorégulation du marché longtemps prônée par l’Ecole de Chicago ne va pas toujours dans le sens du consommateur.

Pendant ce temps-là, à Mayotte...

Six mois après son lancement, Marianne fait le bilan l’opération Wuambushu lancée par Gérald Darmanin. Face aux migrants venus des Comores, aux ”règlements de comptes entre bandes de jeunes mineurs à l’abandon,” elle visait à ”détruire les bidonvilles, augmenter le nombre d'expulsions de clandestins 'et lutter contre la criminalité.” 500 kwassa kwassa interceptés, 650 cases détruites, une quinzaine d'opérations de démolition d'habitat insalubre lancées, des chefs de bandes arrêtés, mais pas de chiffres sur ”les éloignements forcés de comoriens,” dont l’Etat ”refuse de reconnaître la souveraineté française.” Une opération ”insuffisante pour régler les problèmes,” aux yeux de l’hebdo, tant les complicités locales sont fortes : les mahorais propriétaires logeurs, les employeurs de clandestins, les pêcheurs reconvertis en passeurs… La prise de conscience sera longue.

L’islamisme, là-bas aussi… 95% de la population est musulmane, et "un islam rigoriste tente une percée sur l’île," porté par... des français métropolitains, et, parfois, des comoriens. ”Mais la culture locale, à la fois matriarcale, animiste et républicaine, n'a pas dit son dernier mot,” selon l'hebdo : en 2015, la population d'un village a lui-même détruit la mosquée qu'il avait financé, pour empêcher les prêches de religieux rigoristes. L'animisme pré-islamique encore très vivace ”peut repousser le rigorisme dans la mesure où ce dernier ne tolère aucune autre pratique que la sienne,” explique un sénateur local.

Retraites : à Bras, le COR

Gilbert Cette succède à Pierre-Louis Bras à la tête du Conseil d'Orientation des Retraites, ”viré pour cause d'esprit iconoclaste,” selon Marianne. Son successeur a participé à la rédaction du programme Macron, et a présidé le groupe d'experts sur le Smic, ”où il a passé le plus clair de son temps à expliquer qu'il ne faut surtout pas donner de coup de pouce au salaire minimum, suggérant même de le supprimer.” Pour compléter ce portrait, l'Obs rappelle ce qu’Élisabeth Borne reproche à Pierre-Louis Bras : avoir ”brouillé les esprits,” en affirmant que ”les dépenses de retraite ne dérapent pas,” et que le déficit sera durable, ”incompatible avec les objectifs de finances publiques du gouvernement.” Les syndicalistes craignent pour l'indépendance du COR, voire sa survie.

Pour anticiper votre retraite, une jolie coquille dans L’Express : ”n'oubliez pas le relevé de arrière !” L’avenir est devant nous… ”40% des relevés de carrière comportent des erreurs, et la Cour des comptes estime que 15% des pensions versées sont erronées." Il vous faudra atteindre 64 ans et valider 172 trimestres, les 2 conditions se cumulant. Et pour ceux qui auront fait une carrière complète à temps plein au smic, la somme de 1200€ brut par mois inclura bien les retraites complémentaires… Vous pourrez partir en retraite progressive à partir de 62 ans, à condition d'avoir accumulé au moins 150 trimestres. Intéressant si votre entreprise vous propose de continuer à cotiser à 100% pour la retraite. Quant à ceux qui ont racheté des trimestres pour pouvoir partir à 62 ans, l'hebdo avertit : ils doivent continuer à travailler au-delà de cet âge, mais peuvent être remboursés s'ils en font la demande avant avril 2025.

Darmanin se prend une leçon de macronisme...

Les Jeunes Avec Macron ont à l'unanimité ”rappelé leur attachement à la préservation de l'aide médicale d'Etat" que Darmanin comptait supprimer, nous apprend l'Obs. Ils refusent aussi de voir disparaître l'article 3 du projet de loi immigration sur la régularisation des sans-papiers, qui serait sans doute la condition d'un accord avec LR. ”Nous défendons l'équilibre du texte et ceux qui veulent le sacrifier au nom d'un mauvais accord avec la droite ne comprennent rien à ce qu'est le macronisme.” En somme, ”on sait d’où tu viens…” Selon le Point, les électeurs de droite lui préfèrent Gabriel Attal, pourtant issu du PS.

Mais prend des risques vis-à-vis de son ancien parti. Cet accord avec le LR, il semble l'avoir décroché en soutenant l'amendement des sénateurs LR, transformant l’aide médicale d’Etat en aide médicale d’urgence. Mais, selon l'Express, ”il considère en privé qu’elle constitue un cavalier législatif (hors sujet par rapport à l’objet du texte gouvernemental) et serait censurée à ce titre par le Conseil constitutionnel.”

Le sociétal, une peau de banane pour la campagne de Bellamy ?

La campagne pour les Européennes sera phagocytée par les enjeux nationaux, et la tête de liste LR , encore putative, François-Xavier Bellamy risque bien d'y laisser des plumes, avertit l'Express : si LR vote finalement le projet de loi immigration, il peinera à se distinguer de la majorité présidentielle. Et les sujets sociétaux que sont la loi sur la fin de vie et la constitutionnalisation de l'IVG, sur lesquels il est très conservateur, pèseront plus lourds que son bilan positif d'eurodéputé. Tout comme en 2019, ses propos sur l’affaire Vincent Lambert. ”La droite attend de voir et craint qu'une sortie de route ne la détourne de l'électorat modéré.”

Jean-Marie Le Pen n'a pas de quoi s'acheter un livre

Son attaché de presse a demandé à l'éditeur des Rapaces, enquête sur la "mafia varoise" de Marine Le Pen, de lui en envoyer un exemplaire. Et ledit attaché de presse de commenter auprès d'un journaliste de l’Obs, collègue de l’auteur : ”Oh putain, j'ai tout lu.

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