Le Point scanne la haine de l’Occident; L’Express cible l’antisémitisme ET les suprémacistes israéliens, Marianne le naufrage de Macron avec les laïques; Ersilia Soudais, agent LFI de la haine des juifs; Hidalgo s’enlise, Le Maire fait sa mijaurée<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdos.
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Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos cette semaine : Marianne trouve encore des déçus de Macron, le Point dessine le monde d’après. L’Obs nous fait voyager dans la Russie interdite, grâce au carnet de voyage d'un de ses reporters, qui s’y étonne, ”chaque fois un peu moins, de la sérénité de ses interlocuteurs,” qui ”vivent dans la peine d'être ignorés par une Europe qu'ils ont longtemps fantasmée, dont ils estiment, aujourd'hui, n'avoir rien à envier.” Quant à L’Express, il relaie les craintes d'Elisabeth Badinter : ”pour la première fois depuis 1945, beaucoup de français juifs ont peur au point de se cacher.”

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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L'extrême droite israélienne en profite pour avancer ses pions

Les suprémacistes israéliens, forts de leurs 10% aux législatives, sont des alliés de poids de Netanyahou, selon l’Express. ”Mais leur objectif a toujours été constant : ils veulent le moins possible de Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, ou au minimum les priver de tout pouvoir politique,” selon un enseignant à l'université du Maryland. Alors Bezalel Smotrich, le ministre des Finances, qui a obtenu avec son maroquin un droit de regard sur les activités militaires en Cisjordanie, ”en coulisses est extrêmement actif pour transformer sa vision de la Cisjordanie en réalité.” Elle connaît depuis un mois une flambée de violence entre soldats, colons et palestiniens. Selon le directeur de recherches de l’Israël Policy Forum, ”il tente par exemple de faire interdire la récolte des olives en Cisjordanie, afin de pousser les Palestiniens à quitter leurs terres et rendre plus facile l'annexion. Lui et ses alliés se concentrent sur ce territoire, leur priorité historique, et profitent du fait qu’Israël soit focalisée sur les combats à Gaza.” Son allié le ministre de la sécurité nationale crée quant à lui ”un véritable réseau de milices privées, avec d'immenses risques de dérapage.” Les partis nationalistes souhaitent aussi l'occupation des territoires près de Gaza ; la population israélienne, pourtant opposée à la colonisation des territoires palestiniens, a longtemps fermé les yeux, mais on ne sait pas si l'extrême droite saura exploiter le traumatisme du 7 octobre, ou si, et c’est l’hypothèse d’une majorité d’analystes, elle chutera en même temps que le gouvernement, qui a échoué à protéger la population.

Macron : rendez-vous manqué avec l'histoire

”Pensée complexe ou flottement général ?” se demande le Point à propos de la politique de Macron au Proche-Orient, "devenue illisible.” Il se murmure que la question ”est pour lui une langue étrangère…” Après avoir attendu 17 jours pour se rendre en Israël, il y joue le va-t-en guerre en prônant de réveiller la coalition internationale contre Daesh pour la diriger contre le Hamas, puis rétropédale. Sur les morts civiles à Gaza, il affirme à la BBC : "il n'y a aucune raison et aucune légitimité pour cela. Voilà pourquoi nous pressons Israël de s’arrêter.” Silence pesant, aux yeux de l’hebdo, en revanche sur les otages du Hamas, les boucliers humains dans les hôpitaux, les couloirs humanitaires autorisé par Tsahal : tout de même, ”la France est dans son rôle lorsqu'elle appelle Israël à minimiser les pertes civiles consécutives à ses opérations. Mais ce n'est pas une raison pour inverser les responsabilités !” Israël s’indigne ; il rétropédale. Pour l’hebdo, ”Emmanuel Macron a les plus grandes difficultés à élaborer un discours qui concilie les impératifs de la lutte antiterroriste, de l'urgence humanitaire et de la préparation d'une solution politique à long terme.” A son crédit, tout de même : avoir pu rencontrer Netanyahou, le président de l'Autorité palestinienne, le roi de Jordanie et le président égyptien. ”Il peut se prévaloir, aussi, de continuer à promouvoir la solution à 2 Etats, même au moment où nous en sommes le plus éloigné.”

Son absence à la manifestation du 12 novembre, ”c'est de la pure vanité…” aux yeux d’un parlementaire Renaissance. Ou une volonté d'apaisement ? Et un autre Renaissance de se désoler : ”si le Président ne manifeste pas en soutien aux Français de confession juive de peur de la réaction des musulmans, c'est qu'on a basculé dans autre chose…” Pour l'hebdo, cet autre chose, c'est ”une société de communautés,” deux blocs, dont le président voudrait incarner le centre, ”en gardien de la République, de l'unité nationale et de l’universalisme.” Trop tard, pour Franz-olivier Giesbert, qui fait sienne la thèse de Jacques Juilliard, qu’”une partie des élites est déjà tacitement convertie ou résignée aux communautarisme,” à l'image d'Emmanuel Macron.”

La paix, vite !

Marianne, à propos de l'offensive de Tsahal en Palestine, rappelle que ”les principales victimes de l'armée israélienne ne sont pas les membres du Hamas mais des gazaouis pris au piège.” Environ 10 000 morts, selon Jack Dion, alors que ”de partout, on somme Israël de se défendre ”dans le respect du droit international.””

L'Express lui aussi appelle dans son édito à cesser le bombardement des civils à Gaza. Avec une crainte, tant l'objectif d'éradiquer le Hamas paraît irréaliste : ”tenter d'éliminer complètement le Hamas ne peut se faire qu’au prix de dizaines de milliers de victimes civiles, ce qui pourrait favoriser l'émergence d'un mouvement encore plus radical,” explique un professeur de Beyrouth. Alors que faire ? Pour lui il faut cibler ses leaders, ses soutiens financiers, sa logistique, ”en offrant un horizon politique aux Palestiniens.”

Dion dans Marianne rappelle le titre d’un livre de l'écrivain israélien Amos Oz : Aidez-nous à divorcer ! Israël-Palestine : 2 Etats, maintenant.

Les laïques rigoristes, déçus du macronisme

Dans la grande famille des ”universalistes, des républicains,” certains on soutenu Emmanuel Macron, jusqu'à croire ”décrocher des places, notamment aux dernières législatives,” nous dit Marianne. Comme le Printemps Républicain ou Zineb El Rhazoui, ils ont cru que Macron les aiderait à défendre la laïcité, ”mais on s'est fait partouzer, en fait.

Le mag raconte leurs espoirs déçus, après ”cet excellent discours des Mureaux sur la laïcité, en octobre 2020,” post-assassinat de Samuel Paty. La dissolution du collectif contre l'islamophobie en France, les États généraux de la laïcité, le fonds Marianne, ont succédé au Macron de 2017, qui ”appelait les laïques des "laïcistes" sujets à une "crispation identitaire,” faisant de la laïcité une ”religion républicaine.” Mais pour un ministre, ”la vérité du Président sur les questions républicaines est qu'il n'a pas fait un ‘tournant républicain,’ mais qu'il fait des tours sur lui-même.”

Ils ont soutenu Macron en 2022, après avoir durant le premier quinquennat ”influencé la ligne de la majorité, grâce à leurs relais, notamment Marlène Schiappa et Jean-Michel Blanquer.” Ils crient victoire lors de ”la séquence contre le séparatisme," et négocient leur soutien pour 2022 contre une vingtaine de circonscriptions. Mais Renaissance ne l'entend pas ainsi : ”au préalable, on fait réélire Macron ; ensuite, on discute circonscriptions.” Ils n'en obtiendront qu'une seule, perdue aux élections. Zineb El Rhazoui, l'ancienne de Charlie Hebdo, y a cru elle aussi, a organisé des dîners de levée de fonds pour Macron à Dubaï, où elle vit. On lui propose une circonscription, la seule dont elle ne veut pas. Chevènement aussi s'y est laissé prendre, sur fond de ”discours sur la reconquête de l'indépendance technologique, sanitaire et économique post COVID du président,” dans une sorte d'union sacrée, Et là encore, de promesses de circonscriptions.

Pap N’diaye à l'Education nationale, ”c'était un message pour nous dire que notre déchéance était bien un assassinat politique et que la séquence républicaine était finie,” pour un cadre du Printemps Républicain. La fin de la ligne Blanquer, qui s'est senti lâché ”dans sa croisade contre l’islamo-gauchisme à l'université début 2021,” laissé seul ”face à la vindicte de la bruyante gauche wokisante, décidée d'en finir avec lui.” Et lâché aussi dans la 4e circonscription du Loiret, où il chute au premier tour, ce qui le fait perdre son ministère. Pour un ancien du Printemps Républicain, ”l’aventure aurait dû s’arrêter avec la loi séparatisme, nous avions gagné la bataille culturelle.” Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

Actes antisémites en France : quelle réalité ?

Selon le ministère de la justice, il y a 300 enquêtes en cours, une trentaine de condamnations liées à un acte antisémite déjà prononcées. Pour plus de 1500 actes antisémites recensés depuis le 7 octobre. L’Express enquête : à Avignon, c’est une kippa qui tombe, piétinée, son porteur insulté : 5 mois de prison. A Paris, un coup de pied à un rabbin, dans le métro. Une femme poignardée à Lyon, à la porte de laquelle figurait une mezouzah. C’est 194 messages postés sur internet, de l'appel au meurtre à la mauvaise blague courant en dérision la détresse face au horreurs du Hamas. L'hebdo relaie les craintes de certains français juifs : ”on prend toutes les précautions possibles.” Certains changent leur pseudo en ligne, n’utilisent plus Uber, d’autres déplacent leur mezouzah, trient leurs amis sur les réseaux sociaux, cachent leur kippa. ”Au point que l'autocensure gagne peu à peu,” comme cette survivante de la Shoah qui a changé en dernière minute le titre de ses mémoires, pour y effacer le mot juif.

La haine de l'Occident dessine une nouvelle carte du monde

en tout cas aux yeux du Point, qui dans son dossier oppose les démocraties occidentales aux régimes illibéraux. A leur tête, la Russie, autrefois alliée d’Israël, où vivent un million de russes, "voit d'un bon œil la guerre au Proche-Orient, ”qui lui permet de renforcer ses alliances anti-occidentales : Iran en tête, son fournisseur d’armes en quantité illimité pour mener sa guerre en Ukraine, la Turquie, la Corée du Nord.

L'Iran mène une guerre par procuration, qui lui permet ”de réaffirmser son statut de premier défenseur de la cause palestinienne dans le monde arabo-musulman.” Au Yémen, elle arme les houthis, miliciens chiites qui ciblent désormais Israël, ”et sont parvenus à abattre un drone américain au-dessus de la mer Rouge” à coup de missiles.

L’AKP, parti d’Erdoğan est, tout comme le Hamas, issu de la mouvance des Frères musulmans : ”Gaza lui sert de prétexte pour remobiliser ses militants et tester ses alliances.” Dans la plus grande contradiction : ”son armée et les milices islamistes qui lui sont affiliées occupent et terrorisent le nord-ouest de la Syrie.”

La Chine ”orchestre la dénonciation par ses médias des velléités guerrières et de l’hypocrisie de l’Occident,” pour saper l'hégémonie américaine et se rallier le sud Global, ”distant de l'Occident depuis l'invasion de l’Ukraine.”

Ces ”non-alignés actifs,” se regroupent au sein des Brics et de l'organisation de coopération de Shanghai, que l'hebdo qualifie d’”alliance baroque” qui ”dénonce la morale à géométrie variable des occidentaux.” Comme le dit un sénégalais, c'est ”la fin de la domination de l'Occident dans le monde.”

Que fait l’ONU ? Elle est bloquée : impossible, avec les droits de véto chinois, états-unien et russe, de voter une résolution. Pour un historien, ce ”pacte avec le diable,” date de la création de l’ONU, mais en était la condition. Un observateur signale qu’à New-York, ”cette fois, les relations personnelles entre les diplomates occidentaux et les autres sont très tendues.” Guterres, son secrétaire général, a condamné ”sans équivoque les actes de terreur horribles et sans précédent perpétrés par le Hamas, non sans rappeler que ”le peuple palestinien a été soumis à 56 ans d'occupation étouffante.” Inaudible pour les Israéliens.

Pourtant, rappelle l'hebdo, ”Israël a beau se dire mal-aimé par l'ONU, d'autres le voient comme le chouchou intouchable des Américains.” L'annexion déclarée illégale de Jérusalem-est en 2016, l’implantation de nouvelles colonies font l'objet de rapports au Conseil de sécurité.

Faut-il avoir peur d'une guerre mondiale ?

Pour le géopoliticien Bruno Tertrais dans lePoint, ”ce risque reste infime. La planète n'est pas en feu.” Ouf. La plupart des conflits actuels sont des guerres civiles, ”mais la violence armée est devenue plus visible. Et certains de ces conflits ont une résonance politique et symbolique particulière, sans compter leurs implications stratégiques pour l'Europe toute proche.” A ses yeux, ”deux cordes de rappel” dissuadent les attaques directes : les alliances militaires occidentales (qui n'ont pas causé la Première Guerre mondiale contrairement au mythe), face au peu d'alliances formelles entre Etats autoritaires. Et l'interdépendance économique : ”les travaux de la science politique nous montrent que cette interdépendance peut bel et bien réduire les risques de guerre.”

La thèse du ”choc des civilisations” est un piège, dans lequel tombent les régimes autoritaires ”souvent sincèrement persuadés que l'Occident veut leur peau.” Pour finir de nous rassurer, l’hebdo analyse le poids économique de l'Occident, face à un ”défaitisme très sombre mais aussi très exagéré, ne serait-ce qu’à voir les graves difficultés conjoncturelles et les immenses fragilités structurelles que connaissent les adversaires déclarés des démocraties américaines et européennes.” L'inflation turque, l'économie iranienne en berne, une industrie russe qui ne produit que des armes, et une économie chinoise en déflation, concurrencée par l’Inde, ne font pas le poids face à la supériorité technologique, à l’hyperpuissance monétaire et financière des économies occidentales. Si ”le poids des pays occidentaux dans le PIB mondial va continuer à se réduire au cours des prochaines décennies,” le PIB par habitant des États-Unis restera encore en 2050 3 fois supérieur à celui de la Chine.

Rima Abdul Malak, le nouveau Jack Lang ?

Tout le monde a oublié les ministres de la culture du premier quinquennat Macron, mais Rima Abdul Malak semble ”taillée pour la rue de Valois,” selon l’Obs, qui voit en elle la relève de Jack Lang. Beaucoup ont découvert la ministre de la culture lorsqu'elle s'est levée pour répondre aux revendications des théâtreux lors des Molières, et les autres à travers sa réponse à la polémique lancée par la Palme d'or sur le financement du cinéma. Après des armes dans l'humanitaire, la franco-libanaise séduit Brigitte Macron quand elle était attachée culturelle à New York, et la Secrétaire général adjointe de l'Élysée, qui la recrute : ”sa force est d'avoir une culture très ouverte, complémentaire de la culture plus classique du président. Et elle est capable de pas de côté.” Y compris sur le prolongement du mandat de Catherine Péquard à la tête du Château de Versailles, exigé par le Président, au mépris des textes. Conseillère de Macron, elle redresse le projet du pass culture, et sa ”loyauté totale” fait le reste : au ministère, ”le legs qu’Emmanuel Macron veut laisser à la France repose sur ses épaules,” avec la Cité internationale de la langue française en fer de lance d'une ”reconquête républicaine.” Elle affirme : "plus le RN est implanté, plus la culture doit y aller avec des efforts redoublés.” Alors elle soutient les fanfares, les églises des petites communes, et reçoit le bel hommage du directeur du théâtre de la Colline Wajdi Mouawad : ”l'ambition qu'elle a pour les autres, pour la culture et l'art est un peu plus grande que l'ambition qu'elle a pour elle-même.”

Hidalgo à Tahiti : le cocotier cachait une jungle

Sa virée à Tahiti a, pour Marianne, ”achevé de transformer le malaise en petit scandale” quant à a gestion d’Anne Hidalgo, et le mag revient sur la manière dont elle a exercé le pouvoir depuis 2014. Elle a voulu d’abord faire de Paris ”la ville du fun,” puis la mettre à l'heure écologique de manière brutale, tout en échouant à en empêcher la gentrification. Depuis sa réélection en 2020, elle ”semble à l’arrêt. Plus de frénésie, plus de projets, plus de vision.” Achevée par son KO à la présidentielle, elle se raccroche aux JO pour faire oublier la dette colossale de la ville.

Son ex-bras droit fait l'objet d'une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts. Adjoint à l'urbanisme, Jean-Louis Missika, participe "à des comités Théodule de grands acteurs de l'immobilier, qui vivent en partie de la manne municipale.” Auquel il monnaye ses conseils, relève la commission de déontologie de la ville de Paris. Sa présidente dénonce : ”il a engagé une privatisation des politiques d'urbanisme pour le bonheur des grands intérêts privés.

Ersilia Soudais : la députée LFI qu’on n’aimerait pas avoir comme prof

La députée LFI De Seine et Marne "diffuse en roue libre une rhétorique antisioniste ambiguë,” selon lePoint. On y apprend que la prof de français devenue députée s’est auto-désignée, en tant qu’unique membre de LFI présente, vice-présidente du groupe d'étude de l'Assemblée nationale sur l’antisémitisme. Ses faits d’armes : elle accueille à Roissy un militant d'une organisation terroriste palestinienne, en dénonçant sa ”déportation orchestrée par Israël,” qualifie la situation israélienne ”d’apartheid," et réclame le boycott d'Israël à la fête de l'huma ! ”Elle se sert de sa prétendue fonction pour diffuser la haine des juifs au nom de la haine d’Israël, on marche sur la tête,” pour la députée Renaissance Caroline Yadan.

Personna non grata en Israël, son voyage au nom de la commission des Affaires étrangères est annulé.  Et l'hebdo de conclure : ”sollicités, les proches d'Ersilia Soudais n'ont pas trouvé le temps de la défendre.” Le temps, vraiment ?

Gazoduc Nordstream : et si c'était l'Ukraine ?

L'hypothèse est sérieuse, qu'on n'a jamais voulu creuser en France, d’un sabotage du gazoduc russe par un officier des forces spéciales ukrainiennes, rapporte Marianne. Il dément, naturellement ; le Spiegel et le WashingtonPost qui sortent l'affaire affirment que Zelensky ne serait pas directement impliqué.

Le Maire fait sa mijaurée

Dans le Point, l'entourage de Macron s'énerve face au refus de Le Maire de prendre la tête de listes aux européennes : ”quand tu as le bon attaquant, tu n'envoies pas le remplaçant sur le terrain sous prétexte que l'attaquant fait sa mijaurée. Les pudeurs de gazelle, ça suffit.”

Macron ne veut pas déjeuner tout seul

Puisque Ciotti, Faure et Bompard sèchent la rencontre de Saint-Denis, Macron a invité le président du Parti radical de gauche, Guillaume Lacroix, à se joindre aux chefs des partis représentés au Parlement. Invitation acceptée, mais avec un avertissement, formulé à L'Express : ”il faut se méfier de la tentation suisse des référendums sur tout et arrêter de procrastiner sur la loi sur la fin de vie.”

IVG, fin de vie : les pièges du sociétal ?

Déjà la semaine dernière, l'Express confiait que le sénateur LR Philippe bas était agacé par la rédaction de l'article 34 de la Constitution proposé par l’Elysée : ”la loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d'avoir recours à une IVG.” Une rédaction ”ambiguë,” qui ”relève du en même temps,” ne disant rien sur ces garanties.

Quant à la loi sur la fin de vie, on n'est pas pressés : pour un ministre Dans l'Obs, Macron ”continue de mûrir le sujet, rien ne serait pire que de se mettre la pression sur le calendrier.”

La Nupes n'en finira pas de mourir

A ce propos, le moratoire socialiste sur la participation à la Nupes semble parti pour durer : on apprend dans L'Express que Mélenchon tient le PS par la menace d'une potentielle dissolution : ”Mélenchon est revanchard et il est tout à fait capable de mettre des candidats insoumis face à des socialistes pour leur faire la peau,” explique un socialiste. Mais du côté LFI, on ne like plus Mélenchon, note Raquel Garrido : les députés LFI ne retweetent plus Mélenchon, ou si peu… LePoint a vérifié : les 5 derniers messages, sur la marche du 12 novembre ont été 4, 6, 8, voire une seule fois retweetés par un député…

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