La fonte des glaces en Arctique est riche de conséquences<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon les scientifiques, la glace fond d’environ trois à quatre mètres par an sur ce glacier depuis 2004.
Selon les scientifiques, la glace fond d’environ trois à quatre mètres par an sur ce glacier depuis 2004.
©Reuters

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Le réchauffement climatique contribue à la fonte des glaces et notamment au Pôle Nord qui subit d'importantes transformations. Nombre d'entre elles sont loin d'être sans conséquence sur l'avenir de la planète. Tour d'horizon...

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Une plante disparue depuis 400 ans revient à la vie

Selon les scientifiques, la glace fond d’environ trois à quatre mètres par an sur ce glacier depuis 2004. C’est ainsi que cette plante, qui était conservée sous la glace depuis environ 400 ans, à l’époque dite de petit âge de glace où le sol sur lequel elle poussait a été recouvert progressivement de glace, a pu refaire surface.

Les chercheurs ont ainsi découvert quelque chose qui était vert à la surface du sol. Il s’agissait tout simplement d’anciennes bryophytes retrouvant un processus de croissance après 400 ans de sommeil forcé. Désormais cultivées en laboratoire, les bryophytes se portent très bien et sont en passe de retrouver leur cycle naturel. Leur structure est néanmoins très différente des plantes que nous connaissons aujourd’hui, ce qui va sans doute passionner les scientifiques.

L’hypothèse qui avait été récemment avancée selon laquelle la fonte des glaciers pourrait permettre à une certaine flore de reprendre vie est donc officiellement validée.

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L’Arctique serait à l’origine d’importantes émissions de gaz à effet de serre

Une étude menée par Eric Kort, membre de l’Institut de Technologie de Californie(Caltech), et relayée par la revue NatureGeoscience, met en particulier l’accent sur la fonte des glaciers de l’Arctique, à l’origine d’un important relâchement de méthane (CH4) dans l’atmosphère.

A l’occasion de plusieurs survols du Grand Nord, avec des trajets pouvant aller jusqu’à 82 degrés de latitude nord, les chercheurs ont constaté une forte présence de ce gaz à effet de serre une vingtaine de fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2), notamment près des morceaux de glace flottant dans l’Arctique.

Si on ignore encore les causes de ce phénomène, il semblerait aujourd’hui que les eaux glacées de l’océan Arctique contiendraient une source importante du gaz « potentiellement sensible aux changements dans la couverture glacée de la mer », résument les auteurs. Ainsi la hausse du thermomètre mondial, en très grande partie responsable de la fonte des glaces dans l’océan, serait à l’origine d’un cercle vicieux : plus la température monte, plus la banquise s’érode, plus la glace relâche du méthane, d’où au bout du compte une aggravation du réchauffement climatique.

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Forages en Arctique : le PNUE appelle à la prudence

Des risques bien réels pour une biodiversité déjà « chahutée » par le réchauffement climatique, qui détruit les habitats naturels, et la pollution. La donne est plus complexe pour les populations, lesquelles ne voient pas forcément d’un si mauvais oeil une exploitation des ressources en hydrocarbures qui doperait l’économie locale.

Il reste que le jeu n’en vaut pas la chandelle aux yeux de Greenpeace et consorts. Que les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour des extractions d’or noir en toute sécurité, malgré les allégations rassurantes de Shell. Qu’un accident aurait un impact colossal, quoiqu’impossible à évaluer à l’heure actuelle. Que nous ne sommes pas à l’abri d’un « Deepwater Horizon bis ».

Ainsi, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) a pris position pour la présence de garde-fous autour de l’Arctique. Un bon moyen de son point de vue de mieux encadrer l’exploitation des ressources de la zone, qui semble inéluctable étant donné la détermination des pouvoirs publics et des industriels, conjuguée à l’épuisement du potentiel mondial en hydrocarbures et dans le même temps à l’augmentation continue de la demande énergétique. L’objectif est bien sûr de protéger autant que possible une région touchée de plein fouet par la hausse des températures qui pourrait, si l’on en croit les calculs de laNASA, entraîner la disparition pure et simple de la banquise en période estivale dès 2016.

« Aucune mesure ne devrait être prise pour exploiter le nouvel état environnemental de l’Arctique sans évaluer d’abord la façon dont l’exploitation affecterait les écosystèmes, les populations et le reste du monde, étant donné que le risque environnemental est élevé », estime le PNUE, cité par nos confrères de l’AFP. Un point de vue que son directeur Achim Steiner justifie également par le fait que,« durant les cinq dernières années, les glaces de l’Arctique ont fondu plus rapidement que ce qui était envisagé par les modèles » de prévisions des climatologues.

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