L’Express voit la France malade du travail, Macron voit Darmanin en faute et Mélenchon Royal en bon coup politique; le Point et Marianne s'inquiètent de la fuite des cerveaux à l'école et l’hôpital; Salman Rushdie veut gagner la guerre des récits<!-- --> | Atlantico.fr
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Unes des hebdos.
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Capture d'écran 2023-09-01 MarianneCapture d'écran 2023-09-01 Le PointCapture d'écran 2023-09-01 L'ExpressCapture d'écran 2023-09-01 L'Obs

Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos : l’Obs veut sauver la langue française, et Marianne interroge des collégiennes converties à l’abaya : ”une robe pour cacher ses formes,” mais qu'une de leurs copines chrétiennes ne pourrait pas porter car ”ce serait irrespectueux pour leur religion.” Et puis, ”ça vient des réseaux sociaux, des influenceuses du Moyen-Orient.”

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Ecole, hôpital : la fuite des cerveaux

”Une infirmière hospitalière sur deux a quitté son poste ou changé de métier après 10 ans de carrière,” rappelle Marianne. 6 000 postes sont vacants, ”et il manque près d'un tiers de médecins dans les hôpitaux” Résultat : des services d'urgence fermés la nuit, un appel obligatoire ou 15 avant de se rendre aux urgences. ”Dans une volonté d'apaisement, Aurélien Rousseau a confirmé la reconduction de la revalorisation de 50% des gardes de nuit.” L’hebdo commente : ”il en faudra davantage pour raviver les espoirs et la motivation des médecins.” Quant aux infirmières, leur salaire est inférieur de 10% à la moyenne européenne.

Ces profs qui sèchent… En 10 ans, nous apprend Le Point, quatre fois plus d'enseignants ont quitté volontairement l'Education nationale. Ils étaient 2411 cette année à démissionner ou à avoir obtenu une rupture conventionnelle. En cause : salaires trop faibles, réformes à répétition, classes surchargées, mutations empêchées, élèves de moins en moins respectueux, profbashing incessant, y compris de la part du ministère… Alors que la moitié d'entre eux travaillerait au moins 43 h par semaine, les profs en ont marre, et ne peuvent même pas partir dans de bonnes conditions : l'Education nationale a pour politique de refuser les ruptures conventionnelles.

Il faudrait, selon l'association Aide aux profs, ajouter les départs des contractuels en CDI, les abandons de postes, les congés maladie, les détachements et mises en disponibilité. ”Au final, on est probablement plus près de 20 à 30000 départs par an que de 2411.” Pas sûr que le plan d'attractivité pensé par Gabriel Attal suffise alors que le ministre a annoncé que le chantier de la rémunération était clos.

Dans L’Express, on s'attache aussi au malaise des chefs d’établissement, dont 10% se déclaraient en dépression sévère à la sortie de la crise sanitaire. La faute au ”pas de vague” : ils sont pris entre le marteau du rectorat et l’enclume des enseignants sur lesquels ils n'ont pas autorité, et les parents d'élèves qui les tiennent pour responsables de la pénurie d'enseignants, quand il ne font pas pression sur les notes obtenues par leurs bambins…

L’économie chinoise malade du covid long

Les exportations chinoises reculent de 14,5% sur un an, et la reprise économique n'est pas au rendez-vous de la levée des restrictions contre le covid : elle est ”tortueuse,” selon les mots du gouvernement chinois cité par le Point. Ce qui inquiète le plus l’hebdo, c'est la panne de la consommation des ménages. Leur patrimoine voit sa valeur baisser après l’explosion de la bulle immobilière, le pays connait la déflation, ses taux directeurs baissent, et sa dette publique atteint 120% du PIB. Pour l’hebdo, le gouvernement méconnait ”la loi fondamentale de l'économie selon laquelle la consommation est d'abord affaire de psychologie et de confiance. L'Express explique que les Chinois préfèrent placer leur épargne sur des comptes bancaires : ”ils craignent de plus en plus de perdre l'accès à leurs actifs, donnant ainsi la priorité aux liquidités à court terme plutôt qu’à l’investissement.” Les Chinois craignent désormais une intervention étatique extrême, ”une peur généralisée, jamais vue depuis l'époque de Mao.” La pandémie a marqué la fin du modus vivendi de 40 ans durant lequel ”tant que les citoyens restent à l'écart de la politique, le Parti ne s'immisce pas dans leur vie économique.”

Antisémitisme : honte à la gauche (mais la gauche n’a pas honte)

Le Point est sévère : "la complaisance envers le rappeur Médine marque un tournant dans l'histoire de la gauche.” Toucher la corde sensible de l'antisémitisme pour conquérir les banlieues est sale, et ”pourrait être, de surcroît , un mauvais calcul.” Une enquête de Fondapol relève que les préjugés antisémites sont plus répandus dans la classe moyenne (entre 1900 et 2500€ de revenus mensuels) que chez les pauvres (moins de 900€ de revenus). L'antisémitisme n'est plus d'extrême droite, et Médine, comme les Frères musulmans, sait en jouer : ”l'islam est central dans sa vision du monde. Il lutte contre l'extrême droite parce qu'il la juge islamophobe. Son adhésion aux valeurs de gauche, par ailleurs, n'est pas flagrante.” L'hebdo souligne que chez les Insoumis comme chez les Verts, ”les deux états-majors démarchent les mêmes niches radicales, dans l'espoir de construire leur audience bloc par bloc.” A tel point qu'ils draguent L214, Attac, ou le Planning familial, Front de mères, des organisations activistes dont la radicalité s'accommode d'un certain emploi de la violence, ou pour le moins de l'outrance.

Pour Pierre-André Taguieff, la diabolisation du sionisme a fait émerger "la figure du palestinien-victime devenue progressivement celle du musulman-victime.” Et ”cet amalgame victimaire a permis d'articuler antisionisme radical et ”lutte contre l’islamophobie.” L'antiracisme se retrouve donc à servir le projet des Frères musulmans : la lutte contre l'islamophobie devient ”mode de légitimation de l’islamisme.”

C'est Salman Rushdie qui en parle le mieux dans son interview : il est pour lui compliqué de parler ”de toute religion quand elle devient politique. Je crois qu'il faut vraiment faire la distinction entre la foi privée des gens, personnelle, qui les regarde, et personne d’autre, et la politisation de la religion, qui devient l'affaire de tout le monde, comme tout ce qui est politique. Nous devons être très clairs sur cette distinction, et c'est assez simple de la faire."

Au secours, Macron a oublié les vieux !

Dans les colonnes du Point, le socialiste Jérôme Guedj prend le président au mot et l'appelle à légiférer sur le grand âge. Promesse présidentielle en 2018, ”garantir le droit à vieillir dans la dignité et adapter la société au vieillissement de la population” est un vaste chantier : la question recouvre celle des aidants, celle des salariés des services à domicile, des ehpad.

Quant à la fin de vie, ce n'est pas pour la fin de l’été, contrairement à la promesse présidentielle qu'un projet de loi fera suite aux travaux de la convention citoyenne (en majorité pour la création d'une ”aide active à mourir”). Marianne remarque qu'au Ministère de la santé, ”le remaniement laisse les mains libres aux partisans de l'aide active à mourir.” Parmi eux, la ministre Agnès Firmin Le Bodo, qui pilote le dossier et doit rendre sa copie le 21 septembre. Enfin, peut-être : pour un parlementaire, ”Agnès a abordé le débat d'une manière assez militante, en donnant son avis, au lieu de rester neutre.” Les parlementaires républicains, socialistes et communistes boycottent le groupe de travail, un collectif d'opposants à l'aide à mourir dénonce la ”co-construction” dont elle se vante… Pour le député Frédéric Valletoux, ”les positions sont plus clivées qu'il y a un an… Je suis donc plutôt partisan de temporiser et d’apaiser.”

Les soins palliatifs, un droit existant qui a pourtant bien besoin d’un coup de pouce risquent de passer à la trappe ; une députée Renaissance affirme : ”tout le monde est d'accord sur le développement des soins palliatifs, qui est un sujet organisationnel et financier, alors que l'aide active à mourir est un texte sociétal, qu'il faut traiter séparément.”

L’exigence, planche de salut du français

L’Obs analyse de manière originale le recul de la maitrise de la langue française : pas de ”c’est la faute aux écrans ou au franglais,” pas de ”retour aux fondamentaux” incantatoires, mais une analyse de la manière dont la langue est enseignée : ce n'est pas une question de temps consacré à la langue, mais plutôt ”une absence de pédagogie tout court, du moins en primaire.” Des inspecteurs généraux ont observé 160 classes et ont pu constater qu’"on n'écrit plus, et on réfléchit peu” : une ”surenchère dans l’ennuyeux,” des activités qui ”manquent d’exigences.” Résultat, "les élèves ne parviennent pas à réinvestir les règles apprises une fois confrontés à l'exercice de la rédaction.” L’hebdo souhaite révolutionner la formation des enseignants, qui devraient maîtriser parfaitement la construction de la langue, et comprendre le rapport de l'enfant à l'apprentissage ou à l’abstraction, et apprendre à structurer un cours, ce qui ne se fait pas en Inspé. A Béthune, une école réussit pourtant. Dès la maternelle, les élèves dictent à leur enseignante le petit mot pour remercier le journaliste de sa venu : toute activité donne l’occasion d’écrire. Les gamins osent, car ”deux conditions sont remplies : ”être extrêmement explicite dans les consignes et faire comprendre qu'un écrit, cela s'améliore et se reprend.”

Qui pour succéder à Wagner en Afrique ?

La mort de Prigojine ne signifie pas la fin de l'ingérence russe en Afrique : ”le pouvoir russe travaillait dans l'ombre à court-circuiter ses réseaux africains.” Pour le Point, ”pas question de laisser un vide et de perdre leur positions en Afrique.” C'est le clan du ministre de la défense Sergueï Choïgou qui remporte la mise, et les juteux marchés de la sécurité, grâce au GRU, ses services de renseignements militaires. ”Des sociétés militaires privées pourrait prendre le relais.” L'hebdo cite deux d'entre elles, Redut et Convoy, proches du GRU et qui ont lancé des campagnes de recrutement pour l’Afrique. Sur ce terrain, la Russie n'a pas de concurrence, la Chine restant sur le terrain économique.

Faut-il avoir peur des Brics ?

Les pays émergents qui forment les Brics, c'est 26% de la richesse mondiale, et 36% de la population mondiale, nous apprend Marianne : ”ils alignent une démographie conquérante (3,3 milliards d’habitants), occupent une superficie gigantesque (27% de la surface de la terre), les voilà incontournables économiquement.” Mais leurs intérêts divergent, et ils ne présentent aucune homogénéité géographique ou culturelle.Pour l’hebdo, leur unité réside plutôt en ”quelque chose d'une psychologie politique commune à tous ces multiples pays n'ayant souvent en commun que leur refus d'un diktat occidental très affaibli : ”maintenant, c'est notre tour et ce sera notre siècle !”

Les français n’en fichent pas une

Et ça affole l’Express : ”l’allergie au travail, voire son rejet, menace gravement notre modèle social.”Le PIB n’est pas encore touché, mais la productivité baisse plus ici qu’ailleurs.La faute au doublement en 4 ans du nombre d'apprentis, mais aussi à la rétention des effectifs, même en cas de baisse de l’activité. Quant à l’absentéisme, il explose et a touché 43% des salariés en 2022.

Paresse ? Désacralisation du travail ? Pour la Fondation Jean Jaurès, ”la France est championne d’Europe des conditions de travail les plus dégradées, dans le sentiment comme dans la réalité du travail : caractère répétitif, interruptions, pénibilité physique, absence d'autonomie..." Mais aussi le plus faible nombre de jours de télétravail après la Grèce, avec 0,6 jours par semaine.

La semaine de 4 jours a été testée par une soixantaine d'entreprises britanniques, nous raconte lePoint : une réduction du temps de travail sans baisse de salaire. ”Le stress des employés a diminué, tout comme leur fatigue, leurs problèmes de sommeil et le nombre de burn-out.” Une baisse de 65% des arrêts-maladie, mais surtout "cette nouvelle organisation n'a pas un impact négatif sur le business des sociétés ayant participé à l’essai,” à tel point que 92% d'entre elles veulent poursuivre. LePoint reste sceptique, et critique la méthodologie de l'essai (absence de groupe de contrôle, durée courte de l’expérimentation), et pointe que ”dans les faits, c'est plutôt un privilège de col blanc.” Les économistes interrogent la capacité réelle à améliorer la productivité et attendent une révolution technologique qui permettrait d’en garantir les gains.

Salman Rushdie, la force des récits

Dans son interview-fleuve au Point, l'écrivain qui se remet de sa violente agression au couteau met en évidence la mission de l'écrivain : ”remporter la bataille des récits.” Raconter une histoire, ”c'est le seul pouvoir des écrivains et ce qui les rend dangereux pour les pouvoirs politiques, notamment les plus autoritaires qui veulent contrôler les récits et les imposer à leur peuple.” En effet ”nous vivons désormais à l'heure des ”faux récits” et, dans de nombreuses régions du monde, il y a des gens qui essaient de créer, d'une certaine manière, des fictions. Des fictions qui sont de véritables instruments de pouvoir dans ce contexte d'effondrement de la confiance en la vérité.” Il nous apprend que ”le langage utilisé par Poutine lorsqu'il s'adresse au peuple russe est mâtiné d'argot du goulag. Il utilise les mots qu'utilisaient les prisonniers et ça touche les gens parce que ça fait de lui une victime, le bon gars, enfermé par les méchants.”

Sur les autodafés, alors que ceux du Coran secouent le Danemark et la Suède, Salman Rushdie est radical :  ”nous devrions toujours nous rappeler la célèbre phrase de Heinrich Heine : ”là où l'on brûle les livres, on brûlera des hommes.

Immigration, piège à c… ?

Elle est, pour Sylvain Fort dans les pages de L’Express, ”un fil rouge au sein de la classe politique française,” ”le seul thème sur lesquels tous les partis se positionnent.” Mais il déplore que cette ”superbe unanimité des politiques pour placer ce sujet en haut de l’agenda" n’aboutisse à aucune "voie concrète d’action.” C’est ”la dernière cartouche utilisable à des fins électoralistes par des partis politiques à bout de souffle sur le plan idéologique et intellectuel,” partis qui ”n'attrapent plus rien des enjeux réels de la France dans le monde tel qu'il va.” C’est dit.

Le retour de Ségolène

Le dernier bon coup de Ségolène Royal, qui se propose de "faire une liste d’union” aux européennes est pour l’Express ”un coup aussi médiatique que politique, préparé de longue date par celle qui disparaissait lentement des écrans radars politico-médiatiques depuis la fin du quinquennat Hollande. C'est le député PS Philippe Brun qui nous en donne la meilleure clé de lecture : ”ce n'est plus une simple personnalité politique, c'est une influenceuse. Sa puissance de frappe médiatique est sans pareille.” Une manoeuvre donc, pour L'Express, qui arrange bien Mélenchon : il reste maître du jeu à gauche. Ce que confirme l’Obs : ”à l’évidence, le stratège de LFI, attaché à la discipline d’une liste unitaire de la Nupes, cherche à semer la zizanie au Parti socialiste, qui prétend s’aligner sous ses propres couleurs.” Commentaire de l’intéressée : ”et alors, ça ne me gêne pas d’être instrumentalisée, si c’est pour la bonne cause.” Sa carrière en est une…

Clément Beaune ne nous transporte pas

On dirait le ministre des Transports obsédé par l’unité : celle de la majorité, suite à l'initiative de Darmanin : "les idées qui s'expriment doivent l'être dans un cadre commun,” affirme-t-il à l’Obs. C’est beau comme de l'antique, et ça sonne creux : ”la division est un poison, qui tue toujours ceux qui l'ont instillé.” Unité aussi de la politique écologique de Macron, qu’il explicite ainsi : "foi dans le progrès, ” "juste effort" pour faire payer les pollueurs et accompagner les mesures prises, et ”rêve collectif autour de projets symboliques et essentiels, comme l'avion non polluant ou le train à hydrogène.” Dont on aimerait entendre parler.. Il dit assumer la taxation des activités polluantes, comme celle ”des billets d'avion et des sociétés autoroutières,” mais "en aucun cas, ces nouvelles taxes ne doivent entraver le pouvoir d’achat."

L’Obs ne prend même pas la peine de le questionner : il est plus intéressé par sa position en faveur de la gestation pour autrui. Même si ”ce n'est pas pour maintenant,” le ministre se défend de faire primer le sociétal sur le social : le progressisme est à ses yeux la combinaison des deux. Alors pourquoi la GPA ? ”L’amour, et la justice.” L’accès à l'étranger ”par l'argent et les contacts,” c'est faible, mais l’amour ? ”Il y a d'un côté tellement d'enfants en souffrance et de familles dysfonctionnelles, et de l'autre, tellement de couples qui portent dans leur cœur un projet d’enfant.” Vous aussi, devenez famille d’accueil d'enfants de l'Aide sociale !

Bellamy a le sens du sacrifice

Belle âme, le chef de file des députés européens a proposé à David Lisnard la tête de liste LR aux européennes, nous apprend le Point. Comme un marche-pied, pour booster une éventuelle candidature à la candidature aux présidentielles de 2027. Marchepied refusé, le patron des maires de France ”expliquant à son ami ne pas suffisamment maîtriser la matière.

On apprend dans l’Obs qu’au sein de Renaissance, la tête de liste sera désignée autrement : ”Emmanuel Macron, qui voit dans cette élection de mi-mandat un moment politique majeur de son second mandat et un nouveau duel en perspective contre le Rassemblement national, tranchera cette question de la tête de liste au début du printemps.” Il fait le travail d’Attal à l’Education, mais aussi celui de son compagnon Stéphane Séjourné, député européen lui aussi et secrétaire général du parti…

”Il faut avoir de l'ambition pour son pays, pas pour soi-même.”C'est Bruno Lemaire dans LeFigaro que Marianne épingle.

Réforme des retraites : tout ça pour ça…

Marianne fait le portrait de François Hommeril, le patron de la CFE-CGC qui lui confie : ”la Première ministre, Élisabeth Borne, a d'ailleurs reconnu, en ma présence, que son objectif est d'alléger les engagements retraites de l'Etat à l'égard de ses fonctionnaires.” Il fallait le dire, on se serait arrangés…

Le représentant des cadres dresse un portrait au vitriol de Macron : ”de tout ce qu'il entend-il ne retire rien ! En perpétuelle représentation, il pense détenir sa vérité. Or cette vérité, datée, n'est pas issue de son expérience.” Et quand un docteur en physique parle d’expérience…

Quant aux 200 milliards d'aides publiques aux entreprises, elles doivent à ses yeux être conditionnées : ”avec de pareilles sommes mises à disposition de l’économie, il est incroyable que notre déficit commercial soit abyssal.” Bien vu.

Carton jaune pour Darmanin

”Suggérant le manque de cohérence de l’action présidentielle et gouvernementale et jugeant une victoire de Marine Le Pen en 2027 "assez probable", le ministre de l’Intérieur n’y est pas allé de main morte,” nous apprend l’Express. Réaction de l’Elysée : ”Emmanuel Macron, en privé, a qualifié cet entretien de "faute", rien de moins.”

LFI organise une grande marche le 23 septembre, et Mathilde Panot en précise dans Marianne les motifs : ”nous marcherons pour refonder la police de la cave au grenier.” L’hebdo ne peut pas s’en empêcher : "évitez la cave…”

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