L’Express dénonce le boom des Mme Irma, Franc Tireur dézingue la complaisance d’EELV avec les islamistes; Bellamy enterre Zemmour, Albert de Monaco fait le ménage; l’Italie n’en a pas fini avec les Berlusconi, Trump flambe des millions en frais d’avocat<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Les Unes du jeudi 11 août
©
Une 11/08Une 11/08Une 11/08Une 11/08Une 11/08

Revue de presse des hebdos

Marianne part en vacances avec les écolos, et vit un calvaire ; L’Obs enquête sur les Cold cases, ces crimes non élucidés auxquels la justice consacre enfin quelques moyens. L’Express fait le portrait d'Hélène Carrère d’Encausse, et rejoint le Point dans son panégyrique.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

Voir la bio »

La corruption, l’autre ennemi de Zelensky

Zelensky doit, pour adhérer à l’Union européenne, réformer son pays contre la corruption, nous explique Le Point. L’hebdo choisit, pour l’illustrer, de narrer la fin du mandat du ministre de la culture, en désaccord avec le Président sur l'usage des dépenses. Pour Zelensky, ”avant la victoire, les gens attendent que les ressources de l'Etat soient utilisées de façon appropriée.” L'hebdo cherche-t-il à nous rappeler la réplique de Churchill à une personne qui lui proposait de couper dans le budget de la culture pour financer la guerre : ”si ce n'est pour la culture, pourquoi nous battons-nous alors ?”

Les têtes valsent autour du Président ukrainien, que ce soit pour ”mauvaise allocation des fonds publics,” ou comportement antipatriotique.” Il en va de la confiance nouée avec les alliés, soucieux de bonne gouvernance et qui soutiennent Kiev financièrement depuis le début de l’agression," rappelle l’hebdo. 80 milliards d'euros ont été versés par les États-Unis depuis le début de la guerre, la même somme pour l'Union européenne, alors Zelensky est déterminé à agir : plusieurs scandales d'ampleur, dont celui de l'approvisionnement alimentaire de l’armée où 40% des 350 millions d'euros de la commande ont été détournés, ou encore une commande d’armes de 870 millions jamais livrées, fragilisent la confiance. 

Le Point rapporte que les généraux sabotent la création d'une agence civile chargée de gérer les achats de l'armée, portée par le ministère de la Défense ; en mai, c'est le président de la Cour suprême qui a été arrêté par le bureau national anti-corruption, alors qu'il était en possession de de 2,7 millions de dollars versés par un oligarque. Un signe que la démocratie fonctionne, soit, mais qui montre combien le chemin sera long. Pour la directrice du centre d'action anticorruption, ”la numérisation des services publics décidés par le gouvernement actuel a permis d'éliminer les petites enveloppes.” Un début, alors que 5 des 7 conditions d'adhésion à l'Union européennes demeurent insatisfaites. Pour le Point, c’est paradoxalement la guerre, qui a permis à Zelensky d'avancer dans la réalisation de sa promesse de campagne d'éradiquer la corruption.

Il en devient intransigeant, n’hésitant pas à limoger un maire dont l'épouse aurait utilisé un véhicule municipal pour évacuer ses enfants au début de l’invasion. Même si le combat pour l’adhésion semble gagné d’avance, pour un chercheur à Sciences-Po cité par l’hebdo : "la résistance ukrainienne à l'invasion militaire russe est comme la première ligne d'une résistance de la construction européenne à un projet concurrent : l'impérialisme de l'état mafieux russe. Il n'y a plus d'espace pour une solution intermédiaire.”

L’Express contre le boom des Madame Irma

L'hebdo s’attaque à la galaxie de l'ésotérisme, et dénonce la montée des croyances irrationnelles dans un dossier fouillé. La biodynamie, fondée par l'anthroposophe Rudolf Steiner, promet de connecter l’action de l'agriculteur au cosmos ; le "féminin sacré” récupère la figure féministe de la sorcière pour promettre une libération de l’énergie des femmes. Le coaching quantique, la mémoire cellulaire… ”Dieu a peut-être perdu en influence, mais les croyances ésotériques, elles, n’ont jamais été aussi à la mode.” Elles voient leur business fleurir au pays de Descartes où ”on n'a plus l’ésotérisme honteux.” Elles sont ”sans grande profondeur”, selon un sociologue, ”à l’image de notre rapport superficiel à la connaissance et de notre quête d'efficacité immédiate.” Des ”croyances à moitié,” qui rassurent, et fleurissent dans tous les milieux sociaux, mais qui ne sont ”pas dénuées de toute implication politique.” L’auteur d’une thèse sur le New Age l’affirme : ”si le changement du monde ne passe que par la transformation individuelle, l’engagement dans la société et le débat démocratique deviennent inutiles.” Pour l’essayiste Thierry Jobard, "cela conduit petit à petit à se reposer sur l’émotion et sur le ”ressenti” plutôt que sur l’argumentation et le partage d’opinions, qui représentent pourtant le fondement même du débat démocratique.” Le business du chamanisme ou celui des oracles, toutes ces pratiques "propices à la mise sous emprise” selon le directeur de la Miviludes, la mission de lutte contre les dérives sectaires, ont bien un versant collectif, et témoignent d’aspirations pas prises en charge dans nos sociétés contemporaines. ”L’ésotérisme peut figurer la contestation du néant existentialiste et représenter une solution pour réenchanter le monde, croire au merveilleux afin de répondre aux angoisses,” affirme l’hebdo, après avoir observé le rapprochement des occultistes et des complotistes autour d’un discours antisystème porté par l'extrême-droite.

40,2 millions de dollars, c'est le montant des frais d'avocats de Donald Trump pour les 6 premiers mois de l’année, nous apprend LePoint. 78 chefs d'accusation, et le dernier en date, ”complot contre les Etats-Unis,” pour avoir cherché à empêcher le Congrès de confirmer l’élection de Biden. L’hebdo nous évoque une hypothèse, un peu farfelue, mais tout est possible en Amérique : Trump pourrait être à la fois condamné et élu. Se gracierait-t-il lui même ? En tout cas, ”chaque fois qu'ils m'inculpent, nous montons dans les sondages,” explique l’intéressé : chaque accusation est une preuve de plus du complot contre lui. Quoi qu'il en soit, l'hebdo nous assure que ”c'est dans les urnes qu'une véritable démocratie doit décider de son sort. Seule une victoire politique, plutôt que judiciaire, pourrait garantir au prochain président la légitimité dont il aura besoin pour rassembler une nation polarisée comme jamais.” Polarisée, pas dilatée… 

Hard discount ou balade en forêt ?

Si vous êtes CSP+, Marianne a trouvé comment vous dépayser pendant vos vacances : faites un tour chez Action, le hard-discounter. C’est le symbole de la ”démoyennisation” de la consommation française : les enseignes de moyenne gamme ferment une à une, seules semblent survivre les enseignes low-cost et semi-luxe. Un sociologue s’interroge : le moyenne gamme ne serait-il pas un accident de l’histoire ? Le hard discount a vu son CA augmenter de 12%, et Action est devenue l’enseigne préférée des français. Le ressort de la réussite : le prix, qui donne l’impression d’acheter malin, mais surtout une stratégie de communication diablement efficace : pas de spot de publicité, la marque compte sur les fans qui relaient sur les réseaux sociaux les ”haul” produits : ”l’influenceur déballe ses achats Action et les met en scène.” Tiktok en raffole, et ça marche.

Quant au Point, il nous propose de regarder autrement la forêt : ”dans 25 ans, le paysage forestier sera totalement différent,” selon un ingénieur forestier de l'ONF. La forêt de Rambouillet deviendra une forêt méditerranéenne. Si certaines essences s'adaptent au manque d'eau et au changement climatique, d'autres risquent de disparaître, comme le hêtre, ou le sapin pectiné. Macron a promis l'été dernier qu’un milliard d'arbres seraient plantés d'ici à 2032, pour les 500 millions prévus dans le plan d'investissement France 2030. Une paille, alors que des forêts dépendent plus de 450000 emplois… Aura-t-on seulement assez de graines ? Et la patience du forestier, qui ”travaille sur le temps long. Les choix politiques d’aujourd'hui seront validés dans 100 ans.”

L’Italie n’en a pas fini avec Berlusconi

Marina Berlusconi, l'aînée des enfants du Cavaliere, aurait, selon le Point, pactisé avec Giorgia Meloni : le parti de centre-droit Forza Italia, sur lequel s'appuie la majorité gouvernementale  doit 90 millions d'euros à la holding familiale Fininvest. Cette dette serait étalée dans le temps s'il y avait lieu de se désengager, en échange du soutien de l'exécutif à la holding milanaise, en particulier dans son litige contre Vivendi…

Monacogate : Albert reprend la main et chambarde la Principauté

Une Smart city, un laboratoire d’innovation écologique et une principauté éthique, c’est le projet d’Albert pour Monaco. Son mot d’ordre : ”l’éthique ne se divise pas. Argent et vertu doivent se conjuguer en permanence.” Il a lui-même proposé aux experts de la lutte contre le blanchiment de Moneyval, et au Greco, le Groupe d’Etats contre la corruption, d’examiner le fonctionnement de la Principauté. Paris Match nous raconte comment le prince mène lui-même une révolution de palais, sur fond de guerre des clans. Dès son intronisation, le prince veut s’attaquer à l’empire de Patrice Pastor, le milliardaire ”dont la famille jouit depuis des décennies d’un quasi-monopole sur les affaires immobilières de la principauté” : 3500 appartements, soit 15% du parc immobilier sont entre leurs mains, ainsi que 85% des projets de construction du Rocher. ”Ses conseillers se mettent en quête de nouveaux acteurs,” raconte l’hebdo, et un groupe italien se voit confier plusieurs projets d’ampleur, sous la houlette de Claude Palmero, l’administrateur des biens de la Couronne. Leurs projets sont régulièrement torpillés. 

En 2021 sortent ”les dossiers du Rocher,” qui visent à ”anéantir la réputation des conseillers du Prince.” On soupçonne Pastor d’être à l’origine de fuites, accusant Palmero et Didier Linotte, président du Tribunal suprême (l’équivalent de du Conseil d’Etat et du Conseil constitutionnel) d’avoir reçu des fonds sur des comptes en Suisse. ”Une campagne diffamatoire et anonyme de rumeurs mensongères et de calomnies,” dénoncée par le prince qui soutient ses hommes, "serviteurs connus pour leur intégrité et probité.” 

Compléments d’enquête s’en mêle et provoque le départ des conseillers du Prince. En mai, l’émission expose au grand jour l’opération de l’Esplanade des pêcheurs, emplacement choisi pour abriter un futur musée d’archéologie sous-marine. Le projet est confié à un libanais, qui se désiste, puis à Caroli, un monégasque. ”Mais des complications et des procédures poussent l’Etat à lui retirer sa concession,” explique l’hebdo. Palmero et Lacoste, un avocat ami du prince veulent éviter le procès, mais l’option judiciaire, défendue par un ministre ami de Pastor l’emporte, et l’Etat est condamné à verser 136 millions d’euros à Caroli. Didier Linotte est accusé d’avoir gonflé l’indemnité, et ”d’avoir bouclé ses fins de mois avec des missions d’arbitrage pour des sociétés de BTP.” 

”On ne peut plus continuer comme ça”, aurait dit Caroline à son frère, et Albert débarque manu militari ses plus proches conseillers, dès le lendemain de la diffusion de l’émission. ”Patrice Pastor accuse ”une bande de vautours” d’être à la tête d’un ”système de corruption,” le parquet ouvre une enquête préliminaire, puis une information judiciaire. Match commente : ”en laissant les juges enquêter sur de possibles infractions financières, le prince affiche sa détermination a lutter contre le blanchiment et la corruption.” Non sans souligner que Pastor a associé les deux fils de Caroline à son grand projet Mareterra, 6 hectares conquis sur la mer et construits par Bouygues. ”Albert ne prend pas parti et renvoie tout le monde dos à dos,” selon ses proches. ”j'ai été amené dans l'arène alors que je n’ai pas à y être,” concède le Prince,

Darmanin choisit ses ennemis, et Borne n'en fait plus partie…

Pas grand-chose à mettre sous la dent des politologues, les ministres sont en vacances ; mais l’Express tient à nous avertir que Darmanin veille, et attend son heure, qui sonnera à la rentrée. Selon un ministre, ”tous les proches de Gérald se sont faits flinguer par Elisabeth,” lors du (non-)remaniement. Qu'à cela ne tienne, il saura ”envoyer un message d’amour (aux policiers) tout en plaçant une mine dans le jardin d'Elisabeth Borne : le premier flic de France fait d'une pierre deux coups” raconte l’hebdo, en soutenant ses troupes. ce qui fait hurler un ministre : ”il a choisi la démagogie. Il a choisi d'être un pompier pyromane !”

”Une démonstration de force,” ”une structuration idéologique et politique,” c’est ainsi que l’hebdo voit la ”journée de travail et de réflexion consacrée aux attentes des classes populaires” que le ministre a organisée dans son fief le 27 août. Et pas simplement comme ”un événement délibérément anti-Borne,” selon un ministre de l’aile gauche du gouvernement. L’un de ses proches s’enthousiasme : ”il a compris, plus que jamais, que 2027 c’est demain et qu'il faut s’organiser.” Pour l’Express, il ”entend pleinement jouer sur l’effet de contrastes : avec une Macronie jugée hors-sol, à la novlangue technocratique qu’il a toujours exécrée et avec ses concurrents venus de la droite, Bruno Le Maire et Edouard Philippe, aux logiciels plus libéraux.” 

Pour Marianne, promouvoir la diversité en entreprise, c’est bien, mais…

Marianne se fait l’écho du baromètre du fait religieux en entreprise de l’institut Montaigne. Ça va mieux, dans une majorité des entreprises, mais pour une minorité, c’est de pire en pire. Dans 76% des cas, l’islam est en cause, et dans 20% c’est le catholicisme. 23% des faits remontés sont des infractions à la règle de droit, et 13% des comportements négatifs à l’égard des femmes. La pression religieuse est encore taboue, qu’elle passe par le refus de serrer la main à une femme, de collaborer ou de dépendre hiérarchiquement de l’une d’elles, nous apprend le mag. Il dénonce la pression communautaire qui s’exerce sur les femmes de confession musulmane : ”comme souvent face aux comportements misogynes, ce ne sont pas les coupables qui sont réprimandés, mais les femmes”…

Les Verts, "idiots utiles de l’extrême-droite islamiste” pour Fourest

Franc-Tireur, l’hebdo anti-extrêmes en tous genres dénonce ”l’aveuglement complice” des Verts, dont l'université d'été accueille le rappeur Médine. Il y discutera de ”la force de la culture face à la culture de la force” avec Marine Tondelier, la première secrétaire d’EELV. Médine, c’est ”le Tariq Ramadan du rap,” y explique Tristane Banon, qui rappelle ses chansons anti-laïcité, ses quenelles dieudonnesques, son affichage aux côtés des figures de l’islam radical. Caroline Fourest en rajoute, et dénonce sa ”virilité toxique se moquant des tarlouzes,” mais surtout sa stratégie d’entrisme : ”le coup de force de Médine, qui lui assure les grâces d’une certaine gauche, est d’avoir convaincu qu’attaquer ses idées revenait à soutenir l’extrême droite qui l’attaque. De la même façon que les Frères musulmans ont bâillonné toute critique en l’accusant d’”islamophobie.” 

Fourest utilise cette invitation pour critiquer le positionnement du parti écologiste face à l’islam, qui a ”soutenu la construction d'une mosquée frériste à Strasbourg”, l’ambiguïté du féminisme de Rousseau, ”qui s’arrête au voile (qu’elle trouve beau)” : ”les écologistes cultivent la naïveté et la repentance post-coloniale à un degré de bêtise qui les rend prenables par n’importe quelle brute se disant victime de racisme. En matière de danger totalitaire, ils n'ont tout simplement aucune boussole, autre que l’opposition au RN.” 

Les belles âmes s’indigneront, et passeront à côté du très-cruel article de Benjamin Sire, dans le même hebdo : ”le changement climatique avance, l'écologie politique recule.” Pour le journaliste, Marine Tonnelier représente l’espoir déçu des militants, qui ont cru avec elle en finir avec la ”twitterisation” des débats, incarnée par Sandrine Rousseau. Peine perdue, ”elle n’a cessé de créer des polémiques stériles,” alors qu’elle était censée ”élargir une base militante trop urbaine en recrutant dans les zones rurales pour transformer la formation en ”parti de masse.” Peu de nouveau adhérents, et les anciens qui désertent : moins de la moitié (sur 11 000) a pris part au vote de désignation de Marie Toussaint, la tête de liste EELV aux Européennes. Jadot peine à atteindre la 14e place du baromètre Harris interactive de la confiance politique ; pire, pour Sire : ”le principal désaveu vient bien des sympathisants verts dont pas un seul ne hisse l’une de ces écologistes parmi les 10 premières en lesquelles ils placent leur confiance.” 

A lire les réactions enflammées, on se dit que ces belles âmes perdent toutes de vue l’essentiel : en matière politique, le marketing, ça ne fonctionne pas : segmenter les français en différents marchés, que ce soit comme le font les Verts en draguant les banlieues ou comme le fait Franc-Tireur en hurlant à l’extrêmisme, cela permet de faire le buzz, mais pas de produire une pensée politique structurée, susceptible d'emporter l’adhésion...

Dati sort la sulfateuse… Le message est clair, la mairie de Paris c’est pour elle, et pour personne d’autre : dans le Point on apprend que Rachida Dati a éliminé Agnès Evren, VP des Républicains au conseil de Paris de la liste aux sénatoriales. Résultat, Eurent constitue sa propre liste avec Philippe Goujon le maire du 15e. ”Dati pense qu’Evren veut être maire de Paris, alors qu'elle n'en a aucune intention!” affirme un cadre LR. C’est si facile de se tromper de cible… 

Dans le Point, Alexandre Ricard, le patron de Pernod Ricard nous livre les deux principes qui ont fait la réussite de son grand-père : ”nul bien sans peine”, et ”faites-vous un ami par jour.” Lequel choisir pour les vacances ?

Marianne rapporte les propos dans Libé du député LFI Damien Maudet : ”ça devient plus simple de dire que tu votes RN que pour la gauche radicale.”


Bellamy enterre Zemmour. Dans Le Point, la tête de liste putative de LR aux européennes explique : ”dans tous les cas, une tête de liste conduite par Maréchal, c'est la fin du zemmourisme. Si elle fait un bon score, cela enterre Zemmour. Et, si elle fait un mauvais score, cela l'enterre aussi.”

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !