Attal veut sauver les classes moyennes, Emmanuel Macron le tuer en le propulsant à Matignon; L’ultra droite accélère et méprise les natio-beaufs; Hervé Marseille, centriste clé du Parlement; Pécresse, dinde décentralisée, Benalla, chef désentreprisé<!-- --> | Atlantico.fr
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La revue de presse des hebdos de cette semaine.
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L'Obs 8 décembre 2023Marianne 8 décembre 2023Le Point 8 décembre 2023L'Express 8 décembre 2023

Revue de presse des hebdos

Dans vos hebdos cette semaine : si Attal a l’honneur de deux Unes, Le Point nous apprend que le marché de la drogue, c'est environ 4000 points de vente en France, un chiffre d'affaires de plus de 4 milliards d'euros, plus de 21 000 emplois à temps plein (en 2014), et l'on estime que 240 000 personnes vivent indirectement de cette activité…

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Des élèves de plus en plus mauvais, la politique éducative française dans le collimateur

La France baisse dans le classement PISA, l'évaluation internationale triennale des connaissances des élèves de 15 ans. Nous sommes 26e en maths, et en 29e position pour la compréhension de l’écrit, nous apprend Marianne. Si les évalués sont la génération COVID, la génération des confinements, pour un spécialiste de l'OCDE, "ce déclin français en mathématiques précède la pandémie. Cette dernière l'a amplifiée." Une perte de 21 points entre 2018 et 2022, supérieure à celle des pays de l'OCDE. La répartition même des élèves français change : les plus performants sont moins nombreux, et les élèves en difficulté sont désormais près de 30%. Une sorte de nivellement paradoxal : la France ne parvient pas à corriger son niveau élevé d'inégalités.

L'enquête pointe aussi un gros problème de discipline, dénoncé par la moitié des ados français contre 1/3 dans les autres pays. Mais aussi un manque de soutien de la part des profs, que ce soit en s'intéressant à leur progrès ou en leur apportant de l'aide. "Ce défaut est principalement attribué à une formation des professeurs peu efficace.” Mais la palme de la dégringolade, c'est celle de la pénurie d'enseignants et de personnels : 30% des chefs d'établissement évoquent "un personnel enseignant inadéquat ou peu qualifié." Seul le Cambodge nous bat...

Le très performant système asiatique, pourrait nous rendre jaloux, mais c’est "le marché de l’angoisse" : la forte pression sur les élèves "entraînant dépressions et suicides." A tel point que Singapour a décidé de supprimer certains examens. On leur envie leurs enseignants évalués régulièrement et formés, bien payés, mais moins le fait qu’"au Japon et en Corée du Sud, près d'un tiers de l'argent dépensé dans l'éducation provient de ressources privées.” La Finlande et la Suède, autrefois citées en exemple, voient leurs compétences affaiblies. La faute à une politique de l'austérité, mais pas seulement : "l'immigration et les questions qui s'y rattachent, comme celles de l'intégration, font partie du problème" selon un journal local. Les élèves, venant de pays au systèmes scolaires défaillants arrivent en Suède de plus en plus âgés. Mais pour les concepteurs du classement, "ce sont moins les spécificités des élèves que la capacité du système à être efficace avec les plus faibles qui fait toute la différence.”

Derrière la réforme Attal, ”le souci des classes moyennes”

Dans L'Obs, le ministre s'explique sur sa réforme du collège : "l'objectif de mon plan, c'est un électrochoc et de l'exigence à tous les étages. Au coeur de ma philosophie, il y a un principe très simple : le respect de l'autorité du professeur.” Il se défend de mener une politique de droite, et botte en touche sur la question : ”sur tous ces sujets, il y a à mes yeux consensus.”

Il se félicite de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques. L’enquête PISA approuve : les groupes de niveaux fonctionnent et font augmenter les performances, à condition qu'ils soient limités à quelques matières. Le ministre promet que les effectifs du groupe des plus fragiles ne dépassera pas 16 élèves, et que les groupes ne seront pas figés. Ce qui lui vaut un bon accueil de la part du corps enseignant : "dans la consultation que nous avons organisée dans le cadre de la mission, 80% des professeurs qui ont répondu soutiennent cette idée.” Attal se dépeint en volontariste, efficace sur l’abaya comme sur le calendrier du bac : "la leçon que je tire des 4 premiers mois que je viens de passer au ministère, c'est au contraire ”quand on veut, on peut.”

Il en dit un peu plus long sur sa cible : "mon souci est de répondre aux inquiétudes légitimes de cette grande classe moyenne,” qu’il définit comme ”ces Français des classes moyennes qui travaillent dur, ne peuvent compter ni sur les aides sociales ni sur un patrimoine important et qu'il faut absolument retenir dans le public si on veut assurer sa mixité.”

Pour L’Obs, c’est le plus trop grand nombre d'élèves par classe (26, contre 21 en moyenne dans l’UE), et craint aussi ”la stigmatisation d’élèves" qui ”pourraient être stockés” dans les groupes faibles. Et ne trouve pas dans le discours ministériel de garanties suffisantes pour améliorer le sort des enseignants.

Un ministre ”premier de la classe”… en communication

Selon L’Obs, il "impressionne jusqu'à ses détracteurs tant il maîtrise sa communication. "Pour un de ses prédécesseurs, "Gabriel, c'est une agence de com sur pattes,” et un carnet d'adresses, "un très grand réseau qu’il a construit "selon Marlène Schiappa, entre la culture et les grands patrons. Une équipe très politique l'entoure et le conseille, avec tous les risques qui vont avec : pour un ministre, "Macron avait pour lui ce côté Mozart de la finance. Gabriel, au mieux, c'est un Mozart de la communication.”

Même son de cloche dans L’Express, qui précise que le ministre "assure ne pas prendre ombrage de la décision de Macron de considérer l’éducation comme "domaine réservé du Président.” Au contraire : "le canal s'en trouve fluide entre lui et le chef de l'État, reléguant Matignon et Élisabeth Borne au rang de simples spectateurs…"

Il identifie ce qui pourrait bien être son talon d'Achille : une solitude volontaire. Il aurait refusé les offres de service d'une députée Renaissance de lui créer une écurie, un fan club, "la construction d'un attalisme.” Selon un parlementaire, c'est voulu : "s'il monte sa dreamteam parlementaire, tout le monde se rendra compte que la sensibilité de droite sera surreprésentée.” Pour l'instant, il joue subtilement, plus que Le Maire et Darmanin : "prendre la lumière sans jamais risquer le procès en déloyauté envers le président de la République.” Ce maniaque du contrôle est un loup solitaire, mais pour un conseiller d'Emmanuel Macron, "il a le potentiel électoral le plus élevé : haï nulle part, super héros nulle part.”

Voir l’école comme un investissement, pas une dépense

Selon l'économiste Xavier Jaravel dans Marianne, performances éducatives et réussite économique sont liées. Il estime même qu'une hausse de 20 points des résultats PISA de la France conduira à une augmentation du PIB d'environ 6% sur 15 ans. S'il y a ”un risque à fonder le redressement du système éducatif sur des objectifs de performance économique," peut-être est-ce la seule manière d'influencer certains choix budgétaires. Jaraval se confie aussi à L'Express, et insiste sur la valorisation des carrières scientifiques : "cette mauvaise orientation vers les carrières de l'innovation et de la science fait perdre à la France près d'un point de PIB chaque année. Ce qui équivaut à une perte annuelle de 20 à 25 milliards d’euros.” C’est faisable, et à moyens constants : la dépense par élève est dans la moyenne des autres pays de l'Union européenne. "En revanche on constate que nos enseignants sont beaucoup moins bien payés qu’ailleurs." Il prône la méthode de Singapour, "la pédagogie structurée,” qui décrit étape par étape la façon d’enseigner. Difficile à concilier avec la liberté pédagogique.

La CJR : impunité ministérielle, ou responsabilité illimitée ?

L'absence de condamnation de Dupond-Moretti par la CJR ravive les critiques à son égard, et pour Marianne la plus forte est que " les élus sont nécessairement plus cléments qu'un juge lorsqu'il s'agit de juger d'autres politiques.” Dans L'Express aussi, le constitutionnaliste Denys de Béchillon la défend : il rappelle que l'action politique doit relever d'une appréciation politique, car l'activité ministérielle est si spécifique "qu'il faut éviter toute incompréhension relative au fonctionnement réel du gouvernement par des juges dont le métier n'est pas de vivre en son sein.”Les requêtes des victimes devant la CJR sont filtrées par une commission indépendante, la constitution de partie civile y est impossible. Il dénonce : ”la tendance à la judiciarisation de la vie politique s’emballe,” et considère la CJR comme "un garde-fou raisonnable pour ne pas se condamner à l'impuissance et au culte bavant du spectacle.”

Marianne rappelle que "deux visions de la responsabilité ministérielle s'affrontent depuis la Révolution”: celle d'un juge pénal qui "doit empêcher l'arbitraire du pouvoir ministériel." contre la crainte d'un gouvernement des juges.

La CJR est une réponse imparfaite mais équilibrée pour l’hebdo. Si Hollande comme Macron avaient promis de la supprimer, par quoi la remplacer ? Un jury populaire, serait vite un jury populiste, des magistrats professionnels, dont certains affichent ouvertement leurs positions politiques jugeraient il équitablement ?” Et de rappeler que ”gouverner, c'est l'art de faire des choix dans un univers d'incertitude parfois élevé." Une prise de risque, consubstantielle au politique.Il y aurait pire : ”ce qu'on observe dans certains pans de l'administration pour d'autres raisons : il déciderait de se couvrir, donc de ne plus décider.”

Le discours d'extrême droite a il pénétré la société ?

Pour L'Express, l’ultra-droite s'organise pour accélérer. Elle représente environ 3 300 personnes, dont 1300 fichés S, et un politologue relève "une augmentation significative du nombre de petits groupes dans des métropoles régionales, ou dans des villes moyennes.” Le ministère de l'Intérieur signale que 12 projets d'attentats de l'ultra droite ont été déjoués depuis 2017. Et pour un de ses fonctionnaires, elle "s'inscrit dans une dynamique parallèle à celle liée à l'islam radical. Ces 2 mouvements en tension sont possibles parce que ces jeunes ne s'éduquent que par la toile.” Un sociologue va dans le même sens dans L’Obs : s'ils ont toujours fait partie du paysage politique français, ”la nouveauté, c'est l'apparition de mobilisations sur les réseaux sociaux à la faveur de faits divers tragiques, sur lesquels l'extrême droite impose son paradigme : ils seraient le signe d'un génocide des français.

Même la vieille Action Française est dépassée, "pas assez virulente” pour ceux qui prônent l’attaque. Car ils veulent nous précipiter dans la guerre civile et cherchent à imposer leur récit d'une ”guerre de civilisation.”

Discours décadentiste, dénonciation du multiculturalisme, ces groupes radicaux se mobilisent pour accélérer l'effondrement ”car après la chute, vient le renouveau nationaliste.”

Pourtant, on ne peut pas les confondre avec les militants du RN : "ils sont diplômés, issus de bonnes familles, habitant dans des moyennes ou grandes villes,” et souvent méprisent les ”natio-beaufs.”

Sur la fin de vie, Emmanuel Macron a des états d'âme.

On n'en finit pas d'attendre la présentation du projet de loi, pourtant arrivé sur son bureau en septembre, à tel point que l'Élysée "ne se risque plus à donner de date.” Les défenseurs de l'euthanasie s’impatientent, qui pas plus que les autres ne savent ne sait ce que le président pense. "Il y a une part de mystère, d'indéchiffrable, dans son approche du sujet de la fin de vie,” pour le député Olivier Falorni. En tout cas, il est sûr que "comme beaucoup de responsables politiques, il connaît mal le sujet," selon un médecin. Les pro- le pensent influencé par les anti-, la convention citoyenne censée l'éclairer ne semble pas lui avoir permis de trancher. Selon l'hebdo, désormais le chef de l'État "réfléchit à scinder le texte en deux, avec l'aide active à mourir d'un côté les soins palliatifs de l’autre." Même une opposante, présidant la société française d'accompagnement et de soins palliatifs, s'impatiente : "en consultation, ce qui est le plus difficile à vivre pour les patients, c'est l’incertitude.”

Un Nelson Mandela pour la Palestine ?

On ne trouve pas d'interlocuteurs capables de mener des pourparlers de paix en Israël comme en Palestine, mais L’Obs nous apprend que Marwan Barghouti pourrait bien être l'un d’eux. Prisonnier en Israël depuis plus de 20 ans, il serait "capable de fédérer à la fois le soutien de la population, la confiance des factions palestiniennes et le respect des acteurs politiques israéliens.” Le meneur de la première intifada des années 80, le penseur de la seconde, a été condamné par Israël pour avoir coordonné des opérations terroristes, après une procédure entachée de "nombreux manquements aux normes internationales "selon un expert du comité des droits de l'homme de l'union interparlementaire.

Il a pourtant les accords d'Oslo de 93, qui prévoyaient la coexistence des deux Etats, dénoncé la corruption au sein de l'Autorité palestinienne, et est devenu un symbole en prison, jusqu’à être comparé à Mandela : entre deux cours donnés à ses compagnons de cellule, il a négocié en 2003 une trêve des attentats, rédigé un "document des prisonniers” qui a permis en 2007 la constitution du gouvernement Hamas-Fatah.

Mais ce dernier lui est de plus en plus hostile : "le clan au pouvoir veut s'y maintenir.” Si Israël ne veut toujours pas le libérer, son nom est au centre des discussions dans les chancelleries internationales : "de plus en plus de leaders perçoivent sa légitimité et comprennent l'importance qu'il peut avoir pour une suite favorable à la relation entre Israéliens et Palestiniens.”

Hervé Marseille, homme clé pour 2027

LePoint fait le portrait du sénateur centriste des Hauts-de-Seine, un des fondateurs de l'UDF en 1978 et désormais à la tête de l'UDI. "Hervé Marseille, c'est la politique à l'ancienne, on a cassé le moule.” L'hebdo le dépeint comme un homme de terrain, de réseaux, mais capable aussi des meilleurs canulars : avec Marielle de Sarnez, il appelle en pleine nuit le siège du PS rue de Solférino, se fait passer parmi pour Mitterrand qui souhaite parler à Jospin,… Il diffuse un communiqué de presse annonçant la démission surprise de Chevènement alors ministre de l'Education. On savait rigoler… Centriste donc, mais dans les Hauts-de-Seine, le ”Sarkoland.” Sarkozy qu'il soutient en 2007 face à Bayrou, écopant d'une suspension de l’UDF. Son alliance avec le LR est aujourd'hui un "mariage de raison,” face à ce qu'il qualifie de "dérive fondamentaliste des Républicains” : "on ne peut pas trouver comme seul problème au pays que l'islam et le burkini.” Il est modéré, recherche le compromis, fait la pluie et le beau temps au Sénat avec son groupe de 56 élus : "pas un texte ne passe au Parlement sans son aval.”

Pourtant, Macron le snobe, alors qu'il accepterait de s'allier aux macronistes pour les Européennes.Selon un de ses amis, "Macron ne le calcule pas ! Le type qui ne traite pas Hervé n'a rien compris.” Edouard Philippe le soigne : "son groupe est devenu une terre d'asile pour les élus repentis et aspirants philippistes, levant peu à peu une armée.” Ses proches le rêvent en président du Sénat, "mais il ne fera jamais une crasse à Larcher.” En tout cas, on ne le voit pas au gouvernement : "il ne va pas être secrétaire d'État aux choux farcis pour faire plaisir à Stéphane Séjourné !” A l’ancienne, on vous dit !

Ne cherchez pas à être très intelligents

C'est le conseil de Charlie Munger, l'alter ego de Warren Buffet, récemment décédé, que retient Le Point : ”il est remarquable de voir la quantité d'avantages à long terme que des gens comme nous ont gagné, et cela en essayant de ne pas être stupides plutôt qu'en essayant d'être très intelligents.” Mais pour cela, une exigence, qui selon lui a fait sa fortune et celle de Buffet : réfléchir. ”Les gens calculent trop et pensent trop peu.” Et lire, aussi : ”"chaque jour, Warren et moi faisons tout notre possible pour dégager du temps afin de nous asseoir et de réfléchir. C'est très rare dans les affaires américaines. Nous lisons et pensons.”

Les français dégoutés de la politique ?

Pour Rémi Lefebvre, politiste, les citoyens sont toujours concernés par les questions politiques, mais se détachent, dégoûtés par la politique politicienne. Même s’ils sont diplômés, traditionnellement plus politisés que les milieux populaires. Il affirme dans Marianne que la politique est devenue "essentiellement le jeu politique -la " popol " -, et non les enjeux, ce en quoi les journalistes ont une responsabilité. "Une politique " devenue dégoûtante, répugnante, inutile, prévisible…,” ce qui conduit le politiste à la qualifier "d'affaire de bouffons." Il s'inquiète pour l'avenir de la recherche en sciences politiques : il y a très peu de travaux sur le vote et les comportements électoraux. Quant au journalisme politique, il ne tente plus les jeunes générations, par "manque de repères, de culture et de mémoire historiques,” qui font déjà défaut selon lui aujourd'hui, et conduit à survaloriser la "popol." Une médiocrité qu'il retrouve chez les hommes politiques aujourd’hui. Le serpent se mord la queue…

A cela s'ajoute "une dégradation de la qualité du débat public et une fragmentation du paysage partisan depuis 2017” : une offre politique plus éclatée, des différences idéologiques subtiles. Résultat, "le coût d'entrée dans la compréhension de la politique s'est donc élevé, et en même temps celle-ci fait moins envie.”

Macron voudrait tuer Attal

Alors dans la série popol, celle qui nous dégoûte, on apprend dans Le Point que Macron rencontre en ce moment ses ministres en tête-à-tête. Là où certains interprètent ces consultations comme une manière d'enclencher un cycle de réformes en 2024, "les "bookmakers du gouvernement” fantasment sur un hypothétique remaniement.” Et verraient bien Attal à Matignon : "il fait un sans-faute. Et comme il songe visiblement à l'élection présidentielle de 2027, Macron ne veut pas le laisser faire car il a besoin de se garder une porte ouverte pour pouvoir revenir un jour ! Donc, il doit finir de le tuer…”

B comme business… et comme Benalla

Il avait pleuré en septembre devant la cour d'appel de Paris sur sa situation professionnelle et financière, mais LePoint à découvert que l’ex-conseiller d'Emmanuel Macron se vante ce mois-ci dans une revue spécialisée que sa société devrait réaliser cette année 18,8 millions de chiffre d’affaires. En revanche, cette dite société a été radiée du greffe français le 20 novembre pour "cessation d’activité…”

Pécresse : une dinde qui vote à Noël ?

La semaine dernière Pécresse se plaignait dans lePoint de ne pas discuter avec Macron, Et militait pour la décentralisation. Cette semaine, Xavier Bertrand semble répondre à la présidente de la région Ile-de-France dans L'Express : ”les présidents de régions qui demandent plus de décentralisation à Emmanuel Macron, ce sont les dindes qui votent à Noël !”

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