Dénouement
WikiLeaks : Julian Assange est « libre » après un accord avec la justice américaine
Désormais poursuivi pour « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », l’Australien devrait plaider coupable de ce seul chef.
Julian Assange est « libre ». Il a quitté lundi le Royaume-Uni à bord d'un avion après avoir négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine qui réclamait son extradition, a annoncé son organisation, WikiLeaks.
L’Australien, poursuivi pour avoir exposé des centaines de milliers de documents confidentiels, doit comparaître mercredi à 09H00 locales (mardi 23H00 GMT) devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, un petit territoire américain du Pacifique.
Wikileaks a diffusé une vidéo de 13 secondes sur laquelle on voit Julian Assange monter l'escalier de l’avion qui doit atterrir à Bangkok mardi vers 11H50 (04H50 GMT) pour se ravitailler en carburant et en eau. Il doit ensuite redécoller pour Saipan, aux îles Mariannes, vers 21H00 (14H00 GMT), a indiqué à l'AFP un responsable thaïlandais sous couvert d’anonymat.
« Julian est libre!!! », a exulté son épouse Stella Assange, exprimant une « immense gratitude » envers ceux qui se sont mobilisés « depuis des années » pour que sa libération devienne « réalité ». « Je suis reconnaissante que le calvaire de mon fils touche enfin à sa fin. Cela montre l'importance et le pouvoir de la diplomatie discrète », a déclaré sa mère, Christine Assange, dans un communiqué diffusé par les médias australiens. Le gouvernement australien a également commenté ce dénouement en estimant que l'affaire Assange avait « traîné en longueur depuis trop longtemps » et que son maintien en détention ne présentait plus aucun intérêt.
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