Un réseau de faux pass sanitaires à Nice derrière la mort d’une «fausse vaccinée» à Garches<!-- --> | Atlantico.fr
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©Sameer Al-DOUMY / AFP

Coronavirus

Il y aurait des centaines de cas de faux pass

L’histoire d’Aïcha, décédée la semaine dernière du Covid et munie d’un faux pass sanitaire, cache un vaste réseau de certificats contrefaits. Le parquet de Nice a ouvert une enquête et suspecte des «centaines de cas» raconte Libération.

Début décembre, Aïcha, mère de famille quinquagénaire, meurt à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) des suites d’une forme grave du Covid-19. Dans ses analyses, les médecins ne trouvent aucune trace d’anticorps. Elle a pourtant, présenté un pass sanitaire attestant d’un schéma vaccinal complet. Un pass qui n’en était pas vraiment un, comme a fini par l’admettre son mari, lui-même vacciné, devant les soupçons du corps médical.

Parmi les victimes déclarées figure notamment le médecin niçois dont le nom apparaît sur le faux certificat d’Aïcha. Dénonçant une usurpation d’identité, il explique à Libération avoir déposé plainte dès le 15 octobre.

Le médecin niçois précise ainsi : «Pour utiliser le nom d’un médecin pour émettre des attestations, il faut lui envoyer sur son smartphone une notification de vaccination, via l’appli e-CPS, qu’il doit valider. S’il valide, il autorise en quelque sorte une tierce personne, par délégation, à entrer dans le système et à émettre des attestations à son nom.» C’est ce qui permet, dans les centres de vaccination, à des agents d’émettre les attestations au nom des médecins «vaccinateurs» pendant que ces derniers prennent des personnes en charge. «Chaque validation ouvre une plage de deux heures. En deux heures, on peut remplir beaucoup d’attestations, vu que ça doit prendre deux minutes».

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