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Transparence de la vie publique : des ministres pas toujours exemplaires
©BERTRAND LANGLOIS / AFP

Ca commence bien...

Edouard Philippe, Bruno Le Maire ou encore François Bayrou ont eu, par le passé, des situations contestables.

C'était la condition sine qua non pour une alliance avec En Marche. François Bayrou va mener, comme Garde des Sceaux, le projet de loi de moralisation de la vie publique. Pourtant, le maire de Pau n'a pas toujours été exemplaire en la matière. Comme le rappelle Libération, sa déclaration de patrimoine de 2014 était particulièrement floue puisque le ministre avait refusé de noter le montant de ses revenus d'élu, se contentant d'un vague adjectif "fluctuants." Ce n'est pas sans rappeler celle du Premier ministre Edouard Philippe qui s'est montré alors publiquement hostile à cette déclaration. "L'impératif de transparence absolue ne m'a jamais enchanté à titre personnel, je n'aime pas beaucoup parler de ma vie privée", explique-t-il ce jeudi sur France Inter. A noter que la vice-présidente du Modem, Marielle de Sarnez (et désormais ministre chargée des affaires européennes) n'a pas, de son côté, déclaré ses revenus au Parlement européen et au Conseil de Paris.

Plus sérieux, Muriel Pénicaud, la nouvelle ministre du travail, est au cœur d'une enquête puisqu'elle est l'ancienne directrice général de Business France. C'est cet organisme qui avait organisé une soirée pour Emmanuel Macron et les acteurs du numérique français à Las Vegas, en janvier 2016.

Du côté des pratiques à oublier, Bruno Le Maire a embauché, entre 2007 et 2013, sa conjointe comme assistante parlementaire à l’Assemblée nationale, auprès de lui puis de son suppléant, Guy Lefrand. "Un des anciens membres de l’équipe de Guy Lefrand reconnaît n’avoir 'jamais eu vent' d’un tel contrat" racontait alors Médiapart. Jacques Mézard a lui aussi employé sa femme comme assistante parlementaire.

Restent ceux qui ont cumulé privé/public : Richard Ferrand, devenu "chargé de mission auprès de la direction générale des mutuelles de Bretagne" jusqu'en 2014 malgré son statut de député en 2012. Quant à l’eurodéputée Sylvie Goulard, elle a notamment été rémunérée en tant que consultante par le cercle de réflexion Berggruen Institute.

Lu sur Libération

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