Stade de France : les déclarations du préfet Lallement sur les chiffres de faux billets embarrasseraient au sein du ministère de l'Intérieur<!-- --> | Atlantico.fr
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Stade de France
©Robert Grahn / AFP

Flou

Compte tenu du nombre de Britanniques dans la fan zone, il est difficile d'imaginer qu'il y en ait eu des dizaines de milliers devant le Stade de France

 Environ 60.000 supporters anglais étaient attendus à Paris pour cette finale de Ligue des champions. Un grand nombre d’entre eux ne possédaient pas de billet pour le match puisque 22.000 étaient attribués à Liverpool souligne 20 Minutes. 

Pour gérer tous ceux qui venaient démunis de tickets, une habitude pour les supporteurs anglais lors des matchs européens, une fan zone a été installée sur le Cours de Vincennes, dans le 12e arrondissement de la capitale. D’une capacité initiale de 44.000 places selon la Préfecture de Police, elle était, selon les témoignages et reportages, pleine durant le match.

La Football Supporters Europe (FSE), une association qui regroupe des supporteurs de football et présente dans plus de cinquante pays, évalue l’affluence dans la fan zone entre 45 et 50.000 personnes.

 "Rien qu’au regard de ces chiffres, il est totalement farfelu d’imaginer 40.000 supporteurs anglais sans billets au Stade de France", explique Pierre Barthélémy, avocat et membre du Conseil d’administration du FSE, présent aux abords du stade en tant qu’observateur pour l’association. 

Le préfet Didier Lallement a mis en cause, les milliers de « sans billets pour le match ou détenteurs de faux billets » qui auraient fait pression pour entrer à l’intérieur du stade. Saisi par le préfet, le parquet de Bobigny, dont dépend le Stade de France, a annoncé à Mediapart avoir ouvert une enquête confiée à la direction des affaires économiques et financières de la préfecture de police. 

« Cette plainte est un effet d’annonce pour tenter de se couvrir », commente un responsable anonyme du ministère de l’intérieur cité par Mediapart « Accuser les supporters anglais, c’est un peu n’importe quoi. Il aurait fallu que la préfecture de police de Paris accepte de reconnaître ses erreurs, poursuit-il. Au lieu de cela, la communication a été lancée par la préfecture, le ministre a suivi. C’est une erreur. »

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