Soupçons d’ingérence russe : perquisitions au Parlement européen à Bruxelles et Strasbourg<!-- --> | Atlantico.fr
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En avril 2024, le parquet fédéral belge avait ouvert une enquête sur des soupçons de corruption d’eurodéputés après l’identification d’un réseau d'influence financé par Moscou.
En avril 2024, le parquet fédéral belge avait ouvert une enquête sur des soupçons de corruption d’eurodéputés après l’identification d’un réseau d'influence financé par Moscou.
©FREDERICK FLORIN / AFP

Union-Européenne

Le parquet fédéral belge évoque des indices selon lesquels "des membres du Parlement européen auraient été approchés et payés".

Moins de deux semaines avant les élections européennes, le « Russiagate » continue de secouer l’Union européenne.

Le parquet fédéral belge a annoncé aujourd’hui que des perquisitions étaient en cours dans les bureaux d’un « collaborateur » du Parlement européen à Bruxelles et à Strasbourg, ainsi qu’à son domicile bruxellois, dans le cadre de l’enquête sur des soupçons d’ingérence russe et de corruption.

Selon une source proche du dossier, l’individu visé est un ancien assistant parlementaire de l’eurodéputé allemand Maximilian Krah, du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Maximilian Krah est actuellement la tête de liste de l'AFD aux européennes mais a été banni de tout meeting électoral par son propre parti, suite à plusieurs dérapages.

En avril 2024, le parquet fédéral belge avait ouvert une enquête sur des soupçons de corruption d’eurodéputés après l’identification d’un réseau d'influence financé par Moscou lié au média "Voice of Europe".

« Nos autorités judiciaires ont confirmé que cette ingérence est passible de poursuites : les paiements en espèces n’ont pas eu lieu en Belgique, l’ingérence si », la Belgique « étant le siège des institutions européennes », avait déclaré le chef du gouvernement, au cours d’une conférence de presse le 12 avril.

Les services de renseignement tchèques (BIS) avaient révélé, fin mars, avoir démasqué un réseau d'influence financé par Moscou dont le but était de répandre la propagande russe, notamment sur le dossier ukrainien. Le BIS affirmait que l’influence de ce réseau s’étendait « jusqu’au Parlement européen ».

Le Parisien

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