Royaume-Uni : Boris Johnson embourbé dans un scandale suite à des « apéros du vendredi » en pleine pandémie de Covid-19<!-- --> | Atlantico.fr
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Boris Johnson goûte du whisky lors d'une visite à la distillerie Roseisle de Diageo, près d'Elgin, dans le nord-est de l'Écosse, le 7 novembre 2019.
Boris Johnson goûte du whisky lors d'une visite à la distillerie Roseisle de Diageo, près d'Elgin, dans le nord-est de l'Écosse, le 7 novembre 2019.
©DANIEL LEAL / AFP / POOL

"Partygate", acte II

Outre-manche, le locataire du 10 Downing Street fait face à un scandale et se retrouve dans une position délicate.

Des apéritifs organisés chaque vendredi à Downing Street, en plein confinement ? Le sujet peut prêter à sourire mais au Royaume-Uni, il est pris très au sérieux. Boris Johnson, le premier ministre britannique, est en pleine tourmente. L’information a été dévoilée par le journal The Mirror, allongeant ainsi la liste des accusations visant le Premier ministre. Les britanniques parlent même de « partygate », ce qui semblerait être le pire scandale pour « Bojo » depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2019. Il avait alors présenté ses excuses mercredi au Parlement pour sa présence à l'une de ces fêtes en mai 2020, affirmant qu'il avait pensé qu'il s'agissait d'une réunion de travail. Mais depuis, d’autres révélations ont surgit et il apparait que chaque vendredi, les employés de Downing Street ont achevé leur semaine de travail en partageant des verres de vin, une « tradition de longue date » qui a perduré malgré l'introduction de restrictions liées au Covid interdisant ce type de rencontres.

The Mirror affirme que le personnel avait investi dans un réfrigérateur pour garder leurs bouteilles d'alcool au frais et que le Premier ministre était au courant de ces rassemblements. Une enquête a été ouverte par une haute fonctionnaire, Sue Gray, qui devra déterminer si Boris Johnson et ses collaborateurs ont enfreint les règles lors de ces différents événements.

Cette enquête suffira-t-elle à apaiser la colère du peuple britannique ? Même dans les rangs conservateurs, l’information fait fortement réagir. Le député Andrew Bridgen a estimé samedi n'avoir « pas besoin d'attendre ce que dit Sue Gray pour savoir que pour moi, Boris Johnson a perdu l'autorité morale pour diriger le pays ». Le dirigeant de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a répété samedi son appel à la démission, estimant que c'est dans « l'intérêt national » du pays. « Nous avons un Premier ministre qui est absent - il se cache littéralement en ce moment - et il est incapable de diriger, c'est pourquoi j'ai conclu qu'il devait partir », a-t-il ajouté. 

Le Figaro

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