Retraites, immigration, superprofits : les principales déclarations du président Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le président Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 et France 2 ce mercredi.
Le président Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 et France 2 ce mercredi.
©SEBASTIEN BOZON / AFP

Le chef de l'Etat s'adresse aux Français

Ce mercredi, le président de la République Emmanuel Macron était entretien télévisé sur TF1 et France 2 pour s'adresser aux Français en pleine contestation sociale.

Réforme des retraites "nécessaire", impopularité assumée, confiance renouvelée à Elisabeth Borne: voici les principales déclarations d'Emmanuel Macron lors de son entretien télévisé sur TF1 et France 2, mercredi, en pleine contestation sociale.

Une réforme "nécessaire"

Malgré la contestation, le président Emmanuel Macron a estimé que cette réforme était "nécessaire". "Il n'y a pas 36 solutions" à part reculer l'âge légal de départ à 64 ans. Le chef de l'Etat a souhaité que le projet phare de son second quinquennat entre "en vigueur d'ici la fin de l'année" pour notamment qu'1,8 million de retraités "commencent à être augmentés d'environ 600 euros par an en moyenne".

Impopularité

"Moi, je ne cherche pas être réélu (...) mais, entre les sondages de court terme et l'intérêt général du pays, je choisis l'intérêt général du pays", a affirmé le chef de l'État". "S'il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai".

Un point sur les violences dans les manifestations

"Quand les États-Unis d'Amérique ont vécu ce qu'ils ont vécu au Capitole, quand le Brésil a vécu ce qu'il a vécu (...), je vous le dis très nettement", "on ne peut accepter ni les factieux ni les factions", a assuré le président.

"Respecter" les syndicats

Emmanuel Macron a affirmé "respecter" les syndicats qui "ont une légitimité quand ils défilent, quand ils manifestent" mais a regretté que ces derniers n'aient pas présenté de "proposition de compromis" sur le texte de la réforme. Il se dit prêt à "réengager" un dialogue avec eux sur les conditions de travail pour entendre "ce besoin de justice" exprimé dans la rue.

À Lire Aussi

Emmanuel Macron conteste la "légitimité" de "la foule", avant de s'adresser aux Français

Une confiance envers Elisabeth Borne

La Première ministre Élisabeth Borne "a ma confiance pour conduire cette équipe gouvernementale", a déclaré le chef de l'Etat. Il a ajouté lui avoir demandé "de bâtir un programme législatif, un programme de gouvernement (...) pour avoir à la fois moins de textes de loi, des textes plus courts, plus clairs, pour aussi changer les choses pour nos compatriotes de manière plus tangible". Il lui a également demandé d'"élargir la majorité", sans plus de précisions.

"Le projet de toutes les oppositions, c'est le déficit", "il n'y a pas de majorité alternative", a-t-il martelé.

Superprofits

"Il y a quand même un peu un cynisme à l'oeuvre, quand on a des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu'ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions", a déclaré le chef de l'État. Il compte "demander au gouvernement de travailler sur une contribution exceptionnelle".

Loi immigration

Le projet de loi immigration sera "découpé" en "textes plus courts" qui seront examinés "dans les prochaines semaines" par le Parlement.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !