Retraite : les opposants à la réforme disposent-ils d’un dernier recours ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Un manifestant portant un drapeau de la CGT
Un manifestant portant un drapeau de la CGT
©Thomas SAMSON / AFP

Le Conseil constitutionnel a fini par valider tout ou partie de la réforme des retraites, que le président a promulgué dans la foulée. Pour autant, les opposants ne désespèrent pas… Pas encore, en tout cas.

L’opposition s’organise. Si la réforme des retraites a finalement été promulguée après de long mois de lutte sociale et de grèves perlées, tout ne semble pas perdu ; à en croire certains députés. Bien sûr, le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel du texte proposé par la majorité présidentielle et a décidé de retoquer le référendum d’initiative partagée (RIP) mais force est de constater que la détermination de ces parlementaires ne faiblit pas.

En effet, comme le souligne France Info sur son site, deux propositions de loi visant à abroger celle tout juste promulguée par Emmanuel Macron ont été déposées au Palais Bourbon. L’une est proposée par le Parti socialiste et a été déposée le mardi 18 avril 2023. L’autre est plus récente encore : elle émane des députés du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) et a été déposée ce jeudi 20 avril. Dans les deux cas, il s’agit de porter l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans.

Dans les faits, soulignent nos confrères, ce recours peut faire sens. Sur le plan juridique, il est même tout à fait normal ; puisqu’il est évidemment possible de revenir, à travers le vote d’un nouveau texte de loi, sur les dispositions d’un texte précédent. Dès lors, effectivement, les parlementaires opposés à la réforme des retraites d’Emmanuel Macron n’ont pas encore joué toutes leurs cartes. Est-ce à dire, pour autant, qu’il sera possible d’inverser le processus actuel ?

Pas nécessairement.

Rien n’empêche, en pratique, le vote de l’une ou l’autre de ces propositions de loi ; d’autant plus que le groupe Liot disposera bientôt d’une niche à l’Assemblée, lui permettant alors de décider de l’ordre du jour. Cependant, même dans le cas de figure où le vote serait favorable aux opposants, il faudra ensuite passer par le Sénat. Et là, les choses risquent de se corser considérablement.

France Info

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