Procès PIP : le procureur demande quatre ans de prison ferme contre Jean-Claude Mas <!-- --> | Atlantico.fr
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Une peine de quatre ans de prison ferme a été requise ce mardi à l'encontre de Jean-Claude Mas.
Une peine de quatre ans de prison ferme a été requise ce mardi à l'encontre de Jean-Claude Mas.
©Reuters

Justice

Le fondateur de la société PIP est au cœur d'un scandale mondial d'implants mammaires frelatés.

Le procès PIP se poursuit devant le tribunal correctionnel de Marseille. Une peine de quatre ans de prison ferme a en effet été requise ce mardi contre Jean-Claude Mas, fondateur de l'entreprise varoise PIP (Poly Implant Prothèse), qui encourait cinq ans de prison. Une amende de 100 000 euros ainsi qu'une interdiction définitive d'exercer dans le secteur médical ou sanitaire ainsi que de gérer une entreprise ont également été demandé par le procureur de la République Jacques Dallest.

Mais Jean-Claude Mas n'était pas la seule personne a être poursuivi pour tromperie aggravée et escroquerie dans le cadre de l'affaire des implants mammaires frauduleux.

Ainsi, le ministère public a également demandé une interdiction définitive d'exercer dans le secteur médical ou sanitaire à l’encontre de Claude Couty, ancien directeur général puis président du directoire de PIP, Hannelore Font, ancienne directrice de la qualité, Loïc Gossart, ancien directeur de la production et Thierry Brinon, ex-esponsable de recherche et développement.

La semaine dernière, les avocats des deux principales associations de femmes porteuses de prothèses PIP ont réclamé que la justice française reconnaisse "le préjudice moral et matériel de l'ensemble des victimes".

Pour rappel, si Jean-Claude Mas a admis s'être servi d'un "gel maison" non conforme pour créer ses prothèses, il a toujours nié qu'elles étaient plus dangereuses pour la santé que celles de la concurrence.

Pour rappel, les cinq dirigeants de l'ex-société PIP sont accusés d'avoir rempli des implants d'un gel de silicone "maison", non conforme qui ont fait près 7 400 victimes déclarées à ce jour aussi bien en France qu'à l'étranger. L'usine de La Seyne-sur-Mer exportait en effet 80% de sa production en Amérique latine et en Europe de l'Ouest avant le scandale. L'entreprise était même le troisième fournisseur mondial au début des années 2000.

Le procès, qui s'est ouvert le 17 avril dernier, se poursuit jusqu'à vendredi avec les plaidoiries de la défense.  

Lu sur France 24

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