Présidentielle : Bruno Retailleau est favorable à une primaire pour désigner le candidat de la droite, Aurélien Pradié est totalement contre<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Retailleau
Bruno Retailleau
©ERIC FEFERBERG / POOL / AFP

2022

Le leader des sénateurs LR n'est pas du tout d'accord avec le secrétaire général des Républicains

Divergence de fond entre, d'un côté, Bruno Retailleau, qui veut une primaire pour désigner le candidat de la droite à l'élection présidentielle, et estime que c'est une obligation qui figure dans les statuts de LR, et de l'autre, Aurélien Pradié pour qui c'est une machine à diviser et à perdre.

Quand La Dépêche l'interroge sur le candidat de la droite à l'élection présidentielle, Aurélien Pradié, député du Lot, et secrétaire général des Républicains répond sèchement : "Ce n’est pas le moment de bassiner les Français avec le choix de notre champion. Il faut leur dire ce que nous voulons faire pour le pays. C’est le travail que nous menons aux Républicains pour que la droite soit un espoir. Nous ne manquerons pas de candidats potentiels. Parmi tous les prétendants celui qui aura le plus de chances de l’emporter parviendra à rassembler les autres. Les primaires sont des machines à perdre et à diviser."

De son côté, partisan d’une primaire à droite pour la présidentielle de 2022 à laquelle il entend bien participer, Bruno Retailleau a entamé un tour de France en visioconférence remarque Ouest-France.

Arnaud de Montlaur, responsable de la levée de fonds de Bruno Retailleau qui veut une primaire après les régionales, a adressé ce jeudi à Paris Match une tribune pour défendre cette idée. Pour cet ancien compagnon de route de François Fillon, qui figurait dans son équipe de campagne en 2017, «l’organisation de primaires par Les Républicains est une triple obligation : statutaire, politique et financière.» Et de détailler ensuite. Il s’agit pour lui d’une «obligation statutaire» car elle est «prévu dans les status internes du parti.» «Ne pas le faire serait désastreux tant sur un plan légal (violation délibérée des statuts) qu’en termes d’image (retour à l’époque des petits arrangements entre amis)», argumente-t-il.

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