Précarité étudiante : une allocation pour tous "ne me paraît pas être la solution efficace", estime la ministre de l'Enseignement supérieur <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
"En quoi donner une allocation", à tous les étudiants sans condition de revenus "va-t-il faire reculer la précarité?", s'interroge ce mercredi sur franceinfo la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau.
"En quoi donner une allocation", à tous les étudiants sans condition de revenus "va-t-il faire reculer la précarité?", s'interroge ce mercredi sur franceinfo la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau.
©Ludovic MARIN / AFP

Combattre la précarité

Sylvie Retailleau souligne que la priorité est de "combattre la précarité" et rappelle notamment que les bourses des étudiants concernés ont été augmentées à la rentrée, ce qui n'avait "pas eu lieu depuis 10 ans".

"En quoi donner une allocation", à tous les étudiants sans condition de revenus "va-t-il faire reculer la précarité?", s'interroge ce mercredi sur franceinfo la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau, après la publication d'une tribune dans Le Monde ce mardi appelant à la création d'une "allocation d'études pour tous les étudiants" et signée par 14 présidents et présidentes d'université.

"Donner à tous sans regarder les revenus ne me paraît pas être la solution la plus efficace", insiste la ministre, qui rappelle que "nous avons la responsabilité de former des citoyens", notamment en leur montrant "que notre système social est basé sur un système de solidarité".

Sylvie Retailleau, qui souligne que "la priorité" dans le contexte de l'inflation est de "combattre la précarité", rappelle les "500 millions d'euros mis sur la table, soit presque 20% d'augmentation du buget" du ministère de l'Enseignement supérieur "pour augmenter les bourses. Elles ont augmenté davantage que l'inflation, d'au moins 6%. Chacun a eu entre 37 et 127 euros de plus par mois. C'est historique, ça n'a pas eu lieu depuis 10 ans".

Concernant l'alimentation, "nous avons pérennisé le repas à 1 euro pour les boursiers et les non-boursiers", rappelle également la ministre, qui conclut partager "avec les présidents d'université ce besoin de justice sociale, donc on va continuer".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !