Pollution atmosphérique : la réduction des activités socio-économiques due aux mesures de confinement strict du printemps 2020 a permis d'éviter environ 3.500 décès<!-- --> | Atlantico.fr
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©SHAH MARAI / AFP

Des actions publiques à court-terme de réduction des sources de pollution de l’air conduisent à des bénéfices immédiats

 La réduction des activités socioéconomiques liée au confinement adopté pour limiter la propagation de la Covid-19 au printemps 2020 a conduit à des diminutions des concentrations de polluants dans l’air ambiant selon une étude publiée par Santé publique France.

En France, la limitation des activités socioéconomiques au printemps 2020  a entraîné une réduction de l’exposition de la population française au NO2 et aux particules fines qui a permis d’éviter environ 2 300 décès en lien avec les PM et près de 1 200 en lien avec le NO2 (dioxyde d'azote). L’impact à long terme de la pollution sur la mortalité est estimé à près de 40 000 décès annuels en lien avec les PM2,5 et à près de 7 000 décès attribuables à l’exposition au NO2.

Ces résultats constituent une nouvelle illustration confirmant que même des actions publiques à court-terme de réduction des sources de pollution de l’air conduisent à des bénéfices immédiats en termes d’exposition de la population et d’impact sur la santé. Les actions publiques, autres que le confinement qui n’est évidemment pas souhaitable, constituent ainsi un levier efficace pour améliorer la qualité de l’air ambiant et la santé de la population.

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