Pays-Bas : l’extrême droite remporte les élections législatives<!-- --> | Atlantico.fr
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Geert Wilders, le leader du parti d'extrême droite PVV, vient de remporter les élections législatives aux Pays-Bas, photo AFP
Geert Wilders, le leader du parti d'extrême droite PVV, vient de remporter les élections législatives aux Pays-Bas, photo AFP
©PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP

Le "Trump néerlandais"

Le parti d’extrême-droite, mené par Geert Wilders, vient de remporter les élections législatives qui se tenaient ce mercredi 22 novembre. Quelles conséquences faut-il attendre après un pareil séisme politique ?

Le parti de la Liberté (PVV), mené par Geert Wilders, est arrivé très largement en tête des élections législatives au Pays-Bas, ce mercredi 22 novembre 2023. Il s’agit, rapporte France 24 sur son site, d’une formation d’extrême-droite islamophobe et le résultat de ce scrutin pourrait avoir un impact dans toute l’Europe, sinon au delà. 

D’après l’institut Ipsos et les sondages réalisés à la sortie des urnes, le PVV a remporté 35 des 150 sièges, ce qui lui assure une victoire “très confortable” à la chambre basse, déjà particulièrement morcelée, comme le précise Euronews. Diederick van Wijk, de l’institut Clingendael, évoque même une “victoire écrasante” auprès de l’AFP, ajoutant que celle-ci ne pourra qu’instaurer “une toute nouvelle dynamique”. 

Geert Wilders, pour sa part, a affirmé que le PVV “ne peut plus être ignoré” et a invité les autres partis à travailler avec lui pour former une coalition. D’après nos confrères, la principale erreur des autres formations politiques aura été de se concentrer sur l’immigration, faisant ainsi le jeu du PVV. Cela ne signifie pas pour autant que le leader du parti soit assuré de finir Premier ministre.

D’aucuns n’hésitent pas, dès à présent, à présenter Geert Wilders comme le “Trump néerlandais”, en raison de son style ; tant sur le plan politique que sur le plan physique. Ainsi, il cible souvent les Marocains qu’il traite de “racailles” et a construit sa carrière politique en combattant ce qu’il désigne comme une “invasion islamique” qui concernerait l’Occident tout entier. Euronews évoque aussi une rhétorique “populiste”, que le candidat , dont la victoire définitive doit encore être confirmée par les résultats finaux, a tenté de calmer afin de mieux s’aligner sur les autres préoccupations de son électorat. Pourtant, sa carrière politique a débuté avant celle de l'ancien président des Etats-Unis.

Cette élection a de quoi inquiéter Bruxelles : Geert Wilders a notamment promis un référendum sur l’adhésion des Pays-Bas à l’Union Européenne et défend l’approche des “Pays-Bas d’abord”. Viktor Orban, pour sa part, a salué “les vents du changement” et Marine Le Pen a félicité le “Trump néerlandais” ainsi que son parti, soulignant une “performance spectaculaire”.

C’est la sixième élection à laquelle Geert Wilders participait. Il s’est dit prêt à mettre ses opinions sur l’islam de côté pour pouvoir gouverner mais assure que : “Les Pays-Bas ne sont pas un pays islamique. Pas d’écoles, de Corans et de mosquées”. Un discours qui lui permet de s’inquiéter également des finances du contribuable, en période d’inflation.

France 24

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