Nicolas Sarkozy, président de l'UMP : ses soutiens se réjouissent, ses rivaux restent prudents<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy redevient le chef de l'UMP
Nicolas Sarkozy redevient le chef de l'UMP
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Nouvelle ère

Après son élection à la tête du parti, un mot d'ordre à l'UMP : rassemblement. "A condition que tout le monde le souhaite", précise Henri Guaino.

Ce weekend sonnait la fin d'une campagne tendue entre Nicolas Sarkozy et ses rivaux pour la présidence de l'UMP. "Une campagne, c'est forcément un exercice difficile", confirme ce lundi 1er décembre le député des Yvelines Henri Guaino sur Itélé, même si "beaucoup aimeraient être élus avec son score final de 64,5%."

Alors à droite, on ne boude pas son plaisir, notamment chez ses soutiens. "J'ai dit que je souhaitais que Nicolas Sarkozy soit candidat avant même que lui se soit décidé car j'ai dit qu'il fallait un chef pour transformer l'UMP", explique Nathalie Kosciusko-Morizet sur BFMTV. "Il est le seul à s'être engagé sur un changement de nom, sur une véritable démocratie interne, où les adhérents seront appelés à voter sur des sujets majeurs."

Le score est loin des 85% de 2004 mais il fait tout de même de Nicolas Sarkozy un président "incontesté" comme le rappelle son soutien Laurent Wauquiez sur France Info. Il s'agit maintenant de "redonner une voix à l’opposition" après "deux ans désespérants sur le plan politique." Et pour y arriver, un seul mot d'ordre : le rassemblement. C'est le temps du "collectif" confirme le député de la Haute-Loire.

Mais pour Henri Guaino, ce rassemblement "n'est pas gagné." Il faut aussi "de la part de ceux qu'on veut rassembler la volonté de se rassembler. Ça va dépendre de la volonté de chacun." Peut-être vise-t-il François Fillon, pas vraiment heureux de la victoire de son rival. En tout cas, Rachida Dati ne cache pas son hostilité envers l'ancien Premier ministre. Sur RTL, elle considère qu'il a manqué d'élégance dans son communiqué très sec de félicitations. "L'union n'est pas la soumission", avait-il notamment déclaré.

Pour Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé,  l'élection du nouveau président ne lui donne pas "un chèque en blanc" , expliquait-il dimanche 30 décembre sur France Info. Pas plus d'entrain pour Xavier Bertrand et ses deux tweets lapidaires qui donnent une idée du choix de son vote.

Le rassemblement s'annonce donc compliqué. Nicolas Sarkozy a bien proposé un comité des anciens Premier ministres. "Quand Nicolas Sarkozy tend d'abord la main à Villepin, avec qui il n'a pas eu des relations faciles, c'est un geste fort de rassemblement", souligne NKM. En revanche, peu de chances que les autres acceptent d'en faire partie. Selon RTL, Fillon et Juppé ont déjà refusé.

Reste un dernier sujet sensible que l'élection n' a pas résolu, celui de la primaire pour 2017. Si tout le monde s'est mis d'accord sur sa nécessité, tout n'est pas clair dans son contenu. Droite et centre ? Nicolas Sarkozy avait sa définition du centre : "Un centre qui serait avec nous matin, midi et soir." Celle de Benoist Apparu est peut-être un peu différente. "Je souhaite une primaire la plus ouverte possible (…) y compris jusqu'au MoDem."

Lu sur Le Figaro

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