Législatives anticipées 2024 : Raphaël Glucksmann dit soutenir « l’union de la gauche », seule manière selon lui de bloquer le RN<!-- --> | Atlantico.fr
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Raphaeël Glucksmann était l'invité de France Inter ce vendredi matin, 14 juin 2024.
Raphaeël Glucksmann était l'invité de France Inter ce vendredi matin, 14 juin 2024.
©OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Front populaire

Suite à la victoire spectaculaire de l’extrême droite dimanche dernier et à la dissolution de l’Assemblée nationale, Raphaël Glucksmann, la tête de liste de Parti socialiste-Place publique aux élections européennes, a dénoncé « la faute immense » d’Emmanuel Macron au micro de France Inter.

Raphaël Glucksmann, l’eurodéputé qui avait mené la liste commune de son parti, Place publique, et du Parti socialiste aux dernières élections européennes, était ce matin l’invité de France Inter. Il a assuré vouloir « l’union de la gauche », apportant de fait son soutien au « nouveau front populaire ».

« La seule chose qui importe à mes yeux, c’est que le Rassemblement national ne gagne pas ces élections législatives et ne gouverne pas ce pays. (…) La seule manière de faire, c’est qu’il y ait une union de la gauche », affirme l’eurodéputé.

Suite à l’annonce d’un accord sur un programme commun jeudi soir, Fabien Roussel avait assuré que Raphaël Glucksmann avait contribué à sa rédaction. « Ça a été un rapport de force idéologique, reconnaît leader de Place publique.Ça a été dur. »

Parmi les quelques mesures « obtenues », Raphaël Glucksmann liste : « Un engagement extrêmement clair sur les livraisons d’armes à l’Ukraine, sur les frontières de l’Ukraine, sur le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne, le soutien à la construction européenne, que les attaques du 7 octobre [2023 en Israël] soient qualifiées de massacres terroristes et clairement terroristes, un engagement clair dans la lutte contre l’antisémitisme, dans la lutte contre la brutalisation du débat public. »

M. Glucksmann a aussi dénoncé la « faute immense » d’Emmanuel Macron, en estimant que le président de la République avait « plongé la France dans le chaos » en convoquant des législatives anticipées. « La vérité, c’est qu’il a ouvert les voies du pouvoir, dans notre pays, à l’extrême droite. (…) Ce président joue avec les institutions comme on joue au poker », a-t-il ajouté.

Aussi interrogé sur le responsable politique qui serait envoyé à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire, Raphaël Glucksmann affirme : « Ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon. » Il invoque « une raison très simple » « Il faut une personne qui fasse consensus au sein des formations qui sont là. ».

« Je suis convaincu qu’il y a d’autres figures qui sont infiniment plus consensuelles. Par exemple, François Ruffin, par exemple Laurent Berger, par exemple, Boris Vallaud, par exemple, Valérie Rabault », a énuméré le leader de Place Publique, ajoutant qu’il avait donné le nom de M. Berger « parce qu’[il] pense aussi que les politiques ont échoué et qu’à un moment il faut une figure apaisante pour réconcilier les Français ». En revanche, Raphaël Glucksmann a refusé pour sa part d’être candidat au poste de premier ministre : « Je ne suis candidat à rien ; je ne vais pas être premier ministre ou je ne vais pas gouverner la France. »

Le Monde

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