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Le Président malien et son Premier ministre de transition ont été arrêtés par l'armée
©Michele Cattani / AFP

Coup d'état

Ces événements ont eu lieu hier quelques heures après l'annonce d'un nouveau gouvernement.

Voici une nouvelle crise pour le pays qui va s'ajouter aux nombreuses secousses que connaît l'État depuis plusieurs années. Lundi 24 mai le Président malien Bah Ndaw et son Premier Ministre de transition Moctar Ouane ont été escortés par l'armée vers le camp de Kati, près de Bamako. Les militaires mécontents du nouveau gouvernement ont réagi après l'annonce en enlevant les deux têtes de l'État. 

Il y a encore une dizaine de jours, le Premier ministre avait annoncé la démission de son gouvernement sous la pression d'une contestation politique et sociale. Le Président l'avait ensuite reconduit pour former une équipe plus ouverte avec des militaires et des proches de l'ancienne junte. Mais cela n'a pas suffit. 

Hier le Premier ministre a déclaré à l'AFP avoir été enlevé par "des hommes de Goïta sont venus me chercher pour me conduire chez le président" puis un responsable militaire a indiqué la présence des deux hommes au camp de Kati.  

Après le coup d'État d'août dernier, les responsables militaires s'étaient engagés sous la pression de la communauté innternationale a rendre le pouvoir à des élus de la société au bout de 18 mois. Un calendrier avait été fixé avec l'organisation d'un référendum sur la révision de la constitution le 31 octobre prochain et des élections présidentielles et législatives en février-mars prochain. 

Face à ce coup de force António Guterres, secrétaire général de l'ONU, a appelé au calme et la libération immédiate des deux prisonniers dans un tweet. En réaction, le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait se réunir afin d'évoquer la situation au Mali. 

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