Le Point ne pourra plus accéder à une base de données cruciale pour son palmarès annuel des hôpitaux et des cliniques suite à une décision de l’Etat et de la CNIL<!-- --> | Atlantico.fr
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La rédaction du Point ne sera plus en mesure de publier son palmarès des hôpitaux et des cliniques suite à la décision d'un organisme et après l'avis de la CNIL
La rédaction du Point ne sera plus en mesure de publier son palmarès des hôpitaux et des cliniques suite à la décision d'un organisme et après l'avis de la CNIL
©LOIC VENANCE / AFP

Censure

La rédaction du Point a révélé qu’elle ne pouvait plus accéder à une base de données cruciale pour établir chaque année son palmarès des hôpitaux et des cliniques en France.

La rédaction du Point ne sera plus en mesure de publier son palmarès des hôpitaux et des cliniques. Alors qu’il existait depuis plus de vingt ans, il a été interdit. Cette évaluation du système de santé ne sera plus possible. 

La rédaction du Point dans un édito évoque "une censure d'État pour briser un thermomètre qui en dérange certains".

Les journalistes du Point ne pourront plus accéder à la base de données appelée PMSI, qui mesure l'activité des établissements de santé. 

Selon Le Point, le public ne sera donc plus en mesure de savoir où il est préférable de se faire soigner. 

Cette décision serait liée à l’organisme nommé Cesrees, le Comité éthique et scientifique pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé, qui dépend des ministères de la Santé et de la Recherche. Le Cesrees a émis un avis négatif pour la délivrance des données.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés autorisait la rédaction du Point depuis vingt ans à accéder à la base, sauf cette année.

La CNIL "invite" notre journal à modifier sa méthodologie en fonction des remarques du Cesrees afin que soient "corrigés de façon substantielle" les "biais" que celui-ci aurait décelé. 

Selon Le Point, "la culture de la liberté d'expression est en singulier recul chez les hauts fonctionnaires français, qui se pensent habilités à dire ce qui peut être publié ou pas".

Le Point

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