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Le FN lui non plus ne veut pas de Nadine Morano : les réactions
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On ne mélange pas les torchons et les serviettes

Marine Le Pen a été claire sur Europe 1 : elle n'a "aucune raison" d'accueillir dans son parti l'euro-députée, membre d'un parti "immigrationniste".

Décidément la polémique créée par les propose de Nadine Morabno, lors de l'émission On n'est pas couché, a des conséquences multiples et fait réagir tous les partis politiques français. Ce mercredi, Nicolas Sarkozy a décidé de saisir  la CommiNadine Morano", selon Les Républicains.

Depuis samedi soir, un parti est souvent évoqué pour associer les mots de l'eurodéputée : le FN. Mais, le parti de Marine Le Pen ne veut pas accueillir en son sein Nadine Morano, qui devrait perdre sa tête de liste aux régionales en Meurthe-et-Moselle. Même si tous ne sont pas d'accord concernant les déclarations sur la France, pays de "race blanche", de l'élue Les Républicains. En revanche, ce jeudi matin, Marine Le Pen, elle, a été claire sur Europe 1 : elle n'a "aucune raison" d'accueillir dans son parti Nadine Morano, membre d'un parti "immigrationniste". Et, surprise, pour Marine Le Pen, Manuel Valls, en déclarant à l'Assemblée que Marianne n'avait "pas de couleur", a "évidemment raison". Et ces déclarations "peuvent être entendues de manière blessante, notamment de la part de nos compatriotes d'outre-mer".  

A lire aussi : Manuel Valls dénonce les propos de Nadine Morano : "Marianne n'a pas de race, pas de couleur"

Son lieutenant Florian Philippot, chef de file dans le Grand Est, a lui aussi exclu tout accueil. "Je ne considère pas que pour être français il faille être blanc", a aussi rejetéM. Philippot. Par ailleurs, la présidente du FN s'est dite en désaccord avec ces propos prêtés à De Gaulle "puisqu'il les a tenus précisément pour justifier son refus de l'Algérie française. Or, nous étions pour l'Algérie française." Mais d'autres frontistes ont été plus ambigus. "Chez Les Républicains, il suffit donc de citer de Gaulle pour être sanctionné... Ça en dit long !" a tweeté Nicolas Bay, secrétaire général du parti, tout en expliquant sur Réunion 1ère qu'"être français n'est pas une question de couleur de peau."

Louis Aliot, vice-président du FN, a lui tweeté : "Bon, si on comprend bien, il va falloir débaptiser les rues de Gaulle pour ses propos sur la race blanche et Mitterrand pour sa Francisque."  

"Mme #Morano cite de Gaulle : doit-on traduire sa mémoire devant le Tribunal de la pensée unique ?" a demandé de son côté Gilles Pennelle, tête de liste du parti en Bretagne pour les régionales. Quant à Robert Ménard, il a lui aussi donné son avis sur Twitter :

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