Le Conseil d'État demande à la France de faire revenir après son expulsion un Ouzbek soupçonné de radicalisation<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Conseil d'État, à Paris
Le Conseil d'État, à Paris
©MANUEL COHEN / AFP

Radicalisation islamiste

Soupçonné de radicalisation islamiste par les services de renseignement français, l’homme de 39 ans avait été expulsé en dépit d’une mesure provisoire prononcée par la Cour européenne des droits de l’homme

Il était soupçonné de radicalisation islamiste par les services de renseignement français. Qu’à cela ne tienne, le Conseil d'État « enjoint » à la France de faire revenir un ressortissant Ouzbek qui a été expulsé vers son pays d'origine en dépit d'une décision de la justice européenne, selon une ordonnance de la haute juridiction administrative.

« Il est enjoint au ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et au ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de prendre dans les meilleurs délais toutes mesures utiles afin de permettre le retour, aux frais de l'État, de M.A en France », est-il écrit dans cette ordonnance prise le 7 décembre. « Il n'y a toutefois pas lieu d'assortir cette injonction d'une astreinte », a précisé le Conseil d'État.

Visé par une interdiction administrative du territoire dès avril 2021, ce ressortissant ouzbek faisait l'objet depuis mars d'une mesure provisoire prononcée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour empêcher son expulsion, « sa vie étant en danger dans son pays de nationalité », selon des associations de défense des droits de l’homme, note Le Figaro. 

Le Figaro

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