Le Conseil d'Etat a validé l'interdiction de l'abaya à l'école<!-- --> | Atlantico.fr
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Gabriel Attal, le ministre de l'Education nationale, dans une classe à l'occasion de la rentrée scolaire.
Gabriel Attal, le ministre de l'Education nationale, dans une classe à l'occasion de la rentrée scolaire.
©Richard BOUHET / AFP

Laïcité

Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a décidé d’interdire l’abaya à l’école en cette rentrée scolaire. Le port de cette tenue revêt une "logique d'affirmation religieuse", selon la décision du Conseil d’Etat.

Le Conseil d'Etat a rejeté le référé déposé contre l'interdiction de l’abaya, décrétée par le gouvernement à la veille de la rentrée scolaire. Saisi en urgence par l'association Action droits des musulmans (ADM), "le juge estime que l'interdiction du port de ces vêtements ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale", précise le Conseil d'Etat.

La circulaire déposée le 31 août par Gabriel Attal, le ministre de l'Education, reste donc en vigueur.

Le juge des référés estime en effet que le port à l'école de l'abaya ou du qamis (son équivalent masculin) s'inscrit "dans une logique d'affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves".

L’instance considère donc que l'interdiction de l'abaya et du qamis dans les écoles, collèges et lycées publics ne contrevient pas à la liberté de culte, au droit au respect de la vie privée, au droit à l'éducation et au respect de l'intérêt supérieur de l'enfant ou au principe de non-discrimination.

Dans sa décision, le Conseil d'Etat précise que "la loi interdit, dans l'enceinte des établissements scolaires publics, le port par les élèves de signes ou tenues manifestant de façon ostensible, soit par eux-mêmes, soit en raison du comportement de l'élève, une appartenance à une religion".

France Info

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