La télévision d’Etat a été brièvement piratée en Iran pour protester contre la mort de Mahsa Amini<!-- --> | Atlantico.fr
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Le journal télévisé d'Etat a été piraté en direct.
Le journal télévisé d'Etat a été piraté en direct.
©AFP

L’Ayatollah Khamenei ciblé

La télévision d’Etat iranienne a été brièvement interrompue samedi soir par un piratage. Le visage du chef suprême du régime iranien, l’ayatollah Khamenei, est notamment apparu dans une cible.

Alors que des images de l’ayatollah Khamenei apparaissaient à l’écran des informations du soir, le journal a été interrompu par une image de lui, entouré de flammes, et avec une cible balistique sur le visage, à côté des photos de quatre jeunes femmes tuées dans les manifestations pour la liberté qui bousculent le pays. La télévision d’État iranienne a été brièvement interrompue ce samedi soir par un piratage visant le Guide suprême du régime.

Le portrait de Mahsa Amini, 22 ans, dont la mort a déclenché le mouvement de protestation à travers le pays, s’inscrivait aux côtés des visages de Nika Shakarami, 16 ans, Hadis Najafi, 20 ans et de Sarina Esmaeilzadeh, 16 ans, tuées depuis, pendant les troubles.

Le piratage, sur fond du slogan phare des manifestations (« Femme, vie, liberté »), a été revendiqué par le groupe de hackers Edalate Ali, qui au même moment sur Twitter a revendiqué ce geste et demandé à tous de le partager :

« Le printemps arrive. Nous demandons à tous nos chers compatriotes de partager l’image piratée avec tous leurs amis et connaissances afin que nous puissions transmettre la bonne nouvelle du renversement du régime à tout le monde et inscrire leurs noms sur leurs pierres tombales ».

En août 2021, Edalate Ali avait piraté des caméras de sécurité de la prison d’Evin et révélé les mauvais traitements infligés aux prisonniers politiques.

Vendredi, un rapport des autorités iraniennes a nié que Mahsa Amini soit décédée à la suite de coups portés à la tête et aux membres alors qu’elle était détenue par la police des mœurs et a lié sa mort à des conditions médicales préexistantes. La mort d’une jeune manifestante a aussi été imputée à un suicide, et non à la répression violente des manifestations.

Le Parisien

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