Immigration : «Le problème de Gérald Darmanin est son aile gauche», assure Bruno Retailleau<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Retailleau rencontrera dans «les prochains jours» le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour trouver un compromis sur l'immigration.
Bruno Retailleau rencontrera dans «les prochains jours» le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour trouver un compromis sur l'immigration.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Rencontre à venir

Le patron des sénateurs LR doit rencontrer le ministre de l'Intérieur dans «les prochains jours» pour négocier un compromis sur l'immigration.

Il s'était dit «prêt au dialogue» avec le gouvernement. Bruno Retailleau rencontrera dans «les prochains jours» le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour trouver un compromis sur l'immigration. «Je verrai bien s'il veut quitter le en même temps, car cela ne marche pas en matière migratoire», a assuré le patron des sénateurs LR, invité ce lundi sur Sud Radio. Plaidant pour «un vrai texte de rupture», Bruno Retailleau ne mettra toutefois pas des bâtons dans les roues du ministre de l'Intérieur.

«Le problème de Gérald Darmanin, ce n'est pas nous. Son problème, c'est son aile gauche», a-t-il mis en garde. «La majorité présidentielle est profondément divisée, ils le sont déjà entre ministres» Comme l'illustrent les remous internes sur le durcissement de l'aide médicale d'État (AME), proposé par des députés LR et auquel se sont opposés des tenants de l'aile gauche de la majorité. Une trentaine d'entre eux devraient même publier une tribune pour faire savoir leur désapprobation vis-à-vis de la proposition LR. «L'AME, c'est plus d'un milliard. C'est une filière qui détourne les filières migratoires légales», a défendu de son côté Bruno Retailleau. Si les divisions minent le camp présidentiel, le gouvernement aura «du mal à ne pas utiliser l'article 49.3» pour faire passer son projet de loi à l'automne, a-t-il poursuivi.

En répondant à la main tendue du ministre de l'Intérieur, fin mai, ce dernier avait pourtant posé ses «conditions». Il s'oppose notamment à la création d'un nouveau titre de séjour pour les métiers en tension, souhaitée par les troupes macronistes. La droite n'a pas non plus l'intention de passer à la trappe sa proposition de loi constitutionnelle, qui vise à permettre «un référendum sur l'immigration». «Ce n'est pas à prendre ou à laisser», a rappelé Bruno Retailleau, alors qu'Emmanuel Macron avait balayé l'idée. «Mais il y a eu 21 textes en 21 ans qui n'ont jamais rien changé, on veut redonner la parole aux Français», a-t-il plaidé.

Le Figaro

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