Ille-et-Vilaine : cinq gendarmes et deux participants à une rave-party blessés lors d'une tentative de dispersion<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Environ un millier de teufeurs sont rassemblés ce samedi à Redon.
Environ un millier de teufeurs sont rassemblés ce samedi à Redon.
©LOIC VENANCE / AFP

Affrontements

Près de 1 500 personnes se sont réunies à Redon (Ille-et-Vilaine), vendredi 18 juin 2021, pour participer à une rave party. Malgré de violents affrontements avec la police, un millier de personnes étaient toujours présentes sur place ce samedi.

La gendarmerie est intervenue pour tenter d'empêcher une rave party près de Redon (Ille-et-Vilaine) dans la nuit de vendredi à samedi. Près de 1 500 personnes se sont rassemblées en début de soirée dans un champ en bordure de la rivière l'Oust, afin que des violences éclatent vers minuit entre les forces de l’ordre et le public. Les affrontements ont duré toute la nuit et ont aboutis à six interpellations.

Cinq gendarmes ont été blessés, dont deux ont été hospitalisés, a annoncé le préfet d'Ille-et-Vilaine, Emmanuel Berthier, ce samedi matin. Deux participants à la rave ont aussi été blessés, dont un jeune homme de 22 ans qui a perdu sa main.  Le préfet a annoncé qu'une enquête avait été ouverte sous l'autorité du préfet de Rennes.

Ce samedi midi, "près d’un millier de personnes sont toujours sur place", annonce Ouest-France, citant le maire de Redon, Pascal Duchêne. Le journal local observe que malgré la présence d'environ 400 gendarmes, les teufeurs ont réussi à installer deux systèmes sons et diffusent de la musique techno. Ouest-France précise que jes forces de l’ordre pourraient intervenir cet après-midi mais que l'évacuation du risque présente des risques.

"Les forces de l'ordre [ont fait] face à des individus très violents et [essuyé] des jets de cocktail molotov, boules de pétanque, morceaux de parpaings", indique la préfecture sur Twitter. Sur le même réseau social, des journalistes présents sur place ont publié plusieurs vidéos des scènes de violence. Le Teknival a aussi réagi, écrivant que "encore une fois, les autorités ont choisi la violence en lieu et place de dialogue. Des pluies de lacrymos et de grenades se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête.... Tout cela pour avoir voulu danser. À la mémoire de Steve Maia Caniço, en soutien aux inculpés de la Maskarade de Lieuron et pour toutes les victimes de la répression, notre seule volonté était de brandir haut et fort la musique comme étendard et comme élément indissociable de nos vies".

Ouest-France

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !