Harcèlement: Pap Ndiaye promet une «grande campagne de prévention» à la rentrée<!-- --> | Atlantico.fr
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Des messages seront diffusés à la télévision, sur les réseaux sociaux et par voie d'affichage. Manière de confirmer que le sujet sera «la priorité absolue de la rentrée 2023», assure l'entourage du ministre de l'Éducation.
Des messages seront diffusés à la télévision, sur les réseaux sociaux et par voie d'affichage. Manière de confirmer que le sujet sera «la priorité absolue de la rentrée 2023», assure l'entourage du ministre de l'Éducation.
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Priorité absolue

Des messages seront diffusés à la télévision, sur les réseaux sociaux et par voie d'affichage. Manière de confirmer que le sujet sera «la priorité absolue de la rentrée 2023», assure l'entourage du ministre de l'Éducation.

Erigé en priorité après le suicide d'une collégienne en mai, le harcèlement scolaire fera l'objet d'une «grande campagne nationale de prévention» à la rentrée, a fait savoir mardi 13 juin le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye.

L'annonce en a été faite aux chefs d'établissements et aux inspecteurs de l'Éducation nationale conviés à un échange en visioconférence avec Pap Ndiaye: «une grande campagne nationale de prévention sera mise en place» à la rentrée de septembre, à la fois à la télévision, sur les réseaux sociaux et par voie d'affichage, a indiqué l'entourage du ministre à l'AFP. Manière de confirmer que le sujet sera bien «la priorité absolue de la rentrée 2023», après plusieurs «drames mortels» survenus cette année, en particulier le suicide de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais. Après avoir reçu les parents de l'adolescente la semaine dernière, le ministre avait demandé qu'une «heure de sensibilisation» soit organisée dès cette semaine dans toutes les classes de collège.

Face aux chefs d'établissements, il a affirmé qu'il «ne s'agit pas d'une usine à gaz», mais d'un moyen de «passer de nouveau des messages sur les risques des réseaux sociaux» et de permettre que chaque élève «parte en vacances en ayant parfaitement en tête les numéros» d'urgence 3018 (cyberharcèlement) et 3020 (harcèlement scolaire). D'autres mesures sont censées prendre effet à la rentrée, notamment la désignation d'un «référent harcèlement» dans chaque établissement et l'extension du programme de lutte contre le harcèlement (Phare) à l'ensemble des écoles, collèges et lycées.

Une multiplication d'annonces critiquée par les syndicats, qui ont dénoncé la «précipitation» du ministère, accusé d'«improvisation». Pap Ndiaye peut en revanche compter sur le soutien des fédérations de parents d'élèves, qu'il a reçues vendredi et qui ont «accueilli positivement» l'organisation d'une heure de sensibilisation. Dans un communiqué commun avec le ministère, ces associations affirment qu'elles «seront partie prenante de la mise en œuvre de la lutte contre le harcèlement».

Le Figaro

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