Guerre en Ukraine : les bombardements se poursuivent, notamment à Bakhmout, malgré le cessez-le-feu annoncé par la Russie<!-- --> | Atlantico.fr
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Des militaires ukrainiens tirent avec un canon CAESAR vers des positions russes dans l'Est de l'Ukraine, le 28 décembre 2022.
Des militaires ukrainiens tirent avec un canon CAESAR vers des positions russes dans l'Est de l'Ukraine, le 28 décembre 2022.
©Sameer Al-DOUMY / AFP

Réalité du front

Les tirs d’artillerie se poursuivent côté russe et côté ukrainien ce vendredi, alors que la première trêve d’ampleur depuis le début de l’invasion devait débuter à l’occasion du Noël orthodoxe.

Des tirs d’artillerie ont été recensés ce vendredi des deux côtés du front à Bakhmout, l’épicentre des combats dans l’Est de l’Ukraine, malgré l’entrée en vigueur d’une trêve unilatérale annoncée plus tôt par la Russie, selon des précisions de journalistes de l’AFP.

Des tirs côté ukrainien comme côté russe se faisaient entendre après le début du cessez-le-feu dans cette ville aux rues en grande partie détruites et désertées.

L’armée russe a frappé vendredi à deux reprises la ville de Kramatorsk, dans l’Est de l’Ukraine, a indiqué le chef adjoint de l’administration présidentielle ukrainienne, Kyrylo Tymochenko, sur Telegram.

Le cessez-le-feu ordonné par la Russie pour le Noël orthodoxe devait commencer ce vendredi 6 janvier en Ukraine, première trêve d’ampleur depuis le début de l’invasion.

Ce geste a été interprété par Kiev et ses alliés comme la volonté de gagner du temps de la part de Moscou.

Suivant un appel du patriarche orthodoxe russe Kirill, mais aussi une proposition du chef de l’État turc Recep Tayyip Erdogan, le président russe Vladimir Poutine a demandé jeudi à son armée d’observer un « cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties à partir de 12 heures le 6 janvier de cette année jusqu’à 24 heures le 7 janvier ».

Le chef du Kremlin a appelé les forces ukrainiennes à respecter cette trêve afin de donner la possibilité aux orthodoxes, la confession majoritaire en Ukraine comme en Russie, d'« assister aux offices la veille de Noël, ainsi que le jour de la Nativité du Christ ».

Volodymyr Zelensky a fustigé cette annonce qui n’est, selon lui, qu’une « excuse dans le but d’au moins arrêter l’avancée de nos troupes dans le Donbass et apporter équipements, munitions, et rapprocher des hommes de nos positions ».

Sud-Ouest

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