G20 au Brésil en 2024 : Lula fait marche arrière sur l’éventualité d’une arrestation de Vladimir Poutine<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine écoute son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion à Moscou, le 18 octobre 2005.
Vladimir Poutine écoute son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion à Moscou, le 18 octobre 2005.
©Yuri KADOBNOV / AFP

CPI

Le président brésilien Lula avait déclaré que Vladimir Poutine ne serait pas arrêté s'il se rendait au sommet du G20 à Rio en 2024. Il a précisé ce lundi que la décision appartient à la justice brésilienne.

Au cours d'un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula avait assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre à Rio de Janeiro dans le cadre du futur G20 en 2024 :

« Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s'il vient au Brésil, il n'y a pas de raison qu'il soit arrêté ».

Au lendemain de la clôture du sommet du G20 de New Delhi, Lula a changé d’attitude :

« Je ne sais pas si la justice brésilienne l'arrêtera. C'est à la justice d'en décider, pas au gouvernement », a confié Lula aux journalistes lundi matin.

Alors que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a reçu lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pour promouvoir une médiation internationale sur la guerre en Ukraine, Washington accuse le Brésil de se faire « l’écho de la propagande russe et chinoise » sur le conflit.

Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation d'enfants ukrainiens.

Même si l'Inde n'est ni signataire ni partie du statut de la CPI, Vladimir Poutine n'a pas participé au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 samedi et dimanche à New Delhi. La Russie était représentée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Samedi, le G20 a adopté une déclaration commune qui dénonce le recours à la force à des fins de conquête territoriale mais s'abstient de condamner directement l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Les dirigeants du G20 ont invité l’Afrique à intégrer leur club mais ils ont échoué à s’entendre pour dénoncer une agression russe en Ukraine ou pour appeler à sortir des énergies fossiles.

Le sommet du G20 à Rio de Janeiro est prévu pour le mois de novembre 2024. Lula espère que « d'ici là, la guerre sera terminée ».

RFI

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